Comment Les Auteurs Construisent Ils Leur Personnage

notations descriptives au récit nous « jetant » d’emblée dans une rue parisienne pour y voir évoluer celui dont on suppose d’emblée qu’il est ce Bel Ami annoncé par le titre. On y suit le personnage dans une rue pleine de monde : le narrateur nous offre ainsi une scène d’une grande banalité. (Problématique : comment Maupassant parvient-il à travers cette déambulation totalement anodine à susciter l’intérêt de son lecteur ? I-Un incipit de roman réaliste marqué par un certain dynamisme Maupassant

impose. Le contexte c’est ce qui est dit, comment cela est dit et par qui cela est dit dans le texte. Champ lexical : Tous les termes lus en dénotation et se regroupant autour d’une même notion afin de mettre en relief une idée. Pour cerner le Champ lexical, il faut le replacer dans le contexte du texte, c’est-à-dire l’explorer en connotation. Description : Définition : Montrer quelque chose, quelqu’un (un personnage) Particularité :

théâtre, simple illusion, ou concentré de vérité ? Un personnage dans La Répétition d’Anouilh prononce cette phrase « Le naturel, le vrai, celui du théâtre, est la chose la moins naturelle du monde. […] N’allez pas croire qu’il suffit de retrouver le ton de la vie. […] C’est joli, la vie, mais cela n’a pas de forme. L’art a pour objet de lui en donner une précisément et de faire, par tous les artifices possibles, plus vrai que le vrai. » Comment alors le théâtre peut être à la fois « la chose la moins

Pour qui? » Jean Cordelier, Madame de Sévigné par elle-mêmea) Absence de publication- pas d’intention de l’autrice de publier ses lettres, l’ont étés de manière posthume => mais d’après définition d’auteur donnée du Furetière en 1690, auteur = celui qui se fait imprimer, et Sévigné serait alors pas à proprement parler une autriceb) Une histoire éditoriale complexe- histoire litt retient d’abord les lettres de son cousin Bussy-Rabutin, faudra attendre 1698 pour qu’on s’intéresse à celles

cette triangulation génère du jeu et des indéterminations car c’est la vie fantasmatique du spectateur qui nourrit la scène, jusque dans la façon dont le spectateur lui-même investit le devenir du personnage qui compte pour lui. En somme, le spectateur non seulement prend du plaisir mais s’émancipe, en puisant à la scène de l’énergie vitale pour son imaginaire et en nourrissant la scène théâtrale de son investissement imaginaire, le point de rencontre

nous imaginons plus facilement les sensations qui nous ont coûté plus d'efforts. Dans les sensations du goût et de l'odorat, nous sommes bien moins actifs que dans les autres. Voilà pourquoi nous les imaginons malaisément. Cela explique du même coup comment certaines personnes peuvent développer cette imagination; c'est qu'elles mettent dans ce sens une plus grande somme d'activité. 2. Imagination comme faculté de combinaison. C'est un intermédiaire entre les deux formes extrêmes de l'imagination. Dans

avoir une image précise en tête des personnages ou de l’environnement. Le lecteur réagit aussi aux caractéristiques formelles comme l’impact esthétique. Il établit aussi des liens de causalité entres les évènements et les actions des personnages (cohérence mimétique). Il re-scénarise aussi des éléments de l’intrigue à partir de son propre imaginaire, une activité fantasmatique. Le lecteur porte aussi des jugements sur l’action et la motivation des personnages (réaction axiologique).L’axiologie c’est

|Date | | |1937 | |Auteur Véra Mouchina Riga 1889- 1953 Moscou (nationalité russe) | | |Mots-clés :

théâtre occidental et limite énormément les possibilités de mise en scène. Nous verrons ensuite que cette apparente suprématie de la parole cache une grande diversité de moyens pour mettre en place une intrigue cohérente. Finalement, nous présenterons comment le théâtre dépasse ces simples contradictions, par toute la richesse qu’il nous offre. Un théâtre se limitant à la parole 1 Un spectacle avant tout oral Argument 1 : Il n’existe pas de théâtre muet. Un spectacle sans paroles est

de bruit dans ces nouveaux théâtres, les auteurs vont moins écrire). Les romains préféraient au début les spectacles ouverts. Il y a eu très tôt des pièces de comédiens italiens qui jouaient sur des tréteaux provisoires. Ces pièces se transmettaient oralement. Donc, de plus en plus de vraies tragédies d’inspiration grecque vont être jouées à Rome. Il s’agit en fait de plagiat, même si les romains conservent des caractères latins, dont les personnages :  Maccus : l’imbécile  Dossemus : le