Compulsion de répétition

INTERPRETATION ET REPETITION 10 - Transfert et interprétation 129 - Le déclin de l’interprétation 129 - Vérité et exactitude 132 - Interprétation et transfert 134 - L’algorithme du transfert 136 - Interprétation et « mutation » 137 - Le fils du serveur 139 - Le cas de l’homme aux cervelles fraîches 145 - Une interprétation n’est vraie qu’à condition d’être mutative : interprétation et - équivoque 147 Un cas de stress post-traumatique 150 11 - Transfert et répétition 155 -

nécessaire pour déplacer (ou autre(s) mécanisme(s)) cette représentation vers une représentation substitutive. Cette dernière, investie de cette énergie, peut être une représentation du corps (( hystérie de conversion), une objet externe (( phobie), une compulsion (( névrose obsessionnelle), … - Introjection : Processus inconscient par lequel l'image, le modèle d'une personne, est incorporé, identifié au Moi ou au Surmoi. - Annulation (rétroactive) : tentative d’imaginer qu’un fait réel du passé ne se serait

sidération des pensées latentes et de la perte de la valeur organisatrice de l’encadrement par les fantasmes originaires. Les patients en état traumatique, ne pouvant traiter les excitations par voie auto-érotique ou fantasmatique, ont recours à la répétition dans le domaine du comportement et de la perception pour tenter de maîtriser les excitations et abaisser le niveau de tension intérieure : ce sont les procédés autocalmants. Comme si le sujet en état traumatique avait perdu ses capacités réflexives

compte ni de la familiarité, signifiée par heimlich, ni de la négation, marquée par Un, indice selon Freud, « du refoulement » (IE1, p. 69). Ensuite, il est plus une interprétation qu’une traduction. Enfin, il est, en quelque sorte, redondance, répétition, chacun des termes évoquant le même sentiment d’angoisse. Aussi, d’autres traductions ont-elles été proposées : le nonfamilier, « l’étrange familier » (François Roustang), « l’inquiétante familiarité » (Dadoun). Nous suggérerions volontiers : les

lecteurs. Si l'apparence physique est le lieu d'une adéquation à autrui, même lointaine, la ressemblance intérieure de soi aux autres est impossible et barre, obère toute similitude entre les consciences. Mis entre parenthèses, problématisé par répétition ironique, le terme de semblables perd tout son sens dans l'intériorité. Il s'agit d'abord de se ressembler, de coïncider avec soi. Nécessaire dans la mesure où il fonde la liberté (Clown est d'abord un chant de libération , un gospel), le procès

Freud donc, la séparation entre normal et pathologique est loin d'être aussi claire qu'on voudrait le penser. Les organismes pathologiques mettent en évidence des tendances à l'oeuvre chez tous de manière dissimulée. II.3.3)3ème point : Compulsion de répétition A partir de son expérience psychologique, Freud dévie des parcours individuels de personnes qu'on pourrait qualifier de malchanceux. Elles vont d'expériences douloureuses (ex : expériences amoureuses aboutissant toujours à les faire souffrir)

mise en œuvre des rites d’une religion (gestes, symboles, prières) ». Du point de vue de la sociologie, il s’agit de « l’ensemble de comportements codifiés, fondés sur la croyance en l’efficacité constamment accrue de leurs effets, grâce à leur répétition » ; c’est aussi : « l’ensemble des règles et des habitudes fixées par la tradition (le rituel de la rentrée scolaire) ». Ceci nous amène à définir la notion de rite. Il s’agit de « l’ensemble des règles et des cérémonies qui se pratiquent dans une

résultat : ce n’est pas exact. Il intègre des pensées, comportements et sentiments. Ainsi, si vous réussissez un examen vous pouvez ressentir une joie justifiée et la manifester d’une façon qui vous est propre et authentique et sans que ce soit la répétition d’un passé ou la reproduction d’un modèle. * Qu’il s’agisse de l’Enfant Adapté Rebelle ou de l’Enfant Adapté Soumis, ils sont tous les deuxadaptés. C’est-à-dire que les personnes qui ont souvent recours à ces États du moi ont tendance à définir

élaboration théorique des pulsions. 2) La deuxième élaboration théorique freudienne sur les pulsions (1920). (Pulsions de vie : Eros/Pulsion de mort : Thanatos) Freud va postuler l’existence d’une pulsion de mort marquée par le principe de répétitions. La satisfaction pulsionnelle pourrait être satisfaite dans les expériences de déplaisir. Par exemple, lors des cures analytiques, les patients visent à vivre les mêmes expériences de déplaisir. Freud se dit que sans doute, le sujet est ramené

mettre en scène l’inconcevable de façon à tenter de se l’approprier. Par cette activité de « jeu » post-traumatique (5) l’enfant joue en répétant dans une sorte de production automatique, répétitive et monotone, pouvant devenir une véritable compulsion de répétition, la même scène traumatique qui vient d’être vécue. Dans une cours de récréation du Val de Marne des enfants remettent en scène l’incendie de leur immeuble à l’origine du décès, par asphyxie, de 19 personnes. Les rôles sont répartis entre