Contrainte Légitime Kant

nécessairement son existence. C’est du moins ce qu’affirme l’argument ontologique de Descartes. Ce qui suppose que l’existence relève d’un traitement logique, et qu’il y a continuité ou dérivation entre un concept et l’existence de ce qu’il désigne. Mais Kant a montré que l’existence ne peut être affirmée au terme d’une simple analyse a priori, quel que soit le concept analysé. L’analyse confirme bien que l’objet défini dans le concept est conforme aux conditions générales de possibilité de n’importe quel

les sociétés contemporaines ; plus globale, plus noble, que LA politique. Braud dit : « le politique renvoie à ce champ social dominé par des conflits d’intérêts régulés par un pouvoir lui-même monopolisateur de la coercition légitime ». Monopole de la coercition légitime renvoie à la vision de l’état par Weber. Ces deux définitions montrent l’écart entre la noblesse du politique et la petitesse de la politique. Masculin renvoie vers la dimension la plus noble, le féminin en désigne la face

Le préjugé est incertain car il est basé sur des perceptions immédiates ou sur le ouï-dire. De ce fait, d’après la vision de Kant, il limite notre vision sur le monde, dans le sens ou l’individu ne cherche pas à aller plus loin que ce qu’on lui a suggéré. Le préjugé reposerait sur le désir de l’homme de ne pas exercer sa pensée. A l’époque des lumières, et d’après Kant, La « minorité intellectuelle » s’expliquerait par la paresse et la lâcheté, qui abstiendrait l’individu de penser par lui-même

L'éducation contraint le prisonnier a renoncer au confort des opinions, c'est à dire, à un certain bien être. L'éducation est nécessairement contraignante ce qui la rend paradoxale. Le paradoxe de l'éducation : le but de l'éducation c'est la liberté, or elle passe par la contrainte ! La violence dont parle Platon n'est qu'une violence métaphorique parce qu'elle ne porte pas atteinte à la personne du prisonnier qu'on essaye de libérer. Donc il faut ainsi faire une différence entre la contrainte et la

(totalement ou partiellement) un objet d’échange ? Faut-il voir dans les principes, qui s’appliquent conformément à la loi française, d’indisponibilité et de non patrimonialité du corps humain, une atteinte à la liberté, une contrainte empêchant de disposer à sa guise de son corps ? Ou faut-il au contraire juger que ces principes moraux et juridiques garantissent cette liberté au nom de la dignité humaine ? Cependant, si faire commerce de sa personne est jugé

mis en œuvre par les hommes pour l’affranchir des nécessités et des contraintes naturelles ». Technique : création inouïe et illimitée, mais puissance à double tranchant (sauvegarde vs destruction). I-Un plaidoyer en faveur de la technique. * Technique : innocente = pas nuisible + ontogénèse (elle est le contrôle de la nature pour l’homme) L’enfant naît au monde par la nature et a son humanité par l’artifice. ∟ Kant : « l’homme ne peut devenir homme que par l’éducation. Il n’est que

l’âme humaine des sentiments qui sont des germes de moralité, ce sont des sentiments moraux que les grecs appelaient Aidos, ce qui signifie à la fois pudeur morale, honte, respect et honneur. Pour Rousseau l’homme est né bon, la société le corrompe. Kant, pour sa part considère le respect comme l’unique sentiment moral. Pour St. Augustin, l’amour est le sentiment principal. Il écrit : « aime et fais ce que tu veux ». En fait, la conscience morale se manifeste à partir de la mauvaise conscience et des

arguments logiques. La raison renvoie au mode de penser de l'homme et définit ainsi la faculté de raisonner, de combiner des concepts et des jugements. L'idée de raison appelle aussi celle de cause, d'explication, mais aussi d'argument destiné à légitimer un jugement ou un acte, pour se donner raison, c'est-à-dire se donner l'avantage moral sur son adversaire. Seul un être doué de raison, peut avancer des raisons pour se justifier. Quant au terme « fort », il insiste sur la notion de puissance,

hommes a renoncer a leur indépendance naturelle pour se soumettre a une communauté commune, politique?" -Une question de droit : c'est le problème du fondement de l'autorité politique : Quel est l'acte ou la convention qui rend cette autorité légitime ? 1. L'origine des sociétés Le problème consiste à se demander comment les hommes ont pu passer d'un état nul de société à des rapports sociaux organisés et comment ils firent ce pas. La formulation du problème peut paraître étrange :

avec l’autorité. Mais cette dernière est-elle légitime ? Reboul distingue six cas de figures qui légitiment l’autorité : celle du contrat, de l’expert, de l’arbitre, du modèle, de leader et enfin celle du Roi-Père. Les tenants de l’éducation nouvelle s’opposent à ceux de l’éducation classique en ce sens qu’ils prétendent remplacer l’autorité des modèles par celle des contrats ; mais ce qui est surtout néfaste est l’autorité imposée par la contrainte. Le but de l’éducation est d’être capable d’apprendre