Ceux Qui Vivent Hugo

un ton de victoire, car les cendres se réunifient en corps vivants, les particules de cendre rient : « Les brins […] / Rians au ciel riant ». Le ciel rit aussi de cette « agréable audace » des cendres à ses rejoindre pour reconstituer les corps de ceux qui ressuscitent. Nous sommes bien en présence d’une vaste scène qui se joue sur la Terre entière, en ce jour attendu du Jugement dernier ; tout se meut, ce qui était mort renait. Nous sommes bien devant « une description réaliste, animée et frappante

Leur univers n'est ni plus beau, ni plus édifiant que le nôtre. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin et il n'est jamais de si bouleversant héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leurs passions." Commentez la définition de héros d’Albert Camus. Tous les personnages, de roman ou de la vie réelle vivent dans les meme contextes et sont soumis à leur destin, mais, d’après Camus, seuls les personnages de romans, aussi appelés héros vont jusqu’au bout, et finissent ce que

en scène Problématique : Les mots suffisent-ils à convaincre ? Pour convaincre, défendre ses idées, ses valeurs, l’homme politique choisit ses mots mais mobilise aussi l’ensemble de son corps.  Distribution du corpus  Lecture du corpus - Victor HUGO, Collection Entre-Lignes, Nathan Technique (rose) p.180-181 - Martin Luther KING, Foucher (vert), p.151 - Jacques CHIRAC, Collection Entre-Lignes, Nathan Technique (rose) p.182-183 - Barack OBAMA, Belin, p.176-177 - Nelson MANDELA, Collection Grand

il lui dit que c'est fini. Durant ce monologue de la mère Martial, on entend uniquement le bruit des ciseaux et le hoquet de Calebasse : cela rend la scène lugubre et horrible. Le lecteur se retrouve dans une atmopshère pesante et découvre ce que vivent les condamnés à mort juste avant de mourir. Troisièmement, comme nous avons pu le voir la toilette des condamnés est, selon Eugène Sue, le moment le plus atroce d'une éxécution, mais cet instant est caché à la population qui ne sait rien de ce qui

 Art de combiner les sons, en suivant certaines règles |"La musique, c’est du bruit qui pense." | |Victor Hugo | |"La musique est la langue des émotions." | |Emmanuel Kant | |"La musique offre aux passions le moyen de jouir d’elle-même." | |Friedrich Nietzsche | |

n’y est pas toujours à l’aise. Il n’y adhère pas totalement. Ecrirait-il si cela était le cas ? Ce dont il témoigne souvent, c’est d’une distance plus ou moins grande par rapport à cette société, et en particulier par rapport à ses choix. Ainsi V. Hugo écrit-il sa vaste fresque humanitaire les Misérables comme une immense plaidoirie pour le peuple. Reflètent-elles véritablement l’état de ce qu’on appelle le peuple ? Oui, certes, mais avec le romantisme propre à l’auteur de la Légende des siècles

Dans les trois extraits, le peuple est présenté lors d’un soulèvement de type révolutionnaire ou insurrectionnel : émeutes de 1832, révolution de 1848 et réactions au coup d’Etat fomenté par Louis Napoléon Bonaparte en décembre 1851. Victor Hugo choisit le personnage de Gavroche pour figurer l’incarnation symbolique du peuple. Ce tout jeune garçon en illustre la débrouillardise (anecdote des pommes volées, choix de la porte vitrée), la gouaille (langage familier et imagé, métaphore du thé

2 sortes de langues la langue maternelle et la langue d’usage. La Hongrie choisit le 1er choix et l’Autriche le 2ème pour aboutir dans les 2 cas à des statistiques contestables qui réduisent systématiquement les chiffres des minorités et augmentent ceux de la langue dominante. Les revendications nationalistes au milieu du XIXème siècle, largement nourries par le culte des langues particulières et plus tard l’affirmation politique de divers pays européens, ne seront guère favorables au français. Pourtant

l’espace de vie réel à l’espace de vie potentiel. Le texte repose sur trois descriptions différentes d’un même lieu : celle d’un potentiel imaginé par le narrateur qui propose un aménagement « judicieux », celle de l’appartement réel dans lequel vivent Jérôme et Sylvie, et enfin, celle de l’appartement fantasmé par le jeune couple. L’état actuel de la demeure est évoqué par des termes péjoratifs comme « bois sale », « grossières », « disgracieuses », qui indiquent une certaine modicité, et par

meurtris, torturés, blessés par leur destinée. Ils envisagent cela comme une fatalité, une malédiction qui les a choisis, qui les condamne inévitablement à la différence et la peine. Comment ne pas approuver, lorsque nous lisons des poèmes tels que ceux de Rimbaud, ouvertement expressifs d’un palpable mal-être ? Lui-même, à travers son écriture, montre aux lecteurs son malaise irrépressible ; son poème « Le mal » est une parfaite preuve de l’angoisse dont il se sentait pétri, de la souffrance éprouvée