Controle De Constitutionnalité Des Lois Sous La Vème République

commence la Vème République ? La Constitution de 1958 naît au moment où tout est achevé. La Vème République né en octobre 1946 quand la IVème République est mise en place car il y a une même volonté des constituants. Vers 1800-1900, la naissance du mouvement révisionniste, courant qui réclamait la révision des 3 lois constitutionnelles de 1875 car ces 3 lois n’avaient rien réglé du fonctionnement des institutions. Les élections apportent de plus en plus de Républicains et ces lois doivent

droits mais aussi des devoirs sanctionnés par le droit. L’état de droit implique donc forcément l’existence d’une entité qui protège les individus, encadre ses relations en sanctionnant la loi. L’individu n’est donc plus soumis aux seules lois de la nature, mais aux lois instituées par l’Etat. Hans Kelsen, au début du XXème siècle a définit l’Etat de droit comme un Etat dans lequel les normes sont hiérarchisées de telle sorte que sa puissance soit limitée. L’Etat de droit ne peut donc être despotique

constitutionnel, Parlement, gouvernement, administration...). La constitution se situe au sommet du système juridique de l'Etat dont elle est le principe suprême. Toutes les lois, décrets, arrêtés et traités internationaux doivent être conformes aux règles qu'elle définit. Elle peut prendre la forme d'un texte unique ou d'un ensemble de lois. Le Royaume-Uni qui dispose d'une constitution "coutumière" (pas nécessairement écrite) est une exception. Une constitution est en général élaborée par une assemblée

d’analyser dans une seconde partie la séparation des pouvoirs comme étant une notion fondamentale. I) La constitution comme garante de droits Dans cette partie il est important de voir l’importance de la Constitution (A) avant de s’intéresser au contrôle nécessaire (B). A) La constitution : norme suprême Située au sommet de la hiérarchie des normes (Kelsen), la Constitution a pour objet essentiel de proclamer les droits et libertés fondamentales reconnus aux individus, de définir le statut des

Française avec l’institutionnalisation du pouvoir (dépersonnification du pouvoir) : le pouvoir politique est passé d’une personne physique (roi) à une institution (Etat). Sous l’ancien régime (du Moyen-âge à la Révolution), le pouvoir politique appartenait en effet au roi qui était confondu avec l’Etat (« L’Etat, c’est moi », Louis XIV). Sous la Monarchie Absolue (1655-1714, Louis XIV), la Loi procédait de la seule volonté du roi. I – Les éléments constitutifs de l’État Trois éléments cumulatifs

un État dans lequel tous les individus ou collectivités ont leurs activités déterminées et sanctionnées par le droit. Deux contrôles cumulés ou non sont possibles : le contrôle politique : par exemple, aujourd'hui le président de la République en France est le garant politique du respect de la Constitution (art. 5) par les autres institutions politiques le contrôle juridictionnel : par exemple, aujourd'hui, le Conseil constitutionnel est le garant juridictionnel du respect de la Constitution

constitutionnel de la Vème république Origine et caractère de la constitution de 1958 Section 1 : les événements de mai 1958 et la révision constitutionnelle du 3 juin 1958 Le 15 avril 1958 le gouvernement est dirigé par Félix Gaillard. On ne parlait pas de premier ministre mais de président du conseil. Ce gouvernement est renversé alors qu’il avait été investi quelque mois auparavant par l’assemblée nationale comme bien des gouvernements avant lui dans la 4ème république. Les événements empirent

SOUS TITRE 3. LES SOURCES DU DROIT Les textes constituent la source principale du droit. La jurisprudence, qui est l’ensemble des décisions de justice, est une source indirecte du droit. La coutume est un droit crée par les particuliers pour satisfaire le droit qui n’est pas encore pris en compte par les textes formels. Source formelles, principales, et primordiales, il faut leur donner la 1ère place sans pour autant négliger les sources informelles du droit, soit la jurisprudence (Culture

qui intervient dans le domaine économique et social, est critiqué par les économistes néo-libéraux (von Hayek). Anarcho-capitalistes (Rothbard) : proposent la suppression de l’Etat et suggèrent son remplacement par une anarchie organisée selon les lois du marché (« ultra-libéraux », « libertariens »). Marxisme : dépérissement de l’Etat qui sera consécutif à la révolution et à la disparition de la lutte des classes. Anarchisme : l’Etat est le mal absolu et doit être détruit. Proudhon, Bakounine

Le parlement sous la Ve république Déjà aux balbutiements de la Ve république, l’on voit une volonté de diminuer le pouvoir absolu qu’avait le parlement pendant la IIIe et la IVe république : la loi constitutionnelle du 3 juin 1958 spécifie que l’assemblée n’aura qu’un seul pouvoir consultatif dans l’écriture de la nouvelle constitution, rompant ainsi avec la tradition des assemblées constituantes. La Vème République et la constitution qui la définit s’inscrivent en effet dans une optique