Comment Réprimer La Passion Même La Plus Faible Rousseau

Jean-Jacques Rousseau Lettres écrites de la montagne (1764) La Gaya Scienza, © février 2012 1 Table des matières Première partie .............................................................. 4 Avertissement .................................................................. 4 Première lettre ................................................................. 5 Seconde lettre ................................................................ 37 Lettre troisième...................................

et représentation est tout sauf évident . L’idée centrale est très simple. La démocratie n’a pas toujours été et n’est pas nécessairement représentative. La démocratie et la représentation n’ont pas toujours été pensées comme allant de paire et ont même initialement été pensées comme incompatibles. En réalité les notions de représentation et de délégation au moins dans l’espace politique sont des notions qui n’apparaissent qu’avec les révolutions modernes (Américaine et Français) On va donc faire

bien comme la norme suprême de l’existence humaine et le critère à l’aune duquel les hommes doivent évaluer leurs actions – et plus généralement leur vie. En d’autres termes, la morale (et la philosophie morale) définit plus ou moins explicitement, plus ou moins positivement un modèle de vie humaine. Quel rapport existe-t-il entre les devoirs moraux et le bien lui-même ? Comme le bien est la norme de l’existence, il faut donc que toutes les actions constitutives d’une vie lui soient conformes.

| | | |Jean-Jacques ROUSSEAU (1762) | |

consubstantiel à l’homme dès son origine, et peut même servir de critère de l’humanité : on a pu faire commencer l’humanité avec les premiers cultes des morts. C’est donc l’universalité du phénomène qui s’impose à première vue : on ne connaît guère de société sans religion. Mais l’universalité de la religion est problématique, puisqu’il existe des individus irréligieux, agnostiques ou athées, et même, depuis l’époque moderne, des sociétés laïques. De plus, l’universalité du phénomène religieux dissimule

du droit et sa compréhension, ils ont bêtement opposés la technique à la science. Ils ont par la suite complètement oublié la science et ont privilégiés la technique : on forme des techniciens, ce sont de simples exécutants. Quelques 1oaine d’années plus tard le droit s’inscrit comme étant une vraie discipline. Nos institutions ont varié au cours du tps (cause : évolution politique, idées et pratiques religieuses). Dans notre pays on change de régime et de constitution très svt. Plan : • nature du

époque par sa présence latente et devrait bientôt s'imposer comme la question vitale de l'avenir. ( ... ) Je considère l'utilité comme le critère absolu dans toutes les questions éthiques ; mais ici l'utilité doit être prise dans son sens le plus large : se fonder sur les intérêts permanents de l’homme en tant qu'être susceptible de progrès. Je soutiens que ces intérêts autorisent la sujétion de la spontanéité individuelle à un contrôle extérieur uniquement pour les actions de chacun qui touchent

tout uniment une description exacte et scientifique d'une sorte de folie très rare en France. L'empire des convenances, qui s'accroît tous les jours, plus encore par l'effet de la crainte du ridicule qu'à cause de la pureté de nos mœurs, a fait du mot qui sert de titre à cet ouvrage une parole qu'on évite de prononcer toute seule, et qui peut même sembler choquante. J'ai été forcé d'en faire usage, mais l'austérité scientifique du langage me met, je pense, à l'abri de tout reproche à cet égard.

notre époque par sa présence latente et devrait bientôt s'imposer comme la question vitale de l'avenir. ( ... ) Je considère l'utilité comme le critère absolu dans toutes les questions éthiques ; mais ici l'utilité doit être prise dans son sens le plus large : se fonder sur les intérêts permanents de l’homme en tant qu'être susceptible de progrès. Je soutiens que ces intérêts autorisent la sujétion de la spontanéité individuelle à un contrôle extérieur uniquement pour les actions de chacun qui

inégalitaires. L’impôt est essentiellement payé par les paysans ; les élites sont fondées sur la naissance et non sur le talent et la fortune.Les principales bénéficiaires de ce système sont le clergé et la noblesse. Ils ne paient pas d’impôts. De plus, le clergé a ses propres tribunaux et les nobles ont droit à un traitement particulier de la justice royale. Les nobles sont les seuls à porter l’épée. La division de la société en trois ordres, héritée du Moyen Age, est considérée comme voulue par