Crime d'honneur

Date de réalisation : 1986 Nature de l'œuvre : Installation in-situ Technique: colonnes en marbre Dimensions: l’œuvre s’étend sur 3000m2 Lieu de conservation: Cour d’honneur du Palais royal, Paris. INFORMATIONS Que voit-on? Comment sont organisés les différents éléments de l’œuvre? Installés dans la cour d'honneur du Palais Royal à Paris, « les deux plateaux » comprennent 260 colonnes octogonales rayées noir et blanc (Dans l'œuvre de Buren les bandes mesurent toujours 8,7cm de largeur)

peut-elle être un acte politique ? Une œuvre au service de l’idéologie nazie Hitler confie à l’architecte Albert SPEER la tâche de construire une nouvelle chancellerie à Berlin et à Arno BREKER la création de sculpture pour la décorer. Pour la cour d’honneur, il réalise en 1938/39 deux colossales statues en bronze de 3 ,5 mètres de haut. Elles encadrent l’entrée. Lors des combats de la seconde guerre, la chancellerie a été détruite. Arno BREKER, le porte glaive – 1938-1939 La chancellerie de Berlin

dents -Donation en garantie, Garantie des vices, Vices cachés * À l'accusé le dernier mot * À l'impossible nul n'est tenu -Corps certain, Crime, état de nécessité, Fait exénoratoire, Force majeure, Impossibilité, Preuve - cause étrangère, Responsabilité - exénoration, * Absolutus de certo crimine de eodem accusari non potest - Qui a été acquitté pour un crime ne peut plus en être accusé * Accessorium cedit principali - L'accessoire le cède au principal - Accession, alluvion, amnistie, Choses, Constructions

normes. Les spécialistes nous expliquent que c’est à l’occasion de ces « crises » (le crime est une crise ponctuelle), que l’on peut apercevoir les rouages de la société : les limites (règles – valeurs – normes) imposées à ses membres, les racines sur lesquelles se fondent la vie d’une collectivité et les réactions sociales qui les suscitent et les mécanismes grâce auxquels elle se conserve et se renforce. Le crime est un élément significatif qui permet de comprendre le degré de cohésion des valeurs

On ne reste pas indifférent, elle inspire la crainte, ordre public troublé, insécurité. Comment l’individu réagit il face à l’infraction ? Sentiment de vengeance, on peut difficilement l’effacer. Il peut perdurer, surtout quand sentiment que le crime est resté impuni. Elle peut conduire l’individu à faire n’importe quoi (tuer le responsable). Sentiment de justice. Sentiment de pitié, de sympathie, de la compassion. Infraction peut être involontaire (ex : incident de la route). Infraction

terrifiantes sanctions des lois pénales de son époque, il se persuada promptement qu'il était temps d'établir les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbares, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, et surtout d'abstraire la justice de toute espèce de lien avec les théologies oppressives. César Beccaria Bonesana, né en pleine aristocratie milanaise, au lieu de vivre obscurément dans les stériles occupations de sa caste

terrifiantes sanctions des lois pénales de son époque, il se persuada promptement qu'il était temps d'établir les bases et les limites du droit de punir, de proportionner les châtiments aux délits, de supprimer les supplices barbares, de prévenir le crime plutôt que de le réprimer, et surtout d'abstraire la justice de toute espèce de lien avec les théologies oppressives. César Beccaria Bonesana, né en pleine aristocratie milanaise, au lieu de vivre obscurément dans les stériles occupations de sa caste

quand l’homme criminel devenait un nouveau champ de connaissances scientifiques. Le problème en criminologie est qu’on ne s’est pas toujours posé la même question. Tout d’abord on s’est demandé pourquoi le crime puis dès 1970 on s’est orienté vers une nouvelle question : qu’est-ce que le crime ? À l’origine la criminologie était un raisonnement fondé sur le pourquoi : les raisons du passage à l’acte avec l’idée de faire une différence entre les délinquants et les non délinquants. La réponse s’est

La Peine de mort  La peine de mort ou peine capitale est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». C’est l’une des premières sanctions pénales. Appliquée au moins depuis l'Antiquité (et peut-être même avant), elle est présente dans les textes juridiques les plus anciens comme dans le code d'Hammourabi. Elle représente la « clef de voûte des systèmes répressifs jusqu'au xviiie siècle » et reste une loi

RACIALISATION DU SEXISME AU SEXISME IDENTITAIRE Au cours des deux dernières décennies, les relations entre les sexes parmi les migrants du Maghreb et leurs enfants français ont régulièrement attiré l’attention : les “affaires” de mariages forcés, de crimes d’honneur et du voile ont tour à tour été médiatisées. Avec la récente focalisation sur les viols collectifs, les pratiques sexistes dans “les quartiers” ont à nouveau dominé l’actualité politique et médiatique. Ces pratiques furent insérées dans les débats