Civ 1ère 14 Mai 1996

plaider sa cause, d’obtenir un jugement et c’es le droit que cette décision soit exécutées sur le fondement de l’article 6-1. Consécration en droit interne : le conseil constitutionnel (21 janvier 1994) et la cour de cassation (30 juin 1995 et 16 mai 1995). 2. L’effectivité du droit d’accès Il ne suffit pas que l’ordre juridique d’un état prévoir un droit d’accès aux tribunaux encore faut-il que le justiciable bénéficie d’un droit effectivement assuré. Selon la CEDH, il convient d’apprécier

d’un accord exprès. Sur le fondement de l’article 12 CPC, certains contrats de vente ont été requalifiés en contrat de prêt, prêt à usage. Par exemple, Civ 3ème, 29 Janvier 1970. L’acheteur avait une obligation de restitution de la chose qu’il avait achetée. Nombreux contrats de travail à durée déterminée sont requalifiés en CDI : Sociale 26 Mai 1983. Dans ces hypothèses le juge a estimé que les droits en cause n’étaient pas des droits dont les parties avaient la libre disposition. L’existence

LEQUETTE (Y.), « Les grands arrêts de la jurisprudence civile, t. 2, Obligations, contrats spéciaux et sûretés, 11e éd., 2000, Paris, Dalloz, p. 481. COLARD DUTILLEUL (F.), DELEBECQUE (P.), Contrats civils et commerciaux, 3e éd., Paris, Dalloz, 1996, p. 110 à 112. DEKKERS (R.), Précis de droit civil belge, t.2, Bruxelles, Bruylant, 1995, p. 453 à 492. DEMUYNCK (I.), « De verkoop van andermans zaak en de aansprakelijkheid van de notaris terzake », note sous Gand, 22 octobre 1993, R.G.D.C

Le créancier verra non seulement le contrat inexécuté et aura des dommages et intérêts dérisoires. Il y a trois moyens afin d’écarter les clauses limitatives : - La jurisprudence Chronopost - cf. arrêt de la chambre commerciale du 22 octobre 1996 - Une clause limitative ou exclusive va être réputée non écrite lorsqu’elle vide l’obligation essentielle de sa substance. Cette jurisprudence a été réaffirmé par un arrêt de la chambre commerciale du 29 juin 2010. - Pour exclure l’application de

pré décédé40(*). * 34 Civil. 1 re, 25 nove. 1997, bull. Civ.1, n°321. cass.civi.3eme, 10 avril 1973, bull civ. n°273 p 197. * 35 Demogue R., « Des modifications aux contrats par volonté unilatérale », R.T.D. civ. 1907, p. 245 à 310. * 36 Cass., com., bull d'information N°402 du 15 août 1995 22 octobre 1951, Dalloz, 1995, p. 37. * 37 François Ndiamono Ongula : contrat et responsabilité. Doctrine du 11/09/2006, paris, 2006. * 38 Op.cit code civ. Français livre III. * 39 Assurance vie: la stipulation

des procédures collectives. Art. Article. Banque Revue Banque. BRDA Bulletin rapide de droit des affaires. Bull. Civ. Bulletin des arrêts de la Cour de cassation, chambres civiles. Bull. Crim. Bulletin des arrêts de la Cour de cassation, chambre criminelle. Bull. Joly Bourse Bulletin Joly bourse et produits financiers. Bull. Joly Sociétés Bulletin Joly sociétés. C. Civ. Code civil. C. Com. Code de commerce. C. Org. Jud. Code de l'organisation judiciaire. C. Pén. Code pénal. C

autres conventions. Les contrats se distinguent de cette autre catégorie par le fait qu’ils visent à créer des obligations. Les autres n’ont pas cet objectif. C’est le contrat qui est l’essence même des actes créateurs d’obligations. L’article 1101 C. civ dispose : « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose » (convention génératrice d’obligations (d’après Malinvaud)). I Le contrat

L’arrêt qu’il nous est donné de commenter a été rendu par la Première Chambre civile de la Cour de cassation le 6 février 2008 et est relatif aux conditions d’établissement d’un acte d’enfant sans vie. En mars 1996, Mme Y épouse X, enceinte de 21 semaines, accouche d’un fœtus sans vie d’un poids de 400 grammes. Les époux X n’ont pu effectuer aucune déclaration à l’état civil, l’officier de l'état civil ayant refusé de dresser un acte d’enfant sans vie. Ils ont donc saisi la justice. En première

changement (les régimes généraux du contrat d’entreprise et du mandat) mais nécessaires à la compréhension de ces innovations. Nous allons envisager successivement le contrat de mandat (I), le contrat d’entreprise (II) et la transaction (III). 1ère Partie : Le contrat de Mandat Nous avons choisi de rappeler, dans une première section, le régime général du mandat, même s’il n’y a pas eu d’évolution conséquente, car ce régime général constitue la base des mandats spéciaux, tels le mandat à

devait être indemnisé l’actionnaire minoritaire qui avait cédé ses titres dans une société non cotée à un actionnaire majoritaire qui les avait, ensuite, revendus à un prix supérieur au motif que celui-ci lui avait “caché la véritable valeur des actions“14. Lorsqu’un agrément a été donné, comme l’exigent les statuts, par la société à la cession, les minoritaires ont parfois essayé de démontrer que cet agrément avait été abusivement accordé par les détenteurs du contrôle. La Cour de cassation a refusé