Cour De Cassation 1ere Civ 3 Juillet 1996

Master 1 droit privé sciences criminelles et carrières judiciaires Cours de droit patrimonial de la famille Cours de M. Nicod 2007-2008 Introduction  Ce qui nous intéresse ici est le livre 3 du code civil. Le texte d’ouverture est l’article 711 qui date de 1804 : « la propriété des biens s’acquiert et se transmet par succession, par donation entre vifs ou testamentaire et par l’effet des obligations ». Il existe donc une large part pour la transmission à titre gratuit : les successions

subordination. Un arrêt de la cour de cassation du 13 novembre 1996 (document 2) définit le lien de subordination : « le lien de subordination est caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité d’un employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné ». * En donnant cette définition du lien de subordination, la cour de cassation dans cet arrêt met le pouvoir au centre, mais

l’évolution, c’est-à-dire au Bas-Empire »1. Plus tard, pendant l’ancien droit, «  le droit de superficie ou le contrat de superficie est connu mais paraît avoir été peu fréquent »2, il « n’est pas parfaitement consacré mais la dissociation est admise »3. C’est donc dans le droit romain que l’on puise les fondements du droit de superficie qui a évolué jusqu’aujourd’hui. Dans un premier temps, on développera les caractéristiques du droit de superficie, pour ensuite préciser quels sont les droits et

rapports entre les personnes privées ce qui regroupe l’étude des personnes, des biens, de la famille, des obligations, des régimes matrimoniaux et des successions. Lorsque l’on combine ces deux définitions on se rend compte que le droit civil présente 3 caractères fondamentaux. A. Le droit civil, élément du droit privé 2 branches ppales : droit public d’un coté et droit privé de l’autre, distinction fondamentale on la désigne sous l’expression de summa divisio (la division la plus élevée) cette

pratiqués en Europe. Souvent, ces contrats sont appréhendés par la jurisprudence. Finalement, peu importe la source des règles, l’essentiel est que le contrat soit identifiable et qu’il puisse être rentré dans une catégorie juridique connue. 3. Opération de qualification des contrats Le contrat innommé n’entre pas dans une catégorie juridique préexistante. On parle également de contrat su generis. L’intérêt d’être en présence d’un contrat nommé est double. Le contrat nommé offre l’avantage

ainsi que ceux de l’adoption. Et pourtant, le paradoxe de cette institution est que, si l’adoption est très répandue en France, elle est prohibée dans les pays dont la religion est l’Islam. Dès lors, dans la logique de l’alinéa 2 de l’article 3 du code civil et le registre de la bilatéralisation de cette disposition, si la loi nationale des pays du Maghreb prohibe l’adoption, comment faire reconnaître cette institution en France ? Après une brève définition de la « kafala » selon le droit

l’intervention d’un tiers dans la vie de l’enfant n’est pas nouvelle. Déjà en 1998 dans son rapport à la ministre de l’emploi et de la solidarité, Irène Théry se demandait si le dispositif législatif en vigueur était adapté aux nouvelles réalités familiales[3]. En 1999, Françoise Dekeuwer-Desfossez constatait que l’éclatement des foyers et les recompositions familiales obligeaient à s’interroger sur la notion même de parentalité, mais que tout en tirant les conséquences de l’évolution des mœurs il était nécessaire

valeur constitutionnelle " (v. p. ex. décis. du 29 juill. 1998 – loi contre l’exclusion –   AJDA 1998 p.705). Le Conseil d'Etat en a conclu avec réalisme que le droit au logement n’est pas pour autant consacré comme règle à valeur constitutionnelle (CE 3 mai 2002, Association de réinsertion sociale du Limousin et autres, AJDA 2002 p. 468 : rejet d'une demande d'injonction au préfet de la Haute-Vienne de prendre les mesures nécessaires à la mise en œuvre de ce droit). Toutefois, après que la loi du 5

réparer les dommages nés du manquement à une obligation contractuelle. Cela présuppose l’existence d’un contrat entre la victime du dommage et le responsable. Le dommage doit également résulter de l’inexécution d’une obligation née du contrat. Art 1147 c civ. Les responsabilités délictuelles et quasi délictuelles : Leur trait commun est de résulter d’un fait illicite, dommageable, indépendant de tout contrat. Traditionnellement, on considérait que la responsabilité délictuelle résulte d’un fait

demander personnellement paiement de la totalité de la dette sociale à l’un des associés, généralement le plus solvable. De plus, le créancier doit être titulaire d’un titre exécutoire à l’encontre de l’associé et non de la société uniquement (Com 3 mai 2006), car en effet l’engagement indéfini et solidaire au paiement des dettes ne permet pas de passer outre l’exigence d’un titre exécutoire personnel, les associés conservant leur indépendance juridique. Par la suite, celui qui a payé peut se retourner