Chambre Criminelle 12 Décembre 2000

demandeur. Ainsi, les législateurs français et européen prévoient des règles de plus en plus strictes et précises pour l’égalité des armes soit effectivement respectée même et surtout dans le procès pénal. C’est notamment à partir d’une loi du 15 juin 2000 qu’on a donné à la personne poursuivie et à la victime dans le procès, des droits identiques, à ceux du procureur. Le rôle de la preuve est encore plus déterminant en procédure pénale car il a des conséquences à tous les moments du procès. Si dans

l’avocat soit présent. Exemple : affaire Julien Dray. L’intéressé ne connaissait pas les charges qui étaient retenues contre lui. En matière criminelle, la saisine du juge d’instruction est obligatoire. L’enquête est alors relativement courte. Lorsque l’enquête est terminée, le magistrat du parquet doit saisir le juge d’instruction en matière criminelle. L’amende forfaitaire ne donne quand à elle pas lieu à la saisine du juge. En matière délictuelle, le magistrat du parquet peut soit saisir le

ou aux plus de 65 ans aux moment de la condamnation. Cette contrainte est une incarcération comprise entre 20 jours à 3 mois depuis la loi du 9 mars 2004, fixée en fonction du taux d'amende non payé. 20 jours pour une amende comprise entre 2000 et 4000 euros 1 mois pour une amende comprise entre 4000 et 8000 euros 2 mois pour une amende comprise entre 8000 et 15000 euros 3 mois pour une amende supérieure à 15000 euros Par contre, si les condamnés justifient de leur insolvabilité

le pouvoir royal. Le pouvoir judiciaire aurait pu entraver l'oeuvre politique et administrative révolutionnaire. Dès lors, des actes furent-ils pris pour préserver l'administration contre l'intrusion du pouvoir judiciaire. Aussi, un décret du 22 décembre 1790 prévoit que les administrations "ne pourront être troublées dans l'exercice de leurs fonctions administratives par aucun pouvoir judiciaire" et une loi des 16-24 août 1790 dispose "Les juges ne pourront, à peine de forfaiture, troubler de quelque

en responsabilité, conforme à l’article 4 DDHC. Ici, il s’agit d’une faculté d’agir en responsabilité. Ce qui est constitutionnalisé, c’est la faculté d’agir et non le droit à réparer. Les auteurs se sont opposés et nouvelle décision le 27 juillet 2000 – décision sur les hébergeurs de sites internet dont la responsabilité peut être mise en cause car convient des infos qui pourraient être contraire à l’ordre public ou aux bonnes mœurs. Le CCL considère que les hébergeurs de site sont irresponsables

« le contrôle a été effectué dans un secteur sensible et réputé pour être un lieu privilégié pour le trafic de stupéfiants » (CA Paris, 8 juin 1990 ) ou « vu le nombre de vols à la roulotte commis dans ce secteur » (CA Versailles, 12 nov. 1996), et la chambre criminelle a confirmé l'annulation d'un contrôle mené en un « lieu où la sécurité se trouve menacée en raison de nombreuses infractions », alors que la police avait pourtant aperçu un groupe d'individus dont l'un s'éloignait pour se soustraire

SOMMAIRE INTRODUCTION SECTION I. L’UTILISATION DES N.T.I.C. POUR LA TRAITE DES ETRES HUMAINS AUX FINS D’EXPLOITATION SEXUELLE A. Présentation du Phénomène. B. L’Utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information à des Fins Criminelles par les Trafiquants et les Proxénètes. SECTION II. LES POLITIQUES DES ETATS FACE À LA TRAITE DES ETRES HUMAINS A. À l’Echelon National en Europe. B. À l’Echelon International. CONCLUSION 3 M. Chawki, La traite des être

idéologies, les règles de procédure pénale auront tendance à protéger soit la sécurité soit la liberté des personnes. Rappel historique Le premier grand texte régissant la procédure pénale en France est l’ordonnance criminelle de 1670 qui a crée le « lieutenant criminel », l’ancêtre du juge d’instruction. La procédure mise en place à l’époque était une procédure nouvelle inspirée du droit canonique. Il s’agissait de la procédure inquisitoire dont les caractéristiques étaient celles d’une procédure

régissant le procès pénal C’est un domaine qui évolue très vite et remonte à la nuit des temps. Grande ordonnance criminelle de 1670 : ordonnance qui a été prise sous le règne de Louis XIV, à l’initiative de Colbert. -> dans cette ordonnance, on avait posé qu’il y avait plusieurs phases dans le procès pénal (donc les phases du procès pénal ce n’est pas nouveau Code d'instruction criminelle : rédigée en 1808 et est entrée en vigueur en 1811 -> pose par exemple le principe de la séparation des fonctions

en effet question d’une sorte de confrontation dans laquelle les intérêts de la collectivité pèsent à l’évidence d’un poids particulier. Comme tout le droit criminel, le droit pénal spécial est en effet directement en prise avec une réalité à laquelle il est difficile de rester indifférent ou passif. On fait référence ici au phénomène criminel qui frappe encore et toujours notre société comme toute autre. Ce phénomène peut être appréhendé de différentes façons. On évoquera deux séries d’attitudes