Concupiscence

perpétuer" (52) qui ne laisse jamais l'homme en repos et qui l'empêche de vivre dans le présent. L'homme rate donc sa vie à cause de sa trop grande réflexion sur le passé et l'avenir. - Il est accablé de défauts qui sont souvent aussi des péchés : "concupiscence" (70), présomption ("Nous voudrions être connus de toute la terre", 111), orgueil ("On ne veut savoir que pour en parler", 72 ; et l'inventeur devrait taire son génie pour ne pas subir l'incompréhension et les moqueries des jaloux (81) - Pascal

Singerman en fait une analyse dans son livre L’Abbé Prévost, L’Amour et la Morale et dit ceci «Il en résulte que la volonté, au lieu d’obéir à la raison, se met au service des passions. Le thème de la volonté est donc inséparable de celui de la concupiscence, de l’empire des passions, de l’état de péché».[7] Pour conclure nous pouvons dire qu’il existe bien une tension dans la notion même de désir, le faisant balancer entre des thèmes contradictoires tels que bénédiction et malédiction, crime et

(liasse II) Pour échapper à l'ennui (liasse IV) : il relève de la recherche du bonheur humain. • • II. Le rôle secondaire du divertissement : masquer l’angoissante réalité de la vie humaine (liasse V, la société humaine est réglée par la concupiscence) • En échappant au questionnement : Si l'homme arrête de se divertir il doit penser à lui. Cette introspection ne relève pas de l'étude du moi mais plutôt d'une réflexion sur la condition humaine. Le divertissement est donc la preuve du malheur

du cachot. •c• mais le mouvement frénétique dit le désir de repos et la multiplication des biens révèlent l’aspiration de l’homme au souverain Bien dont il est pourtant incapable. L’ennui dit la double nature de l’homme en poussant à la concupiscence ( la dénaturation rendue évidente) mais la promesse ( jamais tenue de l’arrêt, du repos) dit en même temps qu’il y en nous un “instinct” (c’est le mot de Pascal) qui garde trace vide de l’Eden, de la nature prélapsaire . que faire ? Penser

les désirs naturels, les uns sont nécessaires pour le bonheur et les autres pour le fait de vivre. » Il existe également six grands désirs qui animent les Hommes : * Désir de nourriture : la gourmandise * Désir de la chair : la luxure, concupiscence (désir vif des biens terrestres ;appétit, convoitise) * Désir de l’argent : la cupidité (désir de faire argent de tout) * Désir du pouvoir : l’ambition (désir ardent de réussite, réussite sociale) * Désir des honneurs : l’orgueil (arrogance

obligerait Figaro. Relevons la peinture caricaturale de la personne avec la savoureuse formule « qui de vous est friande en diable ». (Une fois encore Figaro se donne du « vous », une façon d’écarter la fâcheuse prétendante. « Friande » suggère une concupiscence d’autant plus infernale que Marceline est une femme âgée).Troisième décision, celle d’un coquin qui oppose le mal au mal : escroquerie et duperie. Figaro se disculpe par la conduite ignominieuse de son maître. (Relevons l’alliance contradictoire

acceptation culturelle et sociétale de l’homme qui implique un contrôle du plaisir. On voit en effet apparaitre cette conception avec l’avènement de l’ère chrétienne. On reprend l’idée d’une nature humaine dualiste, déchirée entre le divin et la concupiscence. A cette époque émerge la théorie du péché, dans cette conception le plaisir est une exhortation, une tentation du mal, tandis que la grâce divine constitue une connaissance innée du bien. L’homme serait tiraillé entre ses deux inclinations. La

ou négative. Mais déjà chez Platon et les stoïciens, la passion devient une menace pour la raison, elle est un frein à la liberté de l’homme. La pensée médiévale poursuivra dans cette voie, Saint Augustin identifiant par exemple la passion à la concupiscence. C’est plus généralement la pensée chrétienne qui lie les passions aux pêchés de la chair bien que certaines passions soient jugées positives comme l’amour de Dieu par exemple. Même lorsque la passion n’est pas par essence un mal, il n’en demeure

dans la Grèce antique, il existe plusieurs mots pour décrire l’Amour, en fonction des cercles où il s’exerce :· Agapè : l'amour désintéressé, divin, universel, inconditionnel · Éros : l'amour  naturel , la concupiscence, le plaisir corporel · Storgê : l'affection familiale, l'amour familial· Philia : l'amitié, l'amour bienveillant, le plaisir de la compagnieS’agit-il de 4 sentiments différentes, ou d’un même sentiment ayant 4 déclinaisons en fonction du

selon la vision dont il était nourri. C'est pour cela que ses inventions et ses emprunts s'articulèrent si bien dans un être qui porte un nom ancien mais qui n'existait pas chez Euripide, encore moins chez Sénèque, qui est à la fois conscience et concupiscence, à la fois innocente et coupable sans être tout à fait ni I'un ni I'autre. Cette vision fondamentalement chrétienne permit à Racine, s’il réalisa, plus que dans ‘’Iphigénie’’, la transposition de l’idéal hellénique, d'aller plus loin qu'Euripide