Concupiscence

l’amour du prochain. A ce propos il dit : «  la responsabilité pour le prochain (…) est sans doute, le nom sévère de ce qu’on appelle l’amour du prochain, amour sans Eros, charité, amour où le moment éthique domine le moment passionnel, amour sans concupiscence »39. Par cette affirmation, on comprend que pour lui l’amour pour le prochain c’est, l’amour de l’Autre pour lui-même, l’amour fraternel. Levinas considère chacun de nous comme gardien de son frère, de la même manière que Caïn était gardien

délivre tour à tour des prisons qui l'enserrent pour gagner enfin la vraie liberté »1. Dans le livre I ce sont les liens d'amour qui sont évoqués. Au cours du Livre II notre prisonnier, qui est devenu mondain, se heurte à l'Ambition, l'Avarice et la Concupiscence. Dans le livre III, la prison est la science et notre homme découvre le cuyder. Tout s'écroule lorsque la prise de conscience permet le ravissement de l'âme en Dieu. ▪ La Comédie de Mont-de-Marsan, datée du Mardi-Gras 15484. Quatre femmes

semblaient le plus m’éloigner de la connaissance de la religion, est ce qui m’a le plus tôt conduit à la véritable. En effet, on doit à la fois reconnaître notre misère et vouloir en sortir : 450. – Si l’on ne se connaît plein de superbe ambition, de concupiscence, de faiblesse, de misère et d’injustice, on est bien aveugle. Et si, en le connaissant, on ne désire d’en être délivré, que peut-on dire d’un homme ? Or la religion chrétienne a connu ces deux aspects de l’homme : elle explique sa misère par le

rapproche des philosophies orientales et la théologie médiévale est essentiellement une philosophie du repos Ce qui a de la valeur, c’est le moine de l’ordre contemplatif. Le travail est cependant nécessaire; c’set la peine du pêché, un frein à la concupiscence, une communion aux souffrances humaines, un moyen de charité. Mais le Moyen Age insiste sur le caractère de pénibilité du travail. Le mot « travail » vient d’ailleurs du latin « tripallium » instrument de torture composé de trois pieux auxquels

chose, est la SORDIDITÉ [611], l'AVARICE ou l'ESPRIT D’ÉCONOMIE, selon qu'elle est ou non appréciée. L'amour des personnes, en vue de relations sociales, est l'AMABILITÉ. L'amour des personnes, pour le seul plaisir des sens, est la CONCUPISCENCE [612] NATURELLE. L'amour, auquel on a pris goût en repassant dans son esprit [613], c'est-à-dire en imaginant, le plaisir passé, est la LUXURE. L'amour d'une personne en particulier, lié au désir d'être soi-même aimé en particulier

principe de contradiction qui est ici logique (Aristote). • inférieur et supérieur : le désir et la raison ne s’opposent pas mais sous l’amour de Dieu qui n’est pas un besoin animal et qui nous élève à l’infini. St Thomas parle de concupiscence comme partie irrationnelle d’ordre sensible, d’appétit et de désir (et non d’impulsion naturelle, d’appétit et de souhait). Il y a unité du désir comme recherche d’une satisfaction. Il vise une fin, le plaisir ou le sans limite proportionné à la

et à blesser leur corps pour punir ce qui représente pour eux une entrave aux choses spirituelles, le réceptacle de tous les vices et de toutes les tentations. On les voit ainsi se plonger dans des étangs glacés pour combattre les ardeurs de la concupiscence, prier pendant des heures les bras en croix, s’imposer des régimes alimentaires très stricts, jeûner pendant de nombreux jours.  Il faut attendre le début du vie siècle et la naissance du monachisme bénédictin pour voir se développer un discours

celui de L’Eternel Mari de Dostoïevski. Le mari ne peut désirer sa femme que s’il la voit désirée par d’autres et que si le désir des autres justifie le sien à ses propres yeux. Il expose donc sa femme aux regards d’autres hommes et excite leur concupiscence jusqu’à ce que l’inévitable se produise et qu’il soit trompé. Cette situation a pour variante celle de l’homme qui, comme par hasard, tombe toujours amoureux de femmes déjà mariées, ou déjà aimées d’un autre et éprises d’un autre. Cet homme a lui

mains saintes, car c'est le moment où il a besoin de cette miséricorde. " Je vous le dis, ô mes frères vénérables et mes apôtres bénis ; tout homme né en ce monde (et) connaissant le bien et le mal, après qu'il a passé tout son temps suspendu à la concupiscence de ses yeux, a besoin de la pitié de mon bon Père, lorsqu'il arrive au moment de mourir, de franchir le passage, (de paraître devant) le tribunal terrible et de présenter sa défense. Mais je retourne au (récit du) trépas de mon père Joseph, le

d’Église universelle] la sagesse du monde constituait la force la plus puissante et impérieuse à combattre. Il était peut-être divinement disposé à travers ces années d’une préparation intellectuelle rigoureuse et de luttes internes, allant de la concupiscence au doute intellectuel à l’engagement dans les cultes, en vue de la découverte qu’il pourrait utiliser leurs propres termes et concepts pour les combattre. Dans son traité De la doctrine chrétienne, Augustin écrit : «Si les philosophes et principalement