Chant du cygne

La danse est une manifestation naturelle, intimement liée à l’expression de la peur, de la soumission aux dieux et à la nature. Associée au chant et à la parole, elle donnera naissance au théâtre. Avec l’esprit rationnel, les mouvements du corps devront trouver une justification nouvelle, celle de leur beauté et de leur symbolisme organisé; c’est la création du spectacle de ballet. Ce mot vient de l’italien, “balleto”. Ses origines remontent à la Renaissance italienne au XVe siècle. Le ballet, à

Cependant, une remise en cause depuis le milieu du XXème siècle 1) Une disparition des humanités Fumaroli a une image très forte pour illustrer la disparition progressive des humanités de nos enseignements. Il les assimile au poème du cri du cygne de Baudelaire. En effet, elles ne sont plus ni dans l’éducation ni dans la littérature le « guide » stabilisateur et le principe de fécondité qu’elles avaient été depuis la Renaissance. Pour nous en effet, les humanités sont aujourd’hui un terme

2. CHANTS D’OMBRE Léopold Sédar Senghor accumule dans Chants d’Ombre les souvenirs d’un passé lointain, couvrant surtout les sept premières années de son enfance, période qui n’a pas été affectée d’une corruption extérieure. Le poète réussit à ressusciter ses innombrables moments édéniques pour se remettre, à l’heure présente, du déséquilibre psychologique qui le secoue. En effet, Chants d’Ombre a été composé en France à l’époque où Senghor était amené à y poursuivre ses études supérieures. Sa présence

Pays-Bas Habsbourgeois. 1488 = révoltes réprimées (guerres civiles). A la date du texte en 1494 les révoltes se finissent sous le règne de Philippe le Beau (Petit fils du dernier prince de Bourgogne, père de Charles Quint). Peut-on parler d’un chant du cygne (pour donner l’apparence d’une civilité à l’apogée alors qu’elle est en train de s’effondrer) ? I- La Topographie urbaine A- La ville fortifiée. Seule une seule ville n’est pas fortifiée : Venise. Bruges une des capitales de la Flandres

marque dans l’évolution des personnages. Milon est un homme âgé quand il affronte son fils. D’autre part, le sens des lais est d’autant plus marqué par le symbolisme. En effet, Milon ne peut communiquer qu’avec son amie par un cygne qui porte des messages en secret. Le cygne est le messager d'amour, il permet la correspondance amoureuse, il est ainsi perçue comme un substitut de la présence de l'autre. Dans Le Laüstic, le symbolisme fait exister le lai. Le rossignol est au premier plan du récit, le

terrestre soit vouée à l’attente triste de la vie éternelle, nous ne sommes pas « La triste opacité de nos spectres futurs ». Gautier n’est pas là, et si le poète élève sa coupe, celle-ci est « vide » et ce n’est qu’un geste qui célèbre l’absence, la « chante ». Outre la réaffirmation de l’athéisme virulent de Mallarmé, il faut aussi noter l’important aspect rituel de la scène. Le premier mouvement du poème décrit une Élévation négative, inverse, comme le souligne Bertrand Marchal (P, 222). Mais l’aspect

se noyant. Ce personnage a également inspiré les peintres du XIX° siècle.  « Poème lu au mariage d’André Salmon » (v.22-23)  La Loreley : ondine (génie des eaux, des mythologies germanique et scandinave), juchée sur les rives du Rhin et dont le chant mélodieux séduisait les marins qui périssaient sur les écueils.  « La Loreley » Dans ces deux exemples, on a une eau figée, qui peut servir de miroir, comme celle des fleuves des Enfers. Cette eau prolonge éternellement l’état de mort.  Louis II

Walter BENJAMIN (1892-1940)“ Paris, capitale du XIXe siècle ”1939 D. Baudelaire ou les rues de Paris Tout pour moi devient allégorie. Baudelaire : Le Cygne. Le génie de Baudelaire, qui trouve sa nourriture dans la mélancolie, est un génie allégorique. Pour la première fois chez Baudelaire, Paris devient objet de poésie lyrique. Cette poésie locale est à l’encontre de toute poésie de terroir. Le regard que le génie allégorique plonge dans la ville trahit bien plutôt le sentiment d’une

la fille disparue est essentielle dans le recueil. Sa mort marque même le passage brutal d’ « Autrefois » à « Aujourd’hui ». Mais dans un mouvement d’élargissement propre au lyrisme hugolien des Contemplations, le chant du poète endeuillé prend une dimension universelle : Hugo chante la mort de ses proches sur un plan strictement personnel, mais il dépeint la perte des êtres chers en général. D’où la présence récurrente dans le recueil des personnages d’orphelins, des pères et des mères en deuil

nouveau ma jeunesse tarie, Et de ses flots vermeils féconderait ses bords; Ces cheveux dont la neige, hélas! argente à peine Un front où la douleur a gravé le passé, S'ombrageraient encor de leur touffe d'ébène, Aussi pur que la vague où le cygne a passé! L'amour ranimerait l'éclat de ces prunelles, Et ce foyer du coeur, dans les yeux répété, Lancerait de nouveau ces chastes étincelles Qui d'un désir craintif font rougir la beauté! Dieu! laissez-moi cueillir cette palme féconde, Et