Claude Lefort La Logique Totalitaire

qui n’est peut-être pas celui qui représente le totalitarisme au mieux. Lors de son discourt du 22 juin 1925, il évoque sa féroce volonté totalitaire, terme nouveau dans le vocabulaire de l’époque et il sera théorisé par le grand philosophe fasciste italien, Giovanni Gentile, qui sera le philosophe du régime et qui développera la théorie de l’ « état totalitaire ». Il sera reprit ensuite dans les revues américaines et particulièrement après la guerre, par différents auteurs. En France, il sera évoqué

Allemagne et en URSS. Le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité[1]. » L'expression vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement

lisez un « bon article ». Le totalitarisme est l'un des trois grands types de à la totalité[1] . » L'expression vient du fait qu'il ne s’agit pas seulement de contrôler l'activité des personnes, comme le ferait une dictature classique. Le régime totalitaire va au-delà en tentant de s’immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement

C. La vision Marxiste de l'opposition entre droits des libéraux (1789) et droits des communistes et des socialistes (1848) Dans La question juive, Marx se lance dans une critique radicale des droits de liberté de 1789. Bien qu'intéressante et logique son analyse est pourtant fausse: Pour Marx, l'Etat Bourgeois est un système politique idéologique dont la finalité est de maintenir les intérêts de la classe dominante. Marx va regarder la Déclaration de 1789 comme une émanation de cet État et va

mais font confiance aux hommes pour se les donner eux-mêmes en collaborant dans des tâches communes. Pour réaliser un projet commun, il faut en effet s'assujettir à des règles qui permettent la collaboration et la réussite du projet. C'est toute la logique des associations. C'est ainsi que Proudhon, par exemple, a proposé un système de société mutualiste qui s'organise horizontalement sans aucune espèce d'autorité tutélaire comme l'Etat. Pourquoi tenir absolument à la forme de l'autorité des chefs plutôt

l'addition des volontés particulière, ce n'est pas non plus la volonté de tous, mais c'est la volonté du tout en tant qu'il est un. Et cette volonté générale c'est de vouloir la conversation et le bien être du tout et de chaque partie du tout. Sa logique à cette volonté c'est la conservation du peuple et de chaque partie du tout (du peuple). Alors, la volonté générale est toujours bonne, car on ne peut pas se vouloir de mal à sois-même. Les lois, qui sont l'expression de la volonté générale ne peuvent

République, livre VI. Tocqueville (1805-1859), De la démocratie en Amérique. Lectures complémentaires Louis Dumont, « Introduction », in Homo Hierarchicus, Essai sur le système des castes, Paris, Gallimard 1966, p 13-35. Karl Popper, « La justice totalitaire » in La société ouverte et ses ennemis, Tome 1, L’ascendant de Platon, Paris, Seuil, 1979, p. 79. Bernard Manin, Les deux libéralismes, marché et contre-pouvoirs, Intervention, 1984. Séance n° 4 : L’homme, animal politique chez Aristote (19

vient de l'italien « fascio » (« faisceau »), (emblème de l'autorité romaine) repris vers 1919 par les milices squadristes de Mussolini, qui avaient initialement groupé des anciens combattants déçus et épris d'ordre. Il se définit lui-même comme « totalitaire », et peut se résumer par une formule de Mussolini : « Tout par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État ! ». Au sens le plus strict, il désigne donc le régime de Benito Mussolini. Si historiquement le nazisme apparaît proche du fascisme

réglementer la science. Pour Heidegger, il s’agit d’un vain dessein car nous sommes sous l’empire de la science, elle est notre destin donc notre liberté est illusoire. Cependant, les gouvernements fondés sur la science sont également des gouvernements totalitaires : le communiste fondé sur la science de l’histoire, sur le matérialisme historique ou le nazisme fondé sur les lois de la nature humaine. En clair, il n’y a pas de science de ce qui est bon pour les hommes, c’est aux hommes de l’inventer et de

à l’autorité, Paris, Calmann-Lévy, 1974. Milgram S., 1974, Soumission à l’autorité, Paris, Calmann-Lévy.http://www.santementale.be/dossier/ConformismeMilgram.asp Section 2. Principes de la démocratie représentative Arendt Hannah, Le système totalitaire, (1951), Paris, Seuil, coll. Points, 1972 Avril P., La Ve République. Histoire politique et constitutionnelle, Paris, PUF, 1994. Berstein S., Démocraties, régimes autoritaires et totalitarisme au XXè siècle, Paris, Hachette, 1992, 251 p. Burdeau