Claude Lévi-Strauss

même dans nos sociétés aujourd’hui, l’homme est incapable de totalement se contrôler et les guerres persistent toujours. De plus, il y a une forte tendance d’une culture ou société à rejeter les autres cultures étrangères et éloignées. Claude Lévi-Strauss, dans Race et histoire, reprend la question du racisme et du rejet de l’inconnu, « L’attitude la plus ancienne et qui tend à réapparaître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement

hommes et donnent sens à leur action. La religion, les idéologies ou les utopies politiques fournissent des croyances communes qui structurent le lien social. L'analyse des mythes et des religions Des anthropologues comme Marcel Griaule, Claude Lévi-Strauss ou Roger Bastide, ont cherché à repérer des structures universelles de l'imaginaire. Mircea Eliade et Roger Caillois comptent parmi ceux qui, avec Gilbert Durand, ont cherché à systématiser cette démarche. • Mircea Eliade (1907-1986)

constitutive de l’être humain. Mais cette part de lui-même permet également et en premier lieu à l’Homme de survivre. La société humaine est basée sur de nombreuses règles. Parmi elles, nous pourrions citer la prohibition de l’inceste. Selon Claude Lévi-Strauss, c’est sur cet interdit fondamental que reposerait toute société humaine au sens où, sans cet interdit, la société n’aurait jamais pu se construire. En effet, l’échange de femmes entre différentes familles a permis que ces familles ne restent

VJ N 320 L578r LEVI- STRAUSS RACE AND HISTORY THE LIBRARY OF THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA LOS ANGELES IE RACE QUESTION IN MODERN SCIENCE M^4J mOll^JSJL by CLAUDE LEVI-STRAUSS I lOU In I he same series: Race and Culture by Michel Lkiris. 46 pp. liacc and Psychology by Otto Klineberg. 39 ]ip. Race and Biology by Leslie C. Dunn. 48 pp. Racial Myths by Juan Comas. 51 pp. The Roots of Prejudice by Arnold M. Rosi:. 41 pp. In preparation: Race

« Observateur, analyste et classificateur incomparable, Radcliffe-Brown déçoit souvent lorsqu'il se veut théoricien », écrit Lévi-Strauss dans Anthropologie structurale 1, et cette déclaration est significative des liens qui attachent, au fondateur du structuralisme, son successeur et critique le plus éminent. Il semble, à la lecture des textes consacrés par Lévi-Strauss à Radcliffe-Brown, qui s'échelonnent sur près de vingt années, que s'établissent entre les deux maîtres de l'anthropologie une

Chapitre 2. Ce qui se joue dans « la sphère privée » : le genre entre anthropologie de la parenté, sociologie de la famille, sociologie de la sexualité. Bibliographie : Segalen Martine, Sociologie de la famille, Armand Colin. Kaufmann Jean-Claude, La trame conjugale. Analyse du couple par son linge, Nathan, Paris, 1992 Bozon Michel, Héran François, La formation du couple. Textes essentiels pour la sociologie de la famille, La Découverte, coll. "Grands Repères Classiques", mai 2006.

ses études à l’Ecole normale supérieure de Saint Cloud où il étudie la philosophie, la psychologie et les Lettres Modernes. Il travaille ensuite à l’Ecole pratique des hautes études comme maitre-assistant, aux côtés de Fernand Braudel puis de Claude Lévi-Strauss, et y devient plus tard directeur d’étude. En 1975, il est nommé directeur de l’école des hautes études en science sociale (EHESS), et 20 ans plus tard, il crée le centre de recherche et documentation sur l’Océanie. C’est dans les années 90

MANIFESTATIONS ET CONSEQUENCES DE L’ETHNOCENTRISME 12 CONCLUSION 14 introduction • Qu’est-ce que l’ethnocentrisme ? L’ethnocentrisme peut se définir de plusieurs manières, voici une définition inspiré de Claude Lévi-Strauss : "C'est la tendance à répudier toutes les manifestations culturelles et les comportements éloignés de ceux auxquels nous nous identifions." Une autre définition, tirée du dictionnaire : « Comportement social et attitude inconsciemment

les plus avancées, la vente d’objet s’est par la suite complexifiée avec l’arrivée de nouveaux systèmes de paiement, tels les chèques ou les cartes bancaires. Mais les biens matériels sont loin d’être les seuls objets d’échange. En effet, Claude Lévi-Strauss a montré que la communication était la base de toute l’anthropologie et expliquait l’apparition de nombreuses institutions sociales. Les échanges sont spécifiquement humains dès lors qu’ils reposent sur une réciprocité et qu’ils sont l’occasion

jugeaient que toutes les autres cultures étaient inférieures à la leur : selon les Grecs, être humain signifiait être Grec. Les autres, « les barbares » étaient en quelque sorte des sous humains. On peut relever ici, la notion d’ethnocentrisme. Claude Lévi-Strauss, anthropologue français, définit cette notion comme ceci : « c’est la tendance à répudier toutes les manifestations culturelles et les comportements éloignés de ceux auxquels nous nous identifions ». Donc la vision ethnocentriste que les individus