Commentaire Sur La Féodalité

582). Justinien ordonne qu’on ne tienne compte que du corpus. C’est le corpus qui dit le droit. Il en interdit toute interprétation car l’interprétation du droit est déjà présente dans le digest. Il interdit tout discussion mais également tout commentaire. Il a le sentiment d’avoir produit un ensemble de texte parfait. Ce corpus est vraiment un monument du droit romain. Le corpus marque l’apogée du droit romain. Ce qui ressort du texte c’est ‘idée que la volonté impériale fait le droit. On finit

de commandements est le Ban : le pouvoir de commander, et cela va donner la notion de seigneurie banale. Le système carolingien se disloque, et à partir de l'an mil il n'y a plus de pouvoir politique structuré à partir de royaumes, on est dans la féodalité. B. L'émiettement du pouvoir politique.   Dans les familles franques, la loi de succession est le partage. En matière politique, le système de partage pose un pb. C'est à partir de la dynastie des Capétiens en 987 qu'est adopté le mécanisme des

compilation tel que le code Théodose II et le code Justinien (Empereur d’Orient) rédigé vers 529-533. Code Justinien est intéressant par sa forme : - codes -Institute, manuel pour les étudiants -digeste, recueil de jurisprudence et de commentaire des grands juristes. 3/Un droit universel Le droit est placé au cœur de la stratégie impériale car il est l’instrument d’homogénéisation de l’Empire. Les romains vont façonner l’Empire en soumettant les diverses parties au droit, il n’y a plus

pour piller les villes et les monastères. - Les Hongrois : venus de l’Est. Conclusion : Les derniers souverains Carolingiens, ce sont montrés incapables de protéger leurs sujets d’où l’effondrement de l’autorité de l’état et l’apparition de la féodalité. En fait, pour se protéger, les gens de l’époque sont allaient trouver les hauts fonctionnaires et les grands propriétaires pour obtenir leur protection en échange de leur obéissance. Ces hauts fonctionnaires et ces grands propriétaires sont donc

sa démarche : privilégier le récit, se référer aux sources antiques, imposer une vision moralisatrice de l’histoire apte à guider le roi et les Grands dans leurs actions. Son œuvre est considérable : dix livres d’histoire, sept de miracles, des commentaires des psaumes… Pour les premiers, son œuvre la plus célèbre est Histoire des Francs, rédigée dans une optique universelle et de glorification d’une lignée associée à un peuple élu – d’où une dimension quasi hagiographique - (livre I d’Adam et Eve

des vassaux mais chaque vassal va vouloir s’assurer un certain de vassaux (arrière vassaux) mais le problème qui se pose c’est que plus on s’éloigne de roi pus il y a de vassaux qui font écran entre le vassal et le roi. C Le glissement vers la féodalité (jusqu’à la fin du 10e siècle) Après Verdun, l’empire se désintègre. Les pressions extérieures. Les rois notamment Charles le chauve ne peuvent plus assurer la sécurité. Résultat, ils en sont réduis à jouer un rôle d’arbitre et la fonction du

qu'il avait pu connaître dans le passé. Avec cette conséquence du point de vu des compilations est qu'elles ne se diffusent pas en Occident. Elles se trouvent essentiellement diffusées en Orient et quand bien même Justinien avait interdit tout commentaire de ces compilations, les premiers juristes orientaux d'intéressants aux textes ne peuvent s'empêcher de les commenter et d'en détourner le sens. On comprend donc au VIème siècle qu'on pouvait tout à fait craindre que cette œuvre se perde progressivement

la majesté du Grand Siècle. Mais revenons à l’absolutisme. L’absolutisme est fragile bien qu’il semble fort. Il s’effondrera dans les pays les plus modernes (Angleterre et Pays-Bas), car trop anachronique. Il a été conçu comme la négation de la féodalité, c. à d. qu’il s’oppose au particularisme et au morcellement féodal. Mais l’absolutisme ne veut jamais dire despotisme ou tyrannie. Il reste limité par la loi divine et la loi naturelle. En Angleterre et dans les provinces unies (P-B), des pays

l’oubliant, se retourner vers Dieu. », op. cit.¸ p. 277). On notera dans la dernière phrase une irruption de la première personne qui peut être prise comme du style indirect libre (les paroles de Pécuchet après sa lecture) mais aussi comme un commentaire du narrateur analogue à celui de la Légende (« notre père Adam »). Précisons enfin, pour éviter tout malentendu, que dans les deux textes la visée satirique (la bêtise) n’est pas dissociable d’une sorte de tendresse fascinée : Bouvard et Pécuchet

refusé sur son territoire l’asile à un national verrait ses ressortissants privés du même droit. Ainsi tout étranger accusé de quelque crime à l’étranger réfugié en France était protégé de toute poursuite extérieure ; sa personne était sacré. Dans la féodalité, le droit de faire justice est le lieu du pouvoir par excellence du Seigneur. Lorsque la royauté se voit investie du pouvoir de faire rechercher tout criminel elle affirme de facto et de jure son indépendance, sa puissance. La question de l’extradition