Conatus

quelque sorte comme le Conatus chez Hobbes. L’instinct de conservation de survie, mais encore là, dans cette ressemblance il y a différence. Celle que chez Hobbes l’homme est prêt à tuer sans scrupule pour sa survie et que du côté de Rousseau c’est la pitié naturelle. L’humain s’associe à son semblable. D’un côté il y a abondance de nature (Rousseau) et de l’autre elle est limitée en ressource (Hobbes). Pour ce dernier, le bonheur n’est pas important. Pour revenir au Conatus de Hobbes, en nature

représentations) 2/ Le conatus comme principe directeur de l’action SPINOZA Par Ethique, Spinoza entend la manière dont le conatus (puissance désirante, dimension universelle de l’homme) va être élevé au statut de principe directeur de l’action, parce qu’elle est mise en œuvre constamment (processus dynamique), et agir éthiquement c’est atteindre la joie active  Il n’y a de véritable action qu’éthique = conduite par le soucis d’accomplissement maximal de l’universel cad du conatus Les conditions

l’essence même de l’homme.  Cette définition repose sur celle du conatus (du latin, « l’effort ») qui est l’effort que chaque chose fait nécessairement pour persévérer dans son être. Spinoza définit ensuite l’appétit comme ce même conatus en tant qu’il se rapporte à la fois à l’âme et au corps (quand il n’est rapporté qu’à l’âme, c’est la volonté) ; le désir est enfin un appétit accompagné de la conscience de cet appétit. Le conatus (et par conséquent le désir) est la source de tous les affects, et

condition humaine. On peut donc définir l’Homme par le désir. Pour Spinoza, l’Homme est animé par le « conatus » qu’il nomme « désir de persévérer dans son être ». Le désir s’affirme comme une puissance de vie, un effort perpétuel de vivre, d’accomplir ce qui est bon pour le corps et pour l’âme. Il pousse l’Homme à agir, il est source et créateur de valeur. Accomplir ce qui vient du seul « conatus » apporte joie et bonheur, c’est lorsque des éléments extérieurs nous en empêchent que nous éprouvons

animé selon lui par le Conatus définit par « le désir de persévérer dans son être ». Il ne caractérise du reste pas seulement l’Homme mais la Nature toute entière (et donc Dieu). La Nature est elle aussi, désir de persévérer dans son être et son Conatus est la production d’elle-même. La Nature se produit donc elle-même de manière infinie puisque qu’elle ne rencontre aucun obstacle. L’Homme faisant partie intégrante de cette Nature, il a ce désir de production de lui-même. Le Conatus se manifeste chez

novembre 1632 Provinces-Unies (Amsterdam) Décès 21 février 1677 Provinces-Unies (La Haye) École/tradition Rationalisme, eudémonisme Principaux intérêts Éthique, herméneutique biblique, ontologie, politique, psychologie Idées remarquables Conatus, désir, Deus sive natura Œuvres principales Traité de la réforme de l'entendement ; Éthique ; Traité théologico-politique Influencé par Bruno, Descartes, Épicure, Hobbes, Lucrèce, Machiavel, Maïmonide A influencé Althusser, Bergson, Deleuze,

est une luxure, ce qui nuit au salut de l’âme. Cette liberté et la béatitude qu’obtient l’homme autonome est la vertu elle-même. D’après une citation de SPINOZA, « la joie est le passage de l’Homme d’une moindre à une plus grande perfection ». Le conatus dont parle le philosophe est un dynamisme fondamental qui permet l’accès au bonheur suprême sans nuire à autrui. De plus, SPINOZA insiste sur le terme « sagesse » qui désigne d’une part l’idéal de l’homme parfaitement accompli dont la pratique

sommes incapable de les souffrir et de nous accepter. I. DESIRS = SOUFFRANCE A) Le désir nous égare (Platon) B) Satisfaction impossible (Schopenhauer) II. DÉSIR = NATURE HUMAINE A) Le mythe d’Aristophane (Platon) B) Le conatus (Spinoza) III. SIGNIFICATION DES DESIRS A) Consolations (Pascal) I. DESIRS = SOUFFRANCE A) Le désir nous égare (Platon) Platon, Antiquité IVème siècle av. J.C. Platon partage la conception antique de la philosophie qui en fait

quant à lui, postulait l'existence d'un "conatus", une force de vie source des actions humaine par conservation. Ce conatus serait donc à l'image de l'inconscient chez Freud innaccessible et à l'origine des pulsions primaires transformés par la suite en concept et sentiments historiquement et culturellement construits. Spinoza considérait ainsi la raison comme un outil à l'homme et donc altéré par la société dans laquel il vit, utile à l'orientation de ce conatus dans des actions socialement valorisés

désir et je te dirais qui tu es ». Chaque être possède un Conatus c’est à dire le fait que nous ne désirons en fonction de se que nous voulons être ou devenir , nous pensons désirer ce que nous voulons alors que nous ne faisons que désirer ceux vers quoi nous oriente notre puissance à être. Une puissance à être dont on ignore l’existence donc qui est incontrôlable par notre conscience. Le conatus est donc l’essence même de l’homme. Ce Conatus affecte notre comportement ou notre pensée, lorsqu’il à