Cour De Cassation Chambre Civile 3 12 Décembre 2001

ouvertes aux justiciables. Le droit judiciaire privé expose le déroulement d’un procès de la saisine du juge jusqu’au prononcé de la décision définitive. Section I : La notion de DJP Distinction DJP/ Procédure civile Deux raisons : 1) Le terme de procédure civile est trop restrictif , cela signifie «  avancer », donc il s’agit de la manière de faire avancer le procès, or en réalité la matière étudiée dépasse le simple avancement du procès car plus largement on s’intéressera a d’autre

subjectifs sont déterminés et fixés par le droit objectif. On peut résumer la situation par la formule suivante : le droit objectif c’est LE DROIT, le droit subjectif c’est MON DROIT. Par exemple, le droit qui fixe les règles de la location dans le Code civil, c’est LE DROIT, c’est du Droit objectif. En revanche, si vous louez un appartement, les droits que vous avez personnellement dessus, le bail sont VOS DROITS, c'est-à-dire du droit subjectif. II- Les divisions du droit objectif Le droit objectif

citoyen qui est un justiciable. Puisque la transgression de la loi pénale est plus lourde de conséquences, l'application du droit par la justice pénale est aussi plus spectaculaire. La justice pénale est plus familière aux individus (cf Cour d'assises et jury populaire, tout le monde connaît le juge d'instruction...). Section 1: La définition du droit pénal Quel est l'objet du droit pénal et quelle est sa nature? §1. L'objet du droit pénal Le droit pénal représente l'ensemble

consécration jurisprudentiel créée par le juge car rien dans la loi, la cour de cassation explique que pour que cette action aboutisse il faut qu'il y ai un trouble anormal notamment répétitif, cette action ne suppose pas une faute. Cette position de la cour fait jurisprudence . 2.le dol c'est la malhonnêteté dans la formation du contrat il est sanctionné par la nullité du contrat, il faut que plusieurs conditions soit admises. La cour de cassation a considéré que devrait être assimilé aux manœuvres dolosive

par la jurisprudence. Par exemple, article 309 du code civil qui précise la loi applicable en cas de divorce ou séparation de corps lorsqu’il présente un élément d’extranéité, adopté en 1975. Règle de conflit de lois, pendant la réforme du divorce. Autre exemple, règles relatives à l’établissement de la filiation, l’une des grandes évolutions est de 1972, le législateur a introduit une règle de conflit de lois avec l’article 311-14 du code civil précisant quelle est la loi applicable concernant l’établissement

déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et son préambule (droit à la liberté de faire ce qui ne nuit pas à autrui ou n’est pas défendu par la loi ; les libertés publiques, liberté de penser de conscience de croyance ; droit à l’égalité civile et politique). Ces droits sont en général aussi des droits de la personnalité, mais ils concernent le droit public, on emploie des expressions tels que droits politiques, libertés publiques, droits fondamentaux pour les désigner. Ainsi les droits

préjudice du chien. 2- Par le passé, l’esclave était un objet de droit et donc un non sujet de droit. D’ailleurs l’esclavage n’est abolit qu’en 1848 bien après le Code civil. Il arrivait aussi qu’un être humain puisse être privé de la personnalité juridique à titre de sanction (la mort civile par ancien article 25 du Code civil). On considérait qu’il était mort, son mariage était dissout. Néanmoins il pouvait passer des contrats. Cela est abolit en 1864 en France. De nos jours la personnalité est

jusqu’à la loi du 1er juin 2004. Désormais l’article 1er du Code civil dispose que « les lois entrent en vigueur sur tout le territoire le jour qu’elles fixent, ou, à défaut, le lendemain de leur publication au JORF. » Pendant longtemps, il fallait se contenter de lire les bulletins des arrêts de chaque chambre de la Cour de cassation pour pouvoir connaitre les décisions rendues. Les arrêts les plus importants rendus par la Cour sont des arrêts P+B+R+I. P, structure plénière (≠assemblée plénière

deux parties si les deux préjudices subis, l'un par Perséphone (I) l'autre par ses parents (II) peuvent donner droit à une indemnisation par le biais de la responsabilité civile délictuelle. I. le préjudice subi par Perséphone Selon l'article 1382 du Code Civil, il faut trois conditions cumulatives pour engager la responsabilité civile délictuelle. Il faut un dommage réparable (A), un fait générateur (B) et il doit exister entre ce dommage et ce fait générateur un lien de causalité (C) A. le dommage

Commentaire d’arrêt d’un arrêt de rejet du 17 mars 2011 Le 17 mars 2011, la deuxième chambre civile de la Cour de cassation a rendu un arrêt de rejet relatif à la responsabilité du commentant du fait de son préposé. En l’espèce, M. X professeur de musique employé par l’Institut de rééducation des jeunes sourds et aveugles de Marseille (IRSAM) a commis plusieurs viols et agressions sexuelles sur des élèves. De plus, ces faits sont appuyés d’une circonstance aggravante du fait de l’autorité que