Concupiscence

pessimiste de Blaise Pascal qui doit retenir ici notre attention. Le fragment 70 des Pensées, consacré aux vecteurs de la déchéance de l'homme voué à la concupiscence montre que les individus de la société jouissent de ce qui les porte à nuire les uns aux autres : « Injustice. Ils n'ont point trouvé d'autre moyens de satisfaire leur concupiscence sans faire tort aux autres ». Il paraît dès les pages liminaires du roman de John Steinbeck que son intention n'était certainement pas d'offrir au lecteur

« chair », mène donc toujours l’homme vers le péché. Car le plaisir nous fait préférer le temporaire à l’éternel, le charnel au spirituel et nous détourne ainsi du seul bien véritable, Dieu. Saint-Augustin explique que si l’homme s’enferme dans la concupiscence c’est qu’il se trompe et qu’il n’entend pas un appel très pieux en lui : au lieu d’aimer Dieu, il s’aime lui-même. La morale chrétienne va donc poser en ennemi le plaisir, au sens où il va falloir le refouler et se construire un moi capable de

et non dans une contrainte extérieure, cette action requérant de plus que l’agent ait une connaissance (pratique) des circonstances de cette action. Une telle définition oblige par conséquent à considérer les actions faites par impulsivité ou concupiscence comme des actions volontaires en ce sens qu’elles appartiennent à l’agent qui les accomplit.

lois même si cela ne nous semble pas toujours juste pour nous même, c’est ainsi éviter le désordre et la guerre (Fronde) Par exemple , le droit de propriété qui est ancré dans les lois n’est pas fondée . Frag60:  « la propriété est un acte de concupiscence des Hommes ». Pascal définit également la tyrannie dans 2 fragments (54 et 55) .Il souligne une incohérence de la tyrannie « on vend différents devoirs a différents mérites « .La tyrannie est un désir de domination hors de son ordre et de ses

les yeux agréablement » qui évoque que l’homme lorsqu’il recherche un avantage personnel est sans cesse en train de se tromper. Ainsi, le premier moteur de l’imagination est le désir des biens et des plaisirs terrestres autrement dit c’est la concupiscence car nous imaginons ce que nous désirons voir être ou se réaliser. C’est pour cette raison que le champ lexical du mensonge : « piperie » « mentent » « trompent » est récurent dans le fragment 41 de la liasse vanité. Ainsi, l’imagination n’est que

est au principe de ces grandeurs (« Parce qu’il a plu aux hommes. ») et affirme qu’elles n’ont pas d’autre justification que le bon plaisir des peuples. Avec cette notion de plaisir, les institutions s’enracinent dans la sphère des désirs ou des concupiscences et dans la puissance de l’imagination. Il ne peut pointer davantage la relativité et l’arbitraire des ordres politiques et donc de la justice. Le philosophe nous explique qu’avant la convention, il n’y a rien, ni juste ni injuste ; mais dès que

péché originel de l’homme, ce fut de se décentrer de dieu le créateur, de se soustraire à sa domination et de rechercher la félicité non plus en dieu mais en soi même, se livrant à l’instinct des sens dans la quête du plaisir et sombrant dans la concupiscence. C’est alors que dieu a abandonné l’homme à son sort et à son aveuglement. Pascal ajoute que d’amour véritable il n’y a qu’Agapé, l’amour spirituel. Je cite : « La vrai et unique vertu est donc de se haïr, et de chercher un être vraiment

la propriété de l’homme I) La femme noire vue par l’occident a) Joséphine Baker : un siècle après la Vénus b) Le corps aux fesses énormes : décrire la Vénus en la comparant avec l’actrice de la pièce de théâtre. Elle est regardée avec concupiscence, dégoût, fascination, mépris parce qu’elle est de race différente c) L’instrumentalisation du corps de la femme noire : Ousmane Sembène d) Pour le regard occidental, le corps noir n’est-il qu’un corps ? Les zoos humains : Les fantasmes

pour les réunir par une ficelle en liasses portant chacune un titre. Le projet apologétique de Pascal était non celui de prouver l'existence de Dieu, car il n'y a pas de certitude de Dieu; mais plutôt de démontrer que l'homme, dans son amas de concupiscence, ne peut trouver la paix intérieure et le véritable bonheur qu'en acceptant que Dieu lui vienne en aide par le biais de la grâce. C'est le pari de Pascal : gager la vie misérable que mène l'homme, certaine mais finie, et parier sur Dieu, incertain

c'est-à-dire le chômage et la précarité financière, incapables de se défendre alors que les responsables s’en sortent souvent sans trop de dégâts. C’est un moment important parce qu’est venu le temps de remettre en cause ce système basé sur la concupiscence. La confiance aveugle dans le capitalisme a reçu un rude coup, elle s’est transformée en méfiance et en une crainte globale, faute de certitude quand et comment l’économie reprendra la voie de la croissance. Evidemment, la crise va laisser des