Civ 2ème 29 Avril 1998

2EME PARTIE : LA RESPONSABILITE DELICTUELLE CHAPITRE 1 : La responsabilité du fait personnel Le 1er texte qui ouvre la responsabilité délictuelle est l’article 1382 du C.civ. Ce texte pose une règle de responsabilité du fait personnel, une responsabilité qui est subjective, càd fondée sur la faute, et en substance il dit la chose suivante : « la personne qui commet une faute doit indemniser la victime du préjudice causé du fait de cette faute ». Ce texte est ensuite complété par l’article 1383

victime ne dispose d’aucun choix sur la responsabilité à choisir : on ne peut se prévaloir contre le débiteur d’une obligation, quand bien même il y aurait intérêt des règles de la responsabilité délictuelle. (1ère chambre civile, 4 nov. 1992, Bull. Civ. 1ère Partie, n°276). Il est devenu classique de parler de la crise de la responsabilité délictuelle. Cette crise importe peu. Trois tendances principales méritent d’être relevées. La responsabilité civile depuis le code civil s’appuie sur une pierre

(A.), Les nourritures terrestres, Paris, Gallimard, Folio, 1897 COOPER (D.), Mort de la famille, Seuil, 1975 3 BACH-IGNASSE (G.), Familles et homosexualités, in Homosexualités et droit sous la direction de Daniel Borrillo, PUF, Les voies du droit, 1998 3 solidarité (PACS)4. Mais récemment, certains de ces couples ont revendiqué le droit de consacrer leur union dans un cadre plus stable et plus protecteur : le mariage. Militant depuis une dizaine d’années pour le droit à être parents, les homosexuels

autour de la notion des droits dont la perte par la faute du créancier est susceptible de décharge par la caution : - conditions du bénéfice de subrogation 3 conditions Préjudice+ faute exclusive du créancier+ perte d'un droit « préférentiel » : civ 1ère : erreur d'inscription d'un warrant agricol : perte de droit caractérisée : interprétation stricte Ensuite interprétation droit préférentiel plus largement, droit de rétention = aussi droit au sens de l'art 2314 = cass com 25 Novembre 1997 +

vie commune. La demande de divorce est unilatérale. L’époux qui intente une telle action doit démontrer l’existence d’une faute ayant les caractéristiques suivantes : - une violation d’un devoir ou d’une obligation du mariage (art. 212 à 226 C. civ.) - une violation grave ou renouvelée - une violation imputable à son conjoint (les manquements involontaires ne sont pas pris en compte) - une faute rendant intolérable le maintien de la vie commune. Or, en l'espèce Mme Bardin ne fait état d'aucun

Il ne sera restauré que par la loi Naquet du 27 juillet 1884 qui restreignit également les cas de divorce. Cette restriction fut accentuée par l'acte dit loi du 22 avril 1941 (validé en 1945) qui, de surcroît, interdit tout divorce, après le mariage, pendant un délai de trois ans. Ce délai fut ensuite supprimé par l'ordonnance du 12 avril 1945.  La réforme en profondeur du divorce a surtout été réalisée par la très importante loi du 11 juillet 1975 qui a instauré divers cas de divorce alors que

d'identification de la personne : le nom désigne, le domicile situe. Trois observations liminaires sur ce rattachement par le domicile. - 1ère observation : Le principe selon lequel toute personne doit être rattachée à un lieu est posé par l'art. 102 C. civ.. Celui-ci énonce, en effet, que "Le domicile de tout français, quant à l'exercice de ses droits civils, est au lieu où ...". Toute personne (au moins tout citoyen français) a donc obligatoirement, à tout moment, un domicile, et ne peut avoir, à un

INDIFFÉRENTES ________________________________________ 3 Civ. 1ère, 13 février 2001 : erreur sur les motifs ......................................................... 4 Com., 18 février 1997 : erreur sur la valeur ................................................................ 5 2. L'ERREUR INEXCUSABLE _____________________________________________ 6 Civ.1ère, 16 décembre 1964 : l’erreur grossière est inexcusable.................................. 6 Civ.3ème, 21 février 2001 : le dol chasse l’inexcusable

d’accidents, même lorsqu’elles sont transportées en vertu d’un contrat. Par conséquent, ce régime particulier d’indemnisation adopte un régime général d’application, indifférent au statut de tiers ou de partie de la victime. Par ailleurs, la loi de 1998 relative à l’indemnisation pour des produits défectueux organise une responsabilité spéciale pour les fabricants de produits, qui s’applique que le producteur soit ou non lié à la victime par un contrat : on voit bien que la volonté du législateur

BULLETIN OFFICIEL DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS Circulaire du 6 avril 2012 présentant les tableaux récapitulatifs des formules de mentions apposées en marge des actes de l'état civil NOR : JUSC1204252C Le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, à Pour attribution Monsieur le procureur général près la Cour de cassation ; Mesdames et Messieurs les procureurs généraux près les cours d’appel; et le procureur près le tribunal supérieur d’appel. Pour information Monsieur