Cours D Esthétique Hegel

consubstantielles, l’une comprend-elle l’autre, ou serait-il plus juste d’établir une opposition entre elles ? Il convient de procéder à une réponse à cette problématique en trois temps : d’abord sera considérée l’opinion antique, qui longtemps eut cours ; puis, celle qui s’y substitua au XVIIIe siècle ; enfin sera avancée une conciliation de ces deux thèses. La conception antique de l’art constitue le premier objet de notre étude. Dans l’Antiquité, l’on considère que l’art est essentiellement une

rendre libre), de liberté politique (le vote, mais aussi les droits : liberté d’expression, liberté de pensée, etc.)… Ex : « La nature a-t-elle par elle-même une valeur ? » Valeur : jouer sur les différents domaines : valeur morale, religieuse, esthétique, marchande… Un ensemble de valeurs, c’est justement ça qu’on appelle une culture. Avec ce travail sur les notions, on voit alors que ce qui fait problème. Dans le sujet « La nature a-t-elle par elle-même une valeur ? », c’est le rapport entre

  Extraits  du  cours  «  critiques  et  courants  de  pensée  »  L3     Introduction  générale  :  Critique  et  esthétique.     La   critique   d’art   est   indispensable   au   fonctionnement   du   monde   de   l’art.   Sans   critique,   les   œuvres  n’obtiennent  aucune  légitimité.  Le  mythe  de  du  chef  d’œuvre  inconnu  n’est  …  qu’un

l’activité de l’ancienne pour une part et la modifie pour une autre part. Le risque avec l’histoire est de penser que l’histoire à venir est le but de l’histoire passée, grâce à quoi l’histoire se voit assigner des fins particulières. Cependant le cours de l’histoire mène vers une histoire mondiale (à l’instar de la production) La libération de chaque individu ne se réalisera qu’à ce moment-là. Le moteur de l’histoire, de la religion ainsi que de la philosophie ce n’est pas la critique mais la révolution

forces naturelles et les laissant «s'user à sa place». Hegel, philosophe idéaliste allemand du XIXe écrit de même dans Leçons sur la Philosophie de l'histoire que «l'outil est la ruse de la Raison par laquelle la nature est tournée contre la nature […] Ces découvertes humaines [les outils] appartiennent à l'esprit; un instrument inventé par l'homme est plus haut qu'une chose de la nature; car il est production de l'Esprit». En effet, pour Hegel, la Raison universelle à l’œuvre dans l'histoire doit

avec elles La règle se distingue de la loi. Suivre la règle relève de la pratique : elle est donc particulière, liée à une œuvre précise, tandis que l’énoncé d’une loi relève de la théorie, et est générale. En ce sens, une théorie de l’art ou une esthétique peut bien exprimer des lois et des règles, comme celles de l’harmonie (sons ou couleurs), mais ce qui importe est son traitement original dans une œuvre concrète : l’artiste reste libre de ses choix. La règle n’est aucunement pour lui une « directive »

|H | | |Essais moraux et politiques, 1741 | | | | |Essais esthétiques, 1742-57 |GF | | | |Histoire naturelle de la religion, 1757 | |

simplement douteux à l’absolument faux et il considère comme toujours trompeur ce qui a parfois trompé. Une première certitude émerge de ce doute-là : la saisie évidente de la pensée par elle-même (« Je pense donc je suis »). Erreur : Du latin error, course à l’aventure. Au sens philosophique, assertion non conforme aux normes de la vérité. Elle se distingue du mensonge, qui est une dissimulation intentionnelle de la vérité. Selon Platon, faire erreur, ce n’est pas penser rien, comme le veut Parménide

qu'il mettra à peindre ses femmes nues: "Le vallonnement du sol est majestueux! Les courbes montantes et descendantes, truffées de noyers ou de cerisiers et les plans sinueusement étalés coulent vers la plaine en cuvette pour épouser à la fin de la course le complément de bleu d'outre-mer éthéré qui s'étale en face. " Oui - et il le dit d'ailleurs plus loin - voilà bien ce qui le ravit, le mariage du sol ocré et de la montagne bleue, car je ne vous l'ai pas dit encore, le bleu c'est la ligne bleue

évolution ou le récit que l'on en fait Il s'agit là du sens réflexif: pour connaître le passé, il faut déjà qu'il u en ai un, la connaissance historique survient au 2nd degré. On peut dire de l'Homme qu'il est un être historique , càd qu'il a changé au cours du temps mais aussi qu'il est un être historien, càd qu'il a mémorisé ce passé, qu'il l'a expliqué, qu'il le rejète. Ce pendant, pour l'Homme, être dans le temps c'est avoir conscience d'être dans le temps, contrairement à l'animal ou à l'objet inanimé