Confédération française des travailleurs chrétiens

organisation du mouvement ouvrier. Dès les années 1830, la question sociale est posée par les libéraux qui ont mis en place les premières caisses d’assurance et les « associations pour la formation des travailleurs » (Arbeiterbildungsvereine), retirant ainsi l’action sociale de la sphère de la charité chrétienne. Leur objectif est d’améliorer les conditions matérielles des classes populaires, tout en respectant la hiérarchie sociale existante. Le mouvement socialiste va se construire à la fois en lien

Ceux-ci sont alors organisés par région ou par secteur d’activité, et agencés en fédération sur le plan national. Cependant ces rassemblements au sein d’association n’ont pas toujours été couverts d’une certaine légalité. Puisque sous la Révolution Française, les syndicats ouvriers ou d’un point de vue plus large, les corporations ont été tout bonnement interdites par la loi Le Chapellier sous prétexte qu’aucun groupe n’avait la légitimité de s’interposer entre la Nation et les citoyens. La loi sera

France); • la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises). 2) Les syndicats de salariés — Les salariés doivent obligatoirement être groupés en syndicats représentatifs. Il existe cinq grands syndicats représentatifs à l'échelle nationale : • la CGT (Confédération générale du travail); • FO (Force ouvrière); • la CFDT (Confédération française démocratique du travail); • la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens); • la CGT (Confédération générale du travail)

Prud’homale : La Confédération générale du travail (CGT) est le plus important des syndicats en France. Aux dernières élections prud’homales (collège salariés), elle a recueilli 33,9 % des voix, suivie par la Confédération française démocratique du travail (CFDT) avec 21,8 % des voix et par Force Ouvrière (FO) avec 15,8 %. Viennent ensuite la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) qui a rassemblé 8,7 % des suffrages, la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale

avaient été instituées en juin 1936 et supprimés par Vichy sont rétablis par la loi d’avril 1946.  Division du mouvement syndical Née des grèves violentes organisée en 1947/48  naissance de la CGT-FO Avril 1947 avec Léon Jouhaux quitte la confédération. Secteur tertiaires, banques, assurances, la fonction publique. CGT reste syndicat principal mais se retrouve isolée et perd une partie de ses adhérant (fortement présente industrie lourde et nationalisé). II/ les syndicats dans les 30

Marseille, a définit dans un article intitulé « Le travail du prêtre » parut dans Fraternité des Ouvriers de la Vierge des Pauvres, n°9, mars 1948, le prêtre-ouvrier comme étant « celui qui donne sa vie à la classe ouvrière en épousant la vie du travailleur manuel, non pas pour un stage mais en principe pour sa vie entière ». Restituons-nous, l’Eglise de France procède dans les années 1930- 1940 à une prise de conscience aigue et douloureuse que le pape Pie XI (1857-[1922]-1939) désignait comme « le

« employés » est elle passée de 23% à 30,1%. De facto, beaucoup d’ouvriers sont passés dans la catégorie des employés, du fait de la tertiarisation des activités. A elles deux, ces catégories représentent cependant toujours plus de la moitié de la PA française. Cette classification, laisse également toujours apparaître l’importance de la classe dite « moyenne » (professions intermédiaires = agent de maîtrise, infirmière, instituteurs, assistantes sociales…= ceux qui sont « ni riches », « ni pauvres »)

des contradictions ("exploitation de l'homme par l'homme"): * concentration des richesses sur une classe de la société et misère pour l'autre ; * accroissement continu de la rentabilité par le progrès technique , * surpopulation de travailleurs, engendrant le chômage ; * augmentation de la production sans augmentation de la consommation provoquant des crises cycliques de surproduction. Pour résoudre ces contradictions, Marx et Engels estiment que la prise du pouvoir par le prolétariat

social Ecrire un commentaire - Partager Jeudi 15 avril 2010 Les conflits collectifs A l'orée de la société industrielle, alors que les concepts de salariat et de contrat de travail ne s'étaient pas encore affirmés, l'action collective des travailleurs n'était pas conçue en termes de "grève", mais de coalition. Héritière des "cabales" de l'Ancien Régime, la coalition ne s'entendait pas seulement du refus du travail mais recouvrait toute action visant à peser collectivement sur les prix du travail

leur but n’est pas de gouverner mais d’améliorer les conditions de travail. Il faut savoir que la liberté syndicale a été reconnue en France par la loi Waldeck-Rousseau de 1884. Celle-ci rompt avec la loi Le Chapelier, qui pendant la Révolution française, avait interdit tout groupement professionnel. Le droit d’adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale a été ensuite réaffirmé dans le préambule de la constitution de 1946. |Syndicats