Chatterton Georges Sand

accable la femme » (l.20).... George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, est un auteur littéraire du XIXème siècle. Parmi de nombreuses œuvres, nous fixerons notre attention sur trois de ses romans champêtres : La Mare au Diable, François le Champi et La Petite Fadette. La question qui nous occupe est : peut-on définir le roman champêtre sandien comme un roman réaliste ? Dans l’avant-propos de La Mare au Diable, Sand explicite son projet : « Si on me demande ce que j’ai voulu

où elles furent découvertes en 1841, par Prosper Mérimée, alors inspecteur des Monuments historiques. Il les trouva en triste état, abandonnées aux rats et découpées par les habitants des villages voisins pour en faire des nappes ou des rideaux. Georges Sand se fit champion de leur cause, écrivant des articles à leur sujet, on les retrouve également dans un de ses romans, Jeanne, ainsi que dans son Journal. En 1882, le gouvernement français acheta les tapisseries pour le musée des Thermes et de l’Hôtel

1) George Sand est née Amandine Aurore Lucile Dupin, en 1804 à Paris. C'est une romancière, auteure dramatique, critique littéraire et journaliste. Son père était un aristocrate et sa mère une modeste marchande d'oiseau. Aurore a donc une double ascendance, populaire et aristocratique, qui la marque profondément. A ses 4 ans, à la suite de la mort de son père, elle part habiter chez sa grand mère paternelle qui l'élèvera à la campagne, et qui lui transmettra de nombreuses convictions. A 18 ans

de la légende parle de « notre père Adam au milieu du Paradis » (p. 183) comme d’une évidence qui ne correspond évidemment pas aux convictions de Flaubert. 7. Journal des débats, 21 juillet 1877, http://www.univ-rouen.fr/flaubert 8. Lettre à George Sand du 16 décembre 1875, op. cit., p. 997. 9. Voir la description de son cabinet de travail par les Goncourt : « […] un bric-à-brac de choses d’Orient : des amulettes avec la patine verte de l’Egypte, des flèches, des armes, des instruments de musique

les jeunes filles. En 1833, il a une liaison amoureuse avec Georges Sand et il prend un départ pour l'Italie. Dans la même année : publication des Caprices de Marianne. En 1834, il publie Fantasio, de on ne badine pas avec l'amour et de Lorenzaccio. Sa relation tumultueuse avec Georges Sand s'envenime en raison de l'aventure de celle-ci avec M. Pagello, le docteur qui soigne Musset à Venise, c’est alors la fin de sa liaison avec Georges Sand laissant Alfred de Musset brisé par cet échec sentimental

plus en plus intéressé par ce voisin. Pour son éducation, s’opposaient les « principes » de sa grand-mère et ceux de sa mère, tandis que son père avait une conduite arbitraire. Sa grand-mère, qui avait ses idées sur les livres, lui offrit ceux de George Sand et, en particulier, ‘’François le champi’’. Pour élargir ses souvenirs, il avait recours à « la mémoire volontaire, la mémoire de l’intelligence ». Mais elle ne rend pas la couleur du passé. Cette résurrection de Combray s’est faite plus précise

une comédie, À quoi rêvent les jeunes filles ? en 1832, puis Les Caprices de Marianne en 1833. Il écrit ensuite son chef d'œuvre, un drame romantique, Lorenzaccio en 1834 (la pièce ne sera représentée qu'en 1896) après sa liaison houleuse avec George Sand et donne la même année Fantasio et On ne badine pas avec l'amour. Il publie parallèlement des poèmes tourmentés comme la Nuit de Mai et la Nuit de Décembre en 1835, puis La Nuit d'août (1836) La Nuit d'octobre (1837), et un roman autobiographique

pièce intemporelle, universelle? Lorenzaccio, oeuvre emblématique de son temps, constitue un drame historique et romantique complexe. Composé en cinq actes et publié en août 1834, l'oeuvre écrite par Alfred de Musset en 1833 sur une idée de George Sand expose une intrigue passionnante mettant en scène Lorenzo de Médicis, surnommé péjorativement Lorenzaccio, cousin du duc Alexandre de Médicis qu'il projette d'assassiner. Au coeur d'une Florence du XVIe siècle, l'auteur nous y dépeint un drame palpitant

préface de Cromwell lorsqu'il reproche aux partisans de la règle de bienséance de raconter et non de représenter. À l'instar de George Sand dans Une conspiration en 1537, Musset met donc sous les yeux des spectateurs la mort du duc comme l'indiquent explicitement les didascalies : « Il le frappe », « il le frappe de nouveau ». Seulement, la comparaison avec la pièce de George Sand permet également de mettre en lumière une caractéristique importante de Lorenzaccio : s'il choisit de représenter la mort sur

Jules Champfleury qui pourtant se défiait de ce terme (« Le nom me fait horreur par sa terminaison pédantesque ; je crains les écoles comme le choléra, et ma plus grande joie est de rencontrer des individualités nettement tranchées », Lettre à George Sand). Il rappelle d’ailleurs combien il réprouve ce terme, inventé par les journalistes critiques, dans un ouvrage de 1857 justement intitulé… Le Réalisme. Celui-ci naquit du besoin de réagir contre le sentimentalisme romantique et contre « la sottise