Critique Des Courtisans

nouveau système de cour où le roi maîtrise tout, en particulier les courtisans qu’il tient dans sa main, et que l’on peut associer à Jupiter dans le texte. A cette époque, la cour du roi de France, une des plus grandes d’Europe, est un véritable nid de rumeurs, d’argent et de ridicule, entretenu par la cour que les hommes font aux femmes, en concurrence continuelle. La Fontaine était très doué pour mettre en valeur les vices des courtisans tout en les dissimulant car en allant trop loin dans ses moqueries

l’instant présent comme la cigale. Il ne faut pas essayer d’être ce que l’on ne n’est pas (la bourgeoisie des courtisans pour paraitre a un rang plus élevé que celui qu’ils occupent réellement). La grenouille veut tellement paraitre plus grande que le bœuf que sa futilité (sans sens) lui fait perdre la vie. Mieux vaut vivre affamé qu’attaché, la liberté n’a pas de prix (le chien = les courtisans = les domestiques) Le chien (les domestiquent) dépend du maitre pour sa nourriture et son affection tandis

sociales. On peut alors se demander comment le théâtre ridiculise cette hypocrisie. Premièrement, il s'agit d'étudier le type de personnages mis en scène dans les deux extraits. Dans le texte de Molière, Célimène dresse un portrait péjoratif de courtisans, en leur caractérisant de "gens extravagants"l.2, "toujours affairé" l. 19, "ennuyeux" l.29, " pauvre esprit" l. 40... Les quatre parents du deuxième document peuvent être classifiés dans le même type que Célimène, même en laissant transparaitre

doit savoir manier le langage sans paraître pétant. La Bruyère condamne ceux qui se servent du langage comme d’une arme pour écraser les autres, se mettre en avant ou impressionner un auditoire.• Livre VI, « Des Biens de Fortune » - l'enjeu est de critiquer les manœuvres qui mettent en péril l'ordre social, notamment les stratagèmes des parvenus (PTS et autres bourgeois ambitieux). En philosophe, La Bruyère rappelle les aléas du hasard. Il reproche à ses contemporains de confondre la richesse et le

d'une autre manière ce qu'il connaît déjà sans doute. Lecture du texte Problématique : La distorsion, dérangeante par l'insolite qu'elle crée, a un effet critique indéniable. La lecture analytique s'attachera à faire apparaître 3 éléments : 1. Un narrateur étranger. 2. Une présentation organisée et structurée. 3. Les éléments de la critique. DÉVELOPPEMENT. 1. Un narrateur étranger. les indices de l'énonciation Plusieurs formulations laissent penser que celui qui parle rapporte des paroles

culpabilité B. L’attitude des courtisans : l’inversion des valeurs 1) Coupable devient innocent 2) Innocent devient coupable III. Une ironie satirique A) L’absurdité du raisonnement 1. Rhétorique des pouvoirs dénoncés par l’ironie du narrateur 3. L’indulgence requise du renard (flatteur) B) Critiquer la parole du pouvoir 1. Obséquiosité du renard (flatteur) • On attend de lui un examen de conscience semblable, mais, en fin courtisan et conforme à la tradition du personnage

quelques mois avant dans son œuvre intitulée (Au Roy,Préface du Dictionnaire de1694). D'où la portée politique et sociale du conte qui affleure ici. Le lecteur du XVIIème ne peut manquer de sourire à la lecture de ce vers satirique qui amorce une critique politique. Le roi est présenté en premier, sur 8 vers, et est en somme roi de l’ univers. Pas de frontière , pourvoir illimité Bien que très flatteuse, l'emphase même du propos ( superlatif « le plus grand ») soulignera le paradoxe qu'il y a

Joachim Du Bellay, « Seigneur, je ne saurais regarder d’un bon œil… », sonnet 150, Les Regrets, 1558 De retour en France après son séjour à Rome où ses fonctions le conduisirent à fréquenter la cour du Pape, Du Bellay poursuit sa peinture des courtisans. Seigneur1, je ne saurais regarder d'un bon œil Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire, Sinon en leur marcher les princes contrefaire2, Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareil3. 5 Si leur maître se moque, ils feront

« apothéose » (= admission dans le royaume des saints), etc. Cependant, c’est un roi crédule (cf. moralité finale de la fable). Le caractère des courtisans Des fidèles serviteurs : ils consolent le roi (4) et l’imitent (15-16). Le terme « caméléon » (21) provient du grec et signifie littéralement « lion [qui se traîne] à terre » / « lion bas comme le sol » : les courtisans obéissent / s’adaptent aux humeurs du roi (17 à 23 ; « singe du maître », 21). On relève l’allusion à Descartes (les animaux-machines)

sociale. Il est victime et faible sans défense. Mais, il est victime du fait de sa bêtise. Il n'a pas la même ruse que le renard et par son discours il va être culpabilisé. 1.3 Les discours des courtisans : L'emploi du pronom indéfini « on » ligne 55, 62 renvoie et désigne anonymement l'ensemble des courtisans. Parmi, ce groupe le seul à avoir une individualité est le loup. Son discours 57-58 rapporté au style indirect. On peut relever des passages où plusieurs parlent : « tous les gens querelleurs