Civ 2e 28 Fevrier 1996

prise en considération pour la qualification de la faute civile (I), ensuite il faut voir si le comportement de l’enfant est constitue une faute (II). I. L’élément subjectifL’élément moral de la faute est abandonné grâce aux arrêts Derguini (Civ. 1ère 28 février 1996) et Lemaire ( Cass. Ass. Plén. 9 mai 1984 ). Ces arrêts viennent donner une définition objective de la faute civile. Ainsi, un enfant peut commettre une faute au sens de l’article 1240 du Code civil, malgré sa capacité de discernement. En

de la conclusion du contrat de vente. La jurisprudence a pu également rattacher l’obligation d’information à l’obligation de délivrance du bien vendu, au visa de l’article 1604 du code civil, une fois le contrat conclu (1re Civ., 25 juin 1996, pourvoi no 94-16.702, Bull. 1996, I, no 274 ; Com., 1er décembre 1992, pourvoi no 90-18.238, Bull. 1992, IV, no 391). Le législateur a, par ailleurs, introduit des dispositions spéciales dans certains domaines de la vente. En matière de vente de biens de consommation

présomption de bonne foi, 99-101. BIBLIOGRAPHIE A. BÉNABENT, Les obligations, 11e éd., 2007, Montchrestien. – J.-L. BERGEL, Théorie générale du droit, 4e éd., 2003, Dalloz. – R. BEUDANT et P. LEREBOURS-PIGEONNIÈRE, Cours de droit civil français, t. VIII, 2e éd., 1936, no 307. – J. CARBONNIER, Droit civil, t. 1, Introduction-Les personnes, 2004, PUF, Quadrige ; Droit civil, t. 2, Les biens-Les obligations, 2004, PUF, Quadrige. – G. CORNU, Linguistique juridique, 3e éd., 2005, Montchrestien. – DEMOGUE, Traité

.................3 A. B. II. A. DE LA DUREE DU PRET 3 Cass. civ. 1re, 19 novembre 1996 3 Cass. civ. 1re, 3 février 2004 3 DES VICES DE LA CHOSE PRETEE 4 Cass. civ. 2ème, 13 décembre 1973 4 Cass. crim., 17 septembre 2002 5 LE PRET DE CONSOMMATION ........................................................6 DE LA NATURE DU PRET DE CONSOMMATION 6 Cass. civ. 1re, 28 mars 2000 6 Cass. civ. 1re, 7 mars 2006 7 Cass. civ. 1re, 20 juillet 1981 8 Date de création du document : année universitaire

materiae aux juges de paix. D'ailleurs, « en 1806 et dans l'esprit des auteurs du nouveau code, il ne s'agissait pas tant de réformer la procédure civile que de mettre à jour l'Ordonnance de 1667 en l'enrichissant de la pratique du Châtelet de Paris »[28]. Une série de décrets d'avril 1806 institua le Code de procédure civile qui contenait dans son Titre IV du Livre I quatre dispositions relatives aux actions possessoires. Traité globalement, le régime des actions possessoires était caractérisé par

responsable sur le terrain délictuel, la responsabilité pour faute de l'enfant dépourvu de discernement était exclut jusqu'à 1984 (Civ 2e, 7 décembre 1977 illustrant le refus de la jurisprudence d'admettre gardien un enfant en bas âge). Une évolution, ne concernant pas l'enfant dépourvu de discernement, mais l'individu sujet à démence, a eu lieu. En effet, l'arrêt l'arrêt Trichart (Civ 2e, 18 décembre 1964) marque une évolution notable indiquant un déplacement du curseur quant à l'appréciation du gardien, appréciation

aussi d'un contrôle conjoint, lorsque plusieurs personnes agissent de concert en déterminant ensemble les décisions prises en assemblée générale. Pour les sociétés cotées, la loi impose de déclarer les franchissements de certains seuils au capital (28) , dès la détention d'un vingtième du capital. De surcroît, la loi prévoit des présomptions d'action de concert dans certaines hypothèses, et notamment entre une société et les sociétés qu'elle contrôle (29) . Cependant, la notion de groupe reste encore

nécessité d'un congé ou d'une demande de renouvellement pour mettre fin  un bail commercial – Le droit commun du louage dispose que le bail  durée déterminée prend fin  son échéance contractuelle sans que les parties aient besoin de donner congé (C. civ., art. 1737). Le droit spécifique des baux commerciaux, prévoit une dérogation, puisque l'article L. 145-9 du Code de commerce précise que ces contrats “ne cessent que par l'effet d'un congé” ou encore par celui d'une demande de renouvellement du locataire

sa faute. En d’autres termes le gardien de la chose ne peut se dégager de sa responsabilité en démontrant son absence de faute, il doit alléguer d’un cas fortuit ou de force majeure. La jurisprudence a fixé un cap stable à partir de l'arrêt du 13 février 1930, Jand'heur. L'intérêt du sujet est sujet est aisément perceptible, Force sera alors de constater, I. L'admission du principe général de la responsabilité du fait des choses Dans les décisions

examinerons ensuite, de manière plus théorique, le recours contributoire dont dispose la S.A. AGF contre la S.A. Fortis Banque (Chapitre II – Obligation in solidum : recours contributoire de l’assureur entre coobligés in solidum (art. 1213 à 1314 C. civ)). Chapitre I – Subrogation de l’assureur Après avoir examiner le fondement de la subrogation dans le cadre du droit des assurances (Section I – Le fondement), nous nous attarderons sur les conditions à remplir (Section II – Conditions). Nous