Coercition étatique

et dans l'ordre externe (au niveau national, et international). N'importe quelle institution, organisation, ou autorité publique, n'est pas assimilable à l'Etat. L'Etat suppose un ordre juridique. Il peut supposer un centre et des niveaux infra-étatiques, c'est-à-dire différentes collectivités territoriales, ou locales. L'Etat est donc un tout. Mais c'est aussi le haut par rapport à ces collectivités, cela peut supposer une répartition des compétences, sinon une délégation du pouvoir. Pour cerner

Introduction à la science politique Travaux dirigés Séance 2 : La légitimation Documents de travail ‐ Jacques LAGROYE, Bastien FRANCOIS, Frédéric SAWICKI (dir.), « Ordre accepté et ordre souhaité », in Sociologie politique, Paris, Presses de Sciences Po / Dalloz, 2006 (5e éd.), p. 435-448. - Marc VALERI, « Autoritarisme et stratégies de légitimation dans le Golfe Persique à l’heure du printemps arabe », Revue Internationale de Politique Comparée, vol. 19, n.4, 2012, p. 111-133

l’empereur perd son pouvoir. Le pouvoir centralisé de l’empire est fragmenté. On s’assure la loyauté des vassaux en leur donnant une part du gâteau. Le pouvoir, dont celui d’exercer la coercition, est fragmenté et partagé au sein d’une classe de nobles, qui se constituent en une classe de chevaliers en mesure d’exercer une coercition directe sur les paysans travaillant sur leur seigneurie. Perry Anderson caractérise le féodalisme comme un mode de production issu de la rencontre du mode de production esclavagiste

l'arbitraire du Prince en matière économique n'étant pas du libéralisme. Il faut aussi noter que le patronat dans une société social-démocrate n'est pas spécialement libéral : il ne recherche que son intérêt, et il ne se prive pas d'utiliser la contrainte étatique et ses accointances avec la haute fonction publique pour sauvegarder ses privilèges ou ses monopoles à l'encontre de ses concurrents. Soulignons également que le libéralisme va bien au-delà du simple domaine économique, son domaine étant en réalité

Extrême Orient il y a plus de réticence à l’égard du droit, car pour eux la régulation de la société par les mœurs est préférable et le recours au droit est un signe d’échec sur le plan des relations humaines. C’est donc la recherche de la coercition étatique, caractérisant la règle de droit, qui conduit à se poser une question ; le législateur est-il entièrement libre de créer la règle de droit selon son souhait ? C’est alors en répondant à cette question que l’on trouve une opposition entre deux

parle d’injonction quand l’autorité a la possibilité de punir celui ou celle qui n’adopterait pas le comportement demandé. Le pouvoir d’injonction suppose pour fonctionner que la sanction soit crédible. La crédibilité de la sanction dépend de la coercition mais aussi de sa mise en œuvre ; si elles ne sont pas crédibles, pas misent en œuvre, pouvoir d’injonction ne marche pas. L’influence contrairement à elle l’injonction repose sur la contrainte alors que l’influence sur la sanction positive, l’incitation

Est-ce à dire que nous serions incapables de nous entendre entre nous à plus petite échelle ? Ne sommes-nous pas tous des êtres capables d'entendre raison et de nous organiser de manière autonome sans la tutelle, somme toute oppressante, de la machine étatique ? Après tout, des sociétés sans État sont possibles, ainsi que le montre l'ethnologue Pierre Clastres. Mieux même, il semblerait que ces sociétés dites « primitives » ne soient pas tant des sociétés sans État que des « sociétés contre l'État »,

L’APPORT D’APTER À L’ANALYSE DU SYSTÈME POLITIQUE David Apter met en exergue dans son analyse systémique du système politique la relation entre communication et coercition. Il considère que chaque système politique a deux impératifs importants : celui d’établir la communication entre lui et son environnement et celui du monopole de la coercition. Le système doit établir un certain équilibre entre ces deux éléments qui sont contradictoires. En effet, un système extrêmement coercitif va induire une rupture

contestable de l’idée d’absence de coercition dans les sociétés amérindiennes étudiées par Clastres et plus largement dans les sociétés traditionnelles. Lapierre réfute la rhétorique dualiste de Clastres (sociétés coercitives/sociétés non coercitives, etc.). Il conteste l’idée selon laquelle les sociétés amérindiennes seraient des sociétés d’abondance et de loisirs, par essence égalitaire, dénuées de toute stratification sociale, comme de toutes formes de coercition et de violence, de domination et

futur, il y ait d’autres formes d’organisations politiques. Ex : l’UE = « objet politique non identifié », car présente des caractéristiques originales qui ne rentre pas dans la formule des institutions. I) Les grandes caractéristiques du phénomène étatique 1 L’Etat comme institution monopolistique L’Etat s’est constitué, dans les sociétés occidentales, à partir d’un certain nombre de monopoles, c’est-à-dire des activités que seul l’Etat peut exercer ; des ressources dont il est le seul à pouvoir