Cohabitation Giscard Et Chirac

institutions. En fait, seules les différentes expériences de cohabitation vont démentir cette tendance présidentialiste du régime. Cette prééminence présidentielle va s’exercer aussi sur la personne du premier ministre et sur l’Assemblée Nationale elle-même. Dans le fonctionnement normal du régime, le fait majoritaire va envoyer à l’Assemblée Nationale des majorités parlementaires qui sont fidèles au président de la République. Mais en cas de cohabitation, (le président est d’une couleur politique et la majorité

Pompidou meurt en 1974, il ne va pas jusqu'à la fin de son mandat. C'est Valéry Giscard d'Estaing qui est élu et cette élection constitue un nouveau pas dans la dédegaullisation du pays. En effet, pour la 1ère fois, la présidence appartient à quelqu'un qui n'est pas membre de la famille gaulliste. C'est une période de gouvernement au centre qui s'ouvre. c-Le gouvernement du centre (1974-1981) Avec VGDE (Valéry Giscard d'Estaing), c'est la majorité du centre qui entre dans la majorité Ptielle.

présidentielle pendant des périodes particulièrement longues – 14 ans pour François Mitterrand, 12 ans pour Jacques Chirac. Le passage au quinquennat en 2000, s’il laissait imaginer des périodes de règne moins longues, a pourtant renforcer d’une certaine manière le pouvoir présidentiel dans la mesure où le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral ont affaiblit les « chances » de cohabitation, renforçant encore davantage la tradition monarchique. Les prérogatives les plus importantes et sans doutes

Pompidou tout en correspondant principalement au mandat du Président Giscard d’Estaing (1974-81). Elle se caractérise par une volonté d’apaisement et d’ouverture (respect des échéances électorales ; pas d’appel au peuple (mandat VGE) ; « statut de l’opposition »). De même, ralliement de partis libéraux ou conservateurs anti gaullistes, et influence plus forte sur le pouvoir des milieux d’affaires. La phase des alternances et des cohabitations est beaucoup plus longue (1981-2002). L’alternance de 1981 (élection

renverser puisqu’il demeure irresponsable politiquement. Ainsi, la lecture présidentialiste gaullienne est ancrée dans la pratique constitutionnelle après 1962, et cette pratique s’encra durablement puisque ses successeurs Georges Pompidou, Valéry Giscard d’Estaing et Mitterrand ne se sont pas cachés d’avoir une lecture présidentialiste du régime, Georges Pompidou déclara dans son ouvrage intitulé Le nœud gordien : « Notre Constitution, modifiée par le référendum qui a institué l’élection du Président

elle est fortement atténuée dans certaines circonstances, notamment en période dite de « cohabitation ». Cette primauté se manifeste dans le statut réservé par le droit constitutionnel au président et par variété, et l’importance de ses compétences. La question qui se pose à nous est de savoir si les prérogatives présidentielles demeurent les mêmes durant une période majoritaire et une période de cohabitation ? Les prérogatives présidentielles en période majoritaire constituera la première grande

République française 21 mai 1981 – 17 mai 1995 (13 ans, 11 mois et 26 jours) Élection 10 mai 1981 Réélection 8 mai 1988 Premier ministre Pierre Mauroy Laurent Fabius Jacques Chirac Michel Rocard Édith Cresson Pierre Bérégovoy Édouard Balladur Prédécesseur Valéry Giscard d'Estaing Successeur Jacques Chirac Premier secrétaire du Parti socialiste 16 juin 1971 – 24 janvier 1981 Prédécesseur Alain Savary Successeur Lionel Jospin Député de la 3e circonscription de la Nièvre 6 décembre

Responsabilité pénale et politique du président de la republique Ex : ref de De gaulle 1969 quitte la président Les autres président ne tiennent pas compte de cette responsabilité. Giscard en 1978 affirme qu’il ne dénoncera pas en cas de défaite au législative. Mitterrand accepte cohabitation de 1986 et nomme Chirac premier ministre. Chirac qui dissous l’AN de 1997 en voulant renforcer sa légitimité et perd et victoire socialiste avec Jospin premier ministre. Referendum sur la ratification du traité pour l’europe

| |Valéry Giscard D’Estaing |1926 - |1974 -1981 | |Mitterrand |1916 - 1996 |1981 - 1988 | |Mitterrand |1916 - 1996 |1988 - 1995 | |Chirac |1932

référendum sur ce sujet après son élection, J Chirac y étai alors formellement opposé. L. Jospin n’étant pas élu, pas de référendum. En 1999 J. Chirac réitère sa position en déclarant  « qu’il serait une erreur ». Ce sera finalement en mai 2000, sur la proposition de loi de V. Giscard d’Estaing que le quinquennat sera lut en assemblée. Est proposé un quinquennat renouvelable une seule fois. L. Jospin se déclare en faveur de la proposition, et le 5 juin 2000 J. Chirac annonce la tenue d’un référendum le 24