Cotisations sociales en France

challenge. Par manque de courage politique, la France a pris beaucoup de retard. Une démographie défavorable s’est installée en France, les plus de 60 ans représentaient en 2000, 20,6% de la population, ils seront 35,0% en 2040. En 2005, 212 milliards de prestations ont été versées au titre de la vieillesse, soit 12,8% du PIB. Avec 43% de la masse totale des prestations sociales, ce poste est le plus important des dépenses de protection sociale. En France, le système de retraite, d’inspiration bismarckienne

portant création de la Sécurité Sociale Au lendemain de la guerre, la volonté de la coalition du Gouvernement Provisoire de la République Française est la reconstruction du pays. Si celle-ci passe par la reconstruction matérielle et la réhabilitation des structures industrielles et de transports, elle ne se fera pas sans une amélioration significative des conditions de vie de la population, qui passe par un renouveau du système de couverture des risques sociaux. Il s’agit alors d’établir le cadre

population. Alors que des reformes sont en négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux, il est important pour chacun de bien connaitre l’histoire des réformes de retraite en France, et de comprendre l’enjeu pour chacun. La situation des retraites en France semble préoccupante pour l'avenir, et les débats sont souvent vifs : système par répartition ou par capitalisation, durées de cotisation, niveaux des pensions, régimes spéciaux, épargne retraite... Une réforme importante a été entreprise

« LA SECURITE SOCIALE » Le 27 octobre 1946, le préambule de la Constitution de la IVème République reconnaît à tous le droit à « la protection à la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui (…) se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence. » Ce droit fondamental permet de subvenir aux besoins essentiels des personnes en difficultés. Il s’agit également d’apporter des aides fiscales aux personnes

prélever des cotisations sociales à toute personne percevant un salaire. Ces cotisations sociales sont souvent prélevées sous forme de taxes (sécurité sociale), et d’impôts (État). Ces cotisations sont ensuite redistribuées selon plusieurs critères. Il est important de ne pas confondre le rôle de l'état et celui de la sécurité sociale. L'état fonctionne dans une logique d'assistance. Il prélève des impôts comme la TVA, l'ISF, le IRPP, etc et les redistribuent sous forme d'aides sociales à tous les

intergénérationnelle. A chaque période, les pensions de retraite reçues par les retraités (c’est-à-dire la somme d’argent qu’ils reçoivent en tant que retraité) sont directement financées par les cotisations sociales prélevées sur les revenus des actifs. Ce sont, à un moment donné, les générations d’actifs qui financent, par leurs cotisations, les revenus des inactifs. Ce système a pour principal avantage de permettre à tous les actifs, quels que soient le montant de leur leurs revenus durant leur vie active, de pouvoir

 Le chômage : Des coûts salariaux trop élevés ou une insuffisance de la demande ? Le taux de chômage en France a augmenté de 1975 à 1985, puis a évolué de manière cyclique, particulièrement pour les jeunes de moins de 25 ans, Le chômage remonte depuis 2008 (crise), (+ 10 % de la population active). La destruction d'emplois industriels s'accompagne d'une tertiarisation de la population active, les emplois d'aujourd'hui sont plus qualifiés, et en même temps la précarisation de l'emploi a augmenté

TD 7 : La protection sociale en France Economie «  Trou de la sécu », « faux chômeurs » et « arrêts-maladie de complaisance » : la dénonciation des failles du système français de protection sociale est un thème médiatique. Les réformes successives de l’assurance maladie, de l’assurance-chômage et de l’assurance vieillesse cristallisent toutes les oppositions idéologiques. Le système français de protection sociale a longtemps été considéré comme l’un des meilleurs au monde. Il traverse

Entre Bismarck et Beveridge « Crises » de la sécunté sociale et politique(s) In: Revue française de science politique, 45e année, n°4, 1995. pp. 668-699. Résumé peu interprétés en termes de « crise de sécurité sociale ». Cette « crise » semble traduire et impliquer des changements profonds, d'organisation, de procédures, de fonctions et même de principes. La triple analyse des « crises » (financières, économiques, sociales) de la sécurité sociale replacée dans le contexte politique constitué de modalités

La redistribution des revenus peut jouer un rôle de stabilisateur automatique de la conjoncture économique. En effet, en période de récession économique, les revenus primaires sont moins importants, les prélèvements obligatoires (impôts et cotisations sociales) deviennent moins élevés (puisqu’ils sont proportionnels aux revenus), par contre, les revenus secondaires (indemnisation chômage, allocations familiales, pension de retraite, revenu de solidarité active) deviennent plus importante du fait