Comparer Platon Kant

lui-même de faire ce qu'il peut faire. « Etre libre », c’est alors l’état d'un être qui se décide après réflexion, en connaissance de cause, qu'il fasse le bien ou le mal. La liberté, au sens moral, caractérise l'homme en tant qu'être responsable. Ainsi, Kant distingue la volonté libre, qui suppose que celui qui agit sait ce qu'il veut et agit conformément à des raisons qu'il approuve, et l'arbitraire, qui ne suppose pas l'existence de la raison. La liberté morale est donc autonomie, obéissance à la loi

Adam Smith, au 18ème siècle, avait déjà montré l'importance. Il s'agit en fait de se répartir les tâches. La "division technique" du travail permet à la société de mieux s'organiser, et de satisfaire les besoins de la majorité des individus. Mais Platon considérait déjà, dans "La République", que la nécessité de se nourrir, de se vêtir ou de se loger mobilisait différents savoirs, et correspondait à ce que nous nommons aujourd'hui des "compétences". Le savoir du médecin n'est pas le savoir du cordonnier

une pareille distinction chez Platon, dans le Ménon, avec la notion d'opinion droite (orthodoxa). L'opinion droite peut être dite vraie en ce que son contenu est en accord avec la réalité, mais elle l'est par accident, par hasard. Celui qui n'a qu'une opinion droite est incapable de dire pourquoi son opinion est vraie. A la différence de celui qui dispose d'un savoir qui, lui, peut rendre compte, par le raisonnement, de la vérité de son savoir. Attention, pour Platon, toutes les opinions ne sont pas

réel et le monde-qui-aurait-dû-être. Soyons plus précis : dans ce cas, parler de l’existence du mal, c’est penser la totalité du réel telle que nous la désirerions (par exemple un monde où les justes seraient récompensés et les méchants punis) et la comparer à l’expérience que nous en avons, l’homme étant l’étalon de mesure de la distance qui sépare ce monde désiré (régi par le Bien) du monde réel (dans lequel il fait l’expérience du mal). Enfin, et pour dépasser l’expérience d’un mal démultiplié, il

d'Alexandrie qui, pour se composer un système, avaient choisi dans chacune des sectes de philosophes grecs ce qui leur paraissait le plus sage .Potamon et Ammonius Saccas furent les premiers. Cette secte, qui s'attacha surtout à la conciliation de Platon et d'Aristote, donna bientôt naissance au nouveau platonisme, avec lequel on la confond ordinairement, et dont Plotin est le principal représentant. Dans l'article « Éclectisme » de l'Encyclopédie, Diderot se livre à une défense de la méthode éclectique

reconnaissance des droits de la raison scientifique 2.2-Descartes : le cogito comme nouvelle entrée dans la modernité et dans la subjectivité 2.3-L’Aufklärung : les lumières de la Raison 2.3.1-L’esprit des Lumières : de la publicité de la raison chez Kant 2.3.2-La question de la connaissance : une nouvelle épistémologie 2.3.3- La question religieuse et le concept de sécularisation Bibliographie Objectifs généraux Ce cours est un survol historique et critique du développement de la pensée moderne

peut remarquer, c’est que les objets artistiques sont le fruit d’une technique et plus précisément d’une technique de production. À cet égard, on peut reprendre la distinction qu’établissent l’Étranger et Théétète dans Le Sophiste (218-219) de Platon entre technique de production et technique d’acquisition. De façon générale, on définit une TECHNIQUE comme un savoir-faire dont la mise en œuvre permet d’obtenir volontairement un résultat déterminé. Ce savoir peut dériver (a) de l’expérience

l’autre : ce qui me donne chaud peut lui donner chaud : « que dans un corps qui est chaud, il y ait quelque chose de semblable à l’idée de la chaleur qui est en moi » . Dans l’analogie entre l’autre et moi, je suis le comparant et l’autre est le comparé. L’analogie ne peut rester un modèle d’intelligibilité sans devenir en même temps un modèle normatif : la norme est donc de mon côté et l’autre n’est normal qu’à condition d’être comme moi. La source du racisme n’est pas loin : en pensant à autrui

L'Imagination, 1936. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 164 Citation 167 « La conscience simple, mais empiriquement déterminée, de ma propre existence, prouve l'existence des objets dans l'espace et hors de moi. » Kant, Critique de la raison pure, 1781. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 167 Citation 168 « La conscience est un trait d'union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l'avenir. » Bergson

par un retour à la conscience immédiate. S’abstenir de tout présupposé requiert de découvrir une preuve nécessaire, une vérité apodictique, s’imposant d’elle-même. En grec (démonstration, évidence), le terme « apodictique » désigne depuis Kant une modalité du jugement indissociablement liée à l’entendement et, de ce fait, nécessaire et a priori (cf. Critique de la raison pure, Analytique des concepts, I, 2, 9). C’est dans la sphère de la conscience que Husserl trouvera ce fondement apodictique