Conception Subjective Et Conception Objective De La Nation

des « groupes de citoyens ». En effet, cette dynamique – qui a mis en lumière les interrelations entre leurs conditions de vie en tant que personnes et les évolutions sociales, économiques et institutionnelles de leur environnement – a permis d’« objectiver » les perceptions individuelles et d’arriver à des consensus sur ce qui est essentiel pour tous. Même si le bien-être est par essence « ressenti » individuellement3, lorsqu’il est abordé en commun, il devient objectif de société. Pour le Conseil

ordre juridique international basé sur une collectivité d’Etats indépendants. Ils mettent en effet un terme à la guerre des 30 ans et induisent ainsi une nouvelle structuration normative et organisationnelle des Etats. La création de la Société Des Nations SDN conforte les juristes, les théologiens … à discourir sur la notion de guerre juste. Le pacte Briand Kellog et la rationalisation du jus bellum font en ce sens poser les jalons de l’interdiction du recours au droit de la force. Au lendemain

comportements permettent de se comprendre les uns, les autres. La parole ainsi que le comportement n’ont en soi qu’une valeur relative, ce sont des signes subjectifs qui par eux mêmes ne permettent pas forcément de se faire comprendre. Le droit vient objectiver/rendre objectifs les signes subjectifs pour qu’ils deviennent valables pour tous. 2) Les caractères de la règle de droit a) Les caractères classiques de la règle de droit * La règle de droit générale et abstraite car elle s’applique

droit des affaires, même chose pour le droit de propriété intellectuel. Le droit commercial c’est certain est un droit d’exception mais le droit civil peut à certaines occasions être influencé par le droit commercial. Paragraphe 3 : La conception étroite ou conception élargie du droit commercial? 2 M. Dedessus-Le-Moustier Longtemps, on s’est posée la question de savoir si le droit commercial est le droit des actes de commerce ou le droit des commerçants? En d’autres termes, la matière doit

insigne. » Hegel considère que l’Etat est l’incarnation de l’esprit sur terre. *L’Etat est né en Europe (Angleterre et France) L’Etat est-il le produit de l’évolution de la conception du pouvoir ? Georges Burdeau 3 étapes chronologiques « Il n’y a pas de société qui ne soit organisée à partir du pouvoir » 1) Conception indifférenciée Autorégulation. ex : sorcellerie, croyances… Problèmes : conflits entre croyances et raisonnements  Scission dans l’unité 2) Pouvoir individualisé Un chef

1 territoire, 1 pouvoir souverain La population ou la nation Pour pouvoir parler État, pop ne doit pas simplement ê collection individus, pop doit avoir sentiment de faire nation : cette question va ê traitée ds le paragraphe 1. Pop de l'État : ensemble d'individus soumis au pouvoir de cet État. A partir de quand peut-on parler de nation ? Ciment qui fait qu'individus se sentent appartenir à la communauté nationale = conception dite objective (prétend se fonder sur éléments objectifs pour dire que

qu’elle ne serait pas soumise à un destin indépendant de la volonté des hommes ou livrée à la contingence, au pur hasard. * La fin de l’histoire : idée que l’histoire avancerait dans un certain sens, vers un certain but, vers une certaine fin. Conception d’une histoire orientée et en progrès. * Le cours de l’histoire : la suite des événements, le devenir de l’histoire. Le mot histoire a plusieurs sens. Il est dérivé d’un mot grec qui signifie enquête, récit. Or, un récit peut porter sur

citoyens. Le pouvoir politique n‘échappe pas à cette réalité. « Pouvoir politique : le pouvoir de prévision, d’impulsions, de décisions et de coordination par lequel ses dépositaires vont s’efforcer de déterminer et de conduire la politique de la Nation. Le pouvoir politique ne se distingue guère des autres phénomènes d’autorité, dans la mesure où elle implique double relation de commandement entre gouvernants et gouvernés. Cependant, il n’est pas la propriété des gouvernants qui agissent au

1 Cet article s’inspire directement du magnifique et passionnant ouvrage de M. Koskenniemi sur l’histoire de la pensée du droit international où l’auteur consacre notamment de longs développements à H. Lauterpacht : The Gentle Civilizer of Nations. The Rise and Fall of International Law 1870-1960, Cambridge, University Press, 2001. 2 On ne citera pas ici la littérature doctrinale sur cette question qui est innombrable. V. seulement, à titre indicatif, les réflexions contemporaines de R. J Dupuy

développement dans les stratégies préconisées pour les pays du Sud n’a pas, pour l’instant, changé de manière significative la trajectoire et la dynamique de la majorité d’entre eux. Le cas du continent africain, où se concentre une grande partie des nations pauvres, reste particulièrement préoccupant. Certes, des progrès sont à noter dans un certain nombre de pays comme le souligne le dernier rapport sur la qualité de la gouvernance dans le monde (Banque mondiale, 2006). Malgré l’avancée indéniable du