Comparaison Homérique

Arendt considère que le débat sur l’objectivité de l’histoire moderne a été obscurci et qu’il n’a pas conduit à soulever les vraies questions car la société moderne ne contient ni les conditions de l’impartialité homérique ni celles de l’objectivité tucydienne. D’une part, l’impartialité homérique, fondée sur l’évidence des grandes choses et le mépris pour toute vie individuelle ordinaire s’inscrit contre les fondements du monde chrétien pour lequel ce n’est pas le monde mais l’individu qui est immortel

Arendt considère que le débat sur l’objectivité de l’histoire moderne a été obscurci et qu’il n’a pas conduit à soulever les vraies questions car la société moderne ne contient ni les conditions de l’impartialité homérique ni celles de l’objectivité tucydienne. D’une part, l’impartialité homérique, fondée sur l’évidence des grandes choses et le mépris pour toute vie individuelle ordinaire s’inscrit contre les fondements du monde chrétien pour lequel ce n’est pas le monde mais l’individu qui est immortel

rapide, exprimée à nouveau en octosyllabes (vers 33-34). 10. Quelle est la tonalité générale de la fable 9 ? Ce combat du fort et du faible doit emprunter les tournures et le ton de l’épopée ; on le perçoit au vocabulaire (injures, épithètes « homériques », termes militaires comme « guerre, charge, trompette, héros »), au rythme de certains vers, à l’amplification burlesque et à certains effets de style comme l’accumulation rapide des verbes (vers 16, 26-29). 11. Dans la fable 11, le Lion est appelé

l'auteur ». L'auteur ainsi disqualifié, le seul seul sujet en question dans la littérature est celui de l'énonciation : « l'auteur n'est jamais rien de plus que celui qui écrit, tout comme je n'est autre que celui qui dit je » (ibid., p. 63). Dans cette comparaison entre l'auteur et le pronom de la première personne, on reconnaît la réflexion d'Émile Benveniste sur « La nature des pronoms » (1956), qui eut une grande influence sur la nouvelle critique. L'auteur cède donc le devant de la scène à l'écriture

|exprimer par un seul; proche de | | | | |l'épithète homérique, de | | | | |l'antonomase et de l'adynaton |

ce mouvement vers moi d'un petit peuple, on dirait d'enfants, qui m'assaille d'une sorte de chant de cigales [..] » — Aragon, La Mise à Mort la périphrase consiste à désigner quelque chose ou quelqu'un sans dire son nom; proche de l'épithète homérique, de l'antonomase, de l'adynaton et du kenning « La reine des ombres » (mis pour la lune), la polysyndète ajout d'une conjonction de coordination au début de chacun des membres de la ou des phrase(s), le plus souvent alors qu'elle n'y est pas

grand respect ^, (c Heureux celui des hommes vivant sur la terre qui a vu ces choses! Celui qui n'a pas connu les saintes orgies et celui qui y a pris part n'auront pas, même après la mort un sort pareil dans les séjours ténébreux » [Hymne homérique àDéméler. vers 480-483). « Heureux qui a vu cela avant d'aller sous les cavités de la terre! Il connaît la fin de la vie! Il en connaît aussi le commencement, donné par Zeus! » (Pindare, dans Clément d'Alexandrie, Stro- mates, III, 3, Pair

ce mouvement vers moi d'un petit peuple, on dirait d'enfants, qui m'assaille d'une sorte de chant de cigales [..] » — Aragon, La Mise à Mort la périphrase consiste à désigner quelque chose ou quelqu'un sans dire son nom; proche de l'épithète homérique, de l'antonomase, de l'adynaton et du kenning « La reine des ombres » (mis pour la lune), la polysyndète ajout d'une conjonction de coordination au début de chacun des membres de la ou des phrase(s), le plus souvent alors qu'elle n'y est pas

mode. On met en évidence que, dans la première phrase, le procès exprimé par le verbe est nettement délimité dans le temps. Il montre une action réalisée, coupée du moment présent, comme le confirme le complément circonstanciel « un jour ». Par comparaison, l’imparfait de l’indicatif employé dans la seconde phrase indique un état durable et non délimité. Au tableau, il est possible de recourir à des représentations graphiques comme le segment et la ligne pour figurer les valeurs respectives de ces

littérature antique 3 vieillissant et ses deux fils, Étéocle et Polynice, qu'il mau- 3.1.3 L'Œdipe tragique dit, ce qui explique le conflit fratricide qui déchire les deux fils par la suite et mène à la guerre des sept chefs[8] . Dans les épopées homériques, Œdipe est mentionné deux fois, une fois dans l’Iliade et une fois dans l’Odyssée. L’Iliade ne contient qu'une brève référence à des jeux funèbres organisés à l'occasion des funérailles d'Œdipe, au chant XXIII[9] . Mais cette brève mention est