Chaebol

Park a mis en place une importante 161 infrastructure d’auto-approvisionnement (sole-sourcing) et a encouragé les chaebols1 à axer la production sur des secteurs bien déterminés. A titre illustratif, dans les années quatre-vingt, le top 10 des chaebols comptait pour plus de 20% de la formation du revenu national. Le général Park a mis fin à l’indépendance de la Banque de Corée, qui est devenue subordonnée au ministère de la Finance et à la Maison Bleue2. L’accumulation du capital grâce à ces réformes

représentaient près de 80 % du financement des films)90. En Corée du Sud, les films sont financés par quotas dans les années 1960, pour essayer de refaire surface devant le cinéma américain, et en 1990, c’est grâce à l’intervention de trusts industriels (« chaebols ») que plus de 300 films seront produits par an91,92. Elephants Dream, film distribué gratuitement sur Internet93 De plus, lors du développement, le vendeur, ou distributeur, du film joue désormais un rôle crucial dans l’élaboration du scénario

certain point de problèmes structuels de longue date , notamment une faible rentabilité , des mécanismes d’analyse du crédit trop peu développés et un manque d’independance des responsables de la gestion . En raison de la complexité structuelle des chaebols et de l’importance des garanties croisées , le nombre de cas d’insolvabilité est monté en flèche à la fin des années 90 . Le gouvernement a introduit des menues visant à reconstruire le système financier conformément aux pratiques des pays de l’OCDE

immenses, des colonnes de distillation flambant neuves, 7.000 ouvriers à la manoeuvre: le complexe pétrochimique de Daesan, en Corée du Sud, est en pleine effervescence. Samsung Total Petrochemicals Corporation (STC), co-entreprise à 50/50 entre le chaebol coréen et le pétrolier, est en train d’investir près de 2 milliards de dollars pour doubler sa production sur ce site gigantesque de 330 hectares, à 145 kilomètres au sud-est de Séoul. Produisant déjà, grâce à son vapocraqueur géant, 1 million de

Cadbury de 1992, et plusieurs cas de faillite durant les années 80, comme Poly Peck, BCCI et récemment Marconi, ont donné lieu à une série d’enquêtes et de recommandations supplémentaires. Les difficultés répandues tant parmi les banques que les chaebols en Corée en 1997 n’ont pas été imputées au seul contexte macroéconomique, mais également à des faiblesses du gouvernement d’entreprise. En Allemagne, les cas de Holtzman, Berliner Bank et, plus récemment, Babcok, ont joué le même rôle de catalyseur

ralentissement des débouchés au sein des pays développés. En revanche, Taiwan, Singapour et Hong Kong traversent la crise avec moins de difficultés. La Corée du Sud connait également une forte reprise mais doit encore réduire l'endettement des conglomérats (chaebols) et améliorer le fonctionnement de son système financier. Modèle d'Akamatsu : Le modèle d'Akamatsu vise à rendre compte des modalités de développement caractéristiques de l'espace régional asiatique. Il a été proposé par K. Akamatsu dans les années

porteurs et en misant au départ sur des coûts de fabrication réduits. Ces décollages économiques ont conduit à l’émergence de conglomérats très puissants. On peut citer les Chaebol sud-coréens, qui sont généralement sous contrôle familial. Leur essor a été impulsé au début des années 1960 par l’Etat et les banques. Les 5 plus grands Chaebol sud-coréens sont : Samsung, Hyundaï, LG, Groupe SK, POSCO. L’industrialisation, résolument extravertie, s’est donc déroulée par phases successives. Leur décollage ne

favorable et des aides à l’investissement ciblées sur des industries tournées vers l’exportation et porteuses, peut exercer un effet favorable. Ce modèle de développement a d’ailleurs été celui de la Corée au cours des vingt dernières années (les chaebols bénéficiant en outre de prêts subventionnés). Juillet 2004 IDATE-Rexecode 39 Rapport final Compétitivité du secteur des TIC en France 6. Conclusions Même si les grandes entreprises françaises de secteurs des TIC ont, à quelques

avril — De fortes entrées de capitaux ont poussé la monnaie coréenne à s'apprécier. Pour enrayer la hausse du won, les autorités coréennes interviennent sur le marché des changes. Par ailleurs, la commission de surveillance financière oblige les chaebols, notamment Daewoo et Hyundaï, à se restructurer. 15 mai — Au sommet de l'APEC, le ministre des Finances japonais, Kiichi Miyazawa annonce un plan d'aide financière de 2 trillions de yens. L'objectif est de garantir en partie les obligations émises

fait nouveau pour l’Etat chinois, puisqu’il consiste à désengager l’Etat de la grande masse des petites et moyennes entreprises. Le modèle clairement revendiqué par le pouvoir chinois est celui de l’Etat développeur coréen qui a sû s’entourer de chaebols performants. Les moyens mis en œuvre pour réaliser cette réforme sont classiques : mettre des personnes compétentes à tel-00511284, version 1 - 24 Aug 2010 la tête, appliquer des mesures de fusion, de dépôt de bilan, de réduction et réemploi