Claude Lévi-Strauss

ou réadapte des mythes antérieurs. À sa suite, d'autres philosophes ou certains auteurs de discours argumentatifs ont, eux aussi, eu recours au mythe, dans un même emploi. Dans son essai Anthropologie structurale, l'anthropologue français Claude Lévi-Strauss, offre cet avis (1958/74 - 231): "Un mythe se rapporte toujours à des événements passés avant la création du monde […] ou […] pendant les premiers âges […] en tout cas […] il y a longtemps […]. Mais la valeur intrinsèque attribuée au mythe provient

que de degrés ? L’ethnologie - la discipline qui étudie les mœurs, coutumes, modes de vie et institutions, propres aux sociétés humaines primitives – insiste, elle, sur la différence radicale entre sociétés animales et sociétés humaines. Claude Lévi-Strauss signale que seules les familles humaines interdisent les rapports de procréation entre membres d’une même famille : la prohibition de l’inceste caractérise ainsi la société de type « homme ». Cette prohibition est-elle universelle ? La philosophie

vivaient là bas été considérées comme inférieur à cause de leurs cultures différentes de celle par exemple des espagnols. Cette acte est longuement argumenté dans La controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière mais ce thème a aussi été abordé dans Anthropologie structurale II de Claude Lévi-Strauss, il a écrit ces phrases qui peuvent faire réfléchir beaucoup de personne : "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie" mais aussi "La notion d'humanité, englobant, sans distinction

incontrôlable, contre laquelle les différents interdits mettent en place un ordre : à la nature, d’abord synonyme de désordre latent et toujours menaçant, s’oppose l’ordre de la culture. L’interdit de l’inceste... L’anthropologie contemporaine (Claude Lévi-Strauss) considère que l’élément inaugural de la culture est la prohibition de l’inceste, qui interdit les relations sexuelles avec les personnes considérées comme parentes (dans la société occidentale, il y aurait inceste en cas de relations sexuelles

avec le rituel, avec la loi ou la costume ». En outre, comme Dumézil dira plus tard en Du mythe au roman, reconstituer un mythe en partant de sa carrière littéraire est difficile parce que ici « la narration est devenue une fin en soi ». C. Lévi-Strauss est encore plus radical : il juge la littérature vraiment une dégradation du mythe, « dernier murmure de la structure expirante » où on peut cerner seulement des épaves isolés et à ce propos, dans L’origine des matières de table, il affirme par

les mains n’est pas sauvage, plusieurs études montrent que cela permet aux enfants de prévenir un surpoids, et que certains serait enclins à manger sainement en grandissant mais bien plus, il facilite la digestion chez l’adulte. Comme le dit Claude Lévi-Strauss : « le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie » Les valeurs sont différentes selon les cultures et les régions, un certain mode de vie est parce qu’étant la réponse humaine pour son adaptation au sein du milieu dans lequel il

Analyser l'ethnocentrisme. -Que suggère ces jugements? -Ces indigènes n'ont pas d'âmes car l'âme est blanche? -Ils vivent et dansent comme des bêtes - Ils n'ont pas de raison car ils utilisent la magie. Lectures incontournables: Claude Lévi Strauss, Race et histoire, Denoël, Coll. Médiations pages 19 à 22. 2) La pluralité des cultures n'est-elle pas le signe éclatant de l'humanité comme ensemble de personnes susceptibles d'exercer leur liberté, "leur pouvoir natal" leur créativité

différents et pourtant humains et dignes de respect : « le Tahitien est ton frère », « Vous êtes deux enfants de la nature », « Nous avons respecté notre image en toi ». Or, telle est la définition de l’homme civilisé selon le célèbre anthropologue Claude Lévi-Strauss : « le barbare, c’est celui qui croit à la barbarie », écrit-il, ce que reprenait déjà Montaigne à propos des cannibales. Il imagine d’ailleurs deux fois un possible retournement de la situation : « Si un Tahitien débarquait un jour sur vos

La diversité des cultures : L’apport de l’ethnologie De même qu’il n’y a pas une forme de culture à privilégier dans les acquis de chacun, il n’existe pas une culture meilleure qu’une autre. C’est ce que montre en particulier l’ethnologue Claude Lévi-Strauss qui étudie diverses civilisations, souligne leur diversité et l’absence d’échelle de valeur qui puisse permettre de les juger. Dire que la culture s’oppose à la nature, c’est supposer un état de nature que l’on pourrait constater dans les faits

de ce qui est culturel, « nos inventions » ?Ne sommes nous pas nous-mêmes avant tout des êtres naturels [enjeu :définir la nature humaine, ce qu’il y’a de naturel et ce qu’il y’a de culturel en l’homme] ? En 1952, à la demande de l’UNESCO, Claude Lévi-Strauss écrit une brochure sur le thème du racisme dans le monde qu’il nomme Race et Histoire ;mais loin de s’en tenir à un état général du racisme dans le monde, il fait émerger quelques quatre cents ans après la rédaction des Essais ces questions