Comédie Plaire Et Instruire

1) Introduction : Le texte proposé à l’étude est extrait de la scène 10 de l’Acte III du Malade imaginaire , dernière pièce écrite et créée par Molière, peu avant sa mort de maladie, en 1673. Dans cette pièce jouée quatre fois du vivant de son auteur, où Molière lui-même interprétait le rôle du « malade imaginaire », le dramaturge met en œuvre une critique acerbe de la médecine et des médecins charlatans de son époque, tout en mettant en œuvre tous les moyens

classicisme : {text:list-item} Cependant, la grand règle de toutes les règles est : Plaire et Instruire . De tous les classiques, Molière est celui qui eut le plus de mal à brider son inspiration dans ces règles théâtrales qui, sous le patronage d'Aristote, visaient à resserrer au maximum l'action, l'espace et le temps autour de l'exploration d'une crise. Formé par le public spontané de la comédie, dont le rire reste le meilleur garant d'efficacité, il eut à cœur de subordonner les règles

vont à l'encontre de l'esprit baroque. Ainsi, une œuvre ne doit pas procurer un plaisir gratuit mais s'inscrire dans une visée morale et didactique ; le mot d'ordre est d'« instruire et plaire » pour corriger les défauts humains. La tragédie, par exemple, doit inspirer au spectateur « terreur et pitié », tandis que la comédie dénonce les ridicules et les torts de ceux qui s'écartent du droit chemin. Le héros doit souvent choisir entre sa passion et son devoir ; il peut être soumis à un destin implacable

XVIIème siècle (17) , le mouvement du classicisme prend un aspect moral. C’est alors que plusieurs auteurs vont publier des textes, dit argumentatifs, visant à plaire et instruire. C’est le cas de La Bruyère qui va publier Les Caractères en 1688, à l’époque de Louis XIV (14), faisant partie de l’objet d’étude de la Comédie Sociale. L’œuvre regroupe une série de portraits satiriques des contemporains de La Bruyère et des hommes en général. Par leur critiques, ces portraits permettent

la part des hommes. Tous les auteurs du classicisme, on un intérêt pour l'antiquité. Ils s'inspirent de cette époque pour leurs œuvres notamment Racine avec "Phèdre". Au encore, le souci de l'ordre et de la perfection donc les œuvres doivent plaire et instruire. Comme l'a dit Boileau " Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement". - KEVIN : Le théâtre de l'absurde essaie de dénoncer le malaise de notre époque par l'expression de l'absurde pour accepter notre monde. L'absurde s'exprime par le silence

rit (1869), Hugo se rapproche davantage de l'esthétique romantique du début du siècle, avec ses personnages difformes, ses monstres et sa nature effrayante. Le roman hugolien n'est pas un « divertissement » : pour lui l'art doit en même temps instruire et plaire et le roman est presque toujours au service du débat d'idées. Hugo demeure le dramaturge de la fatalité et ses héros sont, comme les héros de tragédie, pris au piège avec des contraintes extérieures et une implacable fatalité ; tantôt à la société

personnages illustres et représentant une action destinée à provoquer la pitié ou la terreur, par le spectacle des passions humaines et des catastrophes qui en sont la fatale conséquence. Une comédie À la différence de la tragédie, avec laquelle elle fut à l'origine du théâtre moderne au XVe siècle, la comédie cherche à faire rire par le biais de la provocation des personnages caricaturaux, son intrigue à rebondissements et au dénouement heureux. Résolument allègre et débridée à ses débuts, elle

dans Médée de Corneille, le meurtre qu'elle commet vis-à-vis de ses enfants est annoncé par elle même mais non représenté. De plus, Molière définira le théâtre classique comme une œuvre ayant pour objectif de plaire et instruire. Cependant l'instruction se fait avec le langage. La comédie classique plus particulièrement utilise le rire pour faire entendre sa morale et le bon maniement de la langue française et des figures de style est nécessaire pour contourner la censure. Par exemple Molière dans

avec « l’illusion comique ». Corneille quand il commence à écrire, il écrit d’abord des comédies. Les premières pièces de corneille sont des comédies et des tragi-comédies. La première pièce de Corneille s’appelle Mellite, et les premières années sont plutôt lié à deux genre la comédie et la tragi-comédie. Cela semblait être un genre mort (comédie) 1635, l’illusion comique reprend des éléments de comédie, d’un genre ; la pastorale qui met en scènes bergers des bergères, des éléments de tragédie

de La Fontaine, Madame de La Fayette, Molière, et Corneille qui passe du baroque au classicisme. On peut ici inclure La Fontaine, il manque tout-de-même un élément primordial : l'articulation entre plaire et instruire, en apparence à l'avantage d'instruire, en vérité, souvent à l'avantage de plaire (voir La Fontaine, préface aux Fables) XVIIIème siècle : Les Lumières tirent leurs noms du combat qu'elles mènent contre l'obscurantisme. Les Lumières sont un mouvement philosophique du XVIIIe siècle