Conclusion Britannicus

ordinaire de la Chambre du Roi (1690), titre prestigieux. Sa première tragédie est La Thébaïde (1664) mais son premier grand succès est Andromaque (1667). Il évince dès lors son rival, le vieux Corneille. Par la suite, les grandes pièces se succèdent : Britannicus (1669), Phèdre (1677) … Andromaque est une tragédie inspirée de la mythologie grecque, datant de 1667, écrite sous la forme de 5 actes en alexandrins. L’histoire se passe à Buthrote, dans le palais de Pyrrhus, dix ans après la fin de la guerre

passion même des personnages. Les tragédies profanes (c’est-à-dire Esther et Athalie exclues) présentent un couple de jeunes gens innocents, à la fois unis et séparés par un amour impossible parce que la femme est dominée par le roi (Andromaque, Britannicus, Bajazet, Mithridate) ou parce qu’elle appartient à un clan rival (Aricie dans Phèdre). Cette rivalité se double souvent d’une rivalité politique, sur laquelle Racine n’insiste guère. Le génie de Molière (1622-1673) est inséparable de l’histoire

l’ordre La « catharsis », c'est-à-dire la purification des passions coupables. Le mariage et les Dieux retrouvent leur place. Phèdre est coupable et Thésée aussi mais elle est encore coupable de se racheter et Hyppolite est la victime. Comme dans Britannicus (les mendiants sont punis). La dernière tirade adoucit la fin. 2) Le respect des conventions La mort sur scène de Phèdre. Racine ne meurt pas de mort violente. Poison : elle peut encore parler. Le poison est un substitut de la passion. (Médée=

théâtral. Le héros est en but à un système si solide qu'il n'a aucune chance de le renverser. L'ennemi est rarement représenté par un homme car il pourrait alors être vaincu ( ou alors il s'agit d'un roi si puissant qu'il s'apparente à un Dieu "Britannicus", 1670, Racine ) il s'agit plutôt d'une "force occulte", divine, d'une fatalité. Le héros est face à un choix, un dilemme, la seule alternative du héros est de perdre sa vie, son honneur, sa capacité d'amour. Le héros est condamné au sacrifice.

religieuse, Racine commença à écrire ses premières pièces au cours des années 1660 (Alexandre le Grand, 1665, etc.). Mais c'est véritablement en 1667, avec la pièce Andromaque, que le jeune homme rencontra le succès. Les pièces qui suivront, comme Britannicus (1669.), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677), feront de Racine un grand nom du théâtre tragique. Par la suite, il fut nommé historiographe du roi Louis XIV (Écrivain qui était chargé officiellement d'écrire l'histoire de son temps

théories dans la deuxième partie du essai, "Les Œuvres". Il analyse les pièces de théâtre "La Thébaïde", "Alexandre", "Andromaque", "Britannicus", "Berenice", "Bajazet", "Mithriade", "Iphigenie", "Esther", "Phedre" et "Athalie" avec une précision chirurgicale, en se concentrant sur les relations de pouvoir et leurs implications dans l'univers abstrait. Il tire des conclusions qui devient des faits universellement valables et qui transcendent plusieurs domaines: la critique littéraire, la psychologie, la

5 par registre déplacé : tragique, épique...) 2 pts pour les procédés justifiant les registres (2 procédés par registre au moins) -2 pts si les textes ne sont pas croisés ou s'il n'y a pas de plan. -0.5 si l'intro n'est pas présente, -0.5 si la conclusion n'est pas présente. Invention : Le barème devra, si possible, figurer sur chaque copie pour que l'élève comprenne sa note ! On accepte que le débat soit sous forme théâtrale ou sous forme de dialogue (puisque le sujet ne mentionnait aucune exigence)

de l'amour : - Dans le récit du rapt, position de victime mise en relief par l'expression de la passivité : - tournure passive du vers 13 : " par qui je fus ravie ". Double sens de " ravie " = rapt physique + annonce le rapt du cœur (réf. Britannicus " ravie d'une si belle vue ") ; - verbe d'état et non d'action : " Je demeurai longtemps " (vers 14) ; - tournure passive du vers 16 : " me voyant presser d'un bras … " ; - désignation d'Achille connotant sa passivité et sa position de

jalousie justicière d'Hermione. Un désir sans scrupule et châtie - voilà le schéma très sommaire d'un fantasme dont on peut être sûr par avance qu'il est infiniment plus complexe et plus riche."] Schéma du fantasme racinien d'après Andromaque, Britannicus, Bajazet (27 ss.) Une fois de plus, le personnage central fuit une femme possessive, jalouse, virile, ayant sur lui des droits et des pouvoirs dont il voudrait se dégager ; nous le voyons d'autre part désirer la possession d'un être faible, désarmé

psychologue, ainsi qu’un moraliste très pessimiste mais très éclairé. Tacite pense qu’il y a une dégradation du monde avec le temps. Dans ce livre 14 des Annales, Tacite raconte tous les crimes de Néron (les deux principaux sont l’assassinat de Britannicus et d’Agrippine, sa mère) et montre que la libération de sa mère permet à Néron de donner libre cours à ses passions artistiques : il se prenait même parfois pour Apollon (dieu protecteur des arts très beau). A l’époque un citoyen romain n’avait