Croyance Ignorance

fixistes, résignées, fatalistes et passéistes, serait dans l’incapacité de faire mouvoir son continent vers un développement durable. L'Afrique et sa jeunesse n'ont jamais refusé le développement , comment en serait il autrement ? Mais par ignorance n'est elle pas abusée dans sa démarche ? Ces questions nous paraissent d’autant plus cruciales qu’entre tradition et modernité, entre désir d’occidentalisation et souci de s’éviter une rupture abrupte avec les coutumes sacro-saintes d’antan

soupçonner Lafcadio de prendre pour une absence de motifs ce qui ne serait au fond qu’une ignorance profonde des motifs de son acte. Une nouvelle question se pose dès lors : le sentiment de liberté ou la volonté de réaliser un acte non déterminé ne seraient-ils pas qu’une croyance ? Ne semble-t-il pas que ce ne soit que de façon illusoire et superficielle que je fasse l’expérience de ma liberté, par ignorance des déterminations qui sont pourtant en jeu ? Spinoza rejette totalement l’idée selon

pouvons pas parler du mal sans évoquer le bien. Faut-il, pour rendre compte du mal, nécessairement  invoquer  l’hypothèse d’un mal radical et d’une intention mauvaise? Est-ce une nécessité logique qui nous y pousse, ou bien le parti pris de nos croyances religieuses ? A. Les formes de la conscience morale Nous avons vu plus haut que le jugement moral n’avait rien à voir avec un jugement de fait ou  une observation, mais qu’il résultait nécessairement d’une comparaison et d’une évaluation. Nous

renvoie à l'enseignement fallacieux de la mythologie dénoncée comme des «fantaisies mensongères »créant chez les hommes une représentation effrayante des dieux. Fulmina... murmure : désignations métonymiques usuelles du pouvoir de Jupiter ; dans leur ignorance, les hommes interprètent ces phénomènes comme les manifestations d'une puissance surnaturelle hostile : minitanti. Le livre VI du poème s'emploiera à leur donner une explication rationnelle. II la révélation épicurienne 1. la rupture

rencontre ? Avez vous remarqué l'inimitié qui règne entre différentes races ? Chacun croit qu'il met en pratique la seule vraie religion même s'il n'adore qu'une pierre comme son dieu. Avez vous remarqué combien de personnes sont fanatiques dans leur croyance ? Je suis certain que vous y avez déjà pensé, ce qui vous a conduit à constater que la seule vérité consiste dans l'existence d'une seule religion pour tout le monde car Dieu est unique et n'acceptera jamais la coexistence de plusieurs religions

principal reste la raison. Pour raisonner, il faut être capable d'abandonner ses préjugés. Mais l'homme dogmatique refuse toute remise en question de sa croyance. Il faut donc se demander « que vaut une preuve contre un préjugé ? ». OU Le commun des mortels est pétri de préjugés dont certains perdurent à travers les siècles, tels les croyances superstitieuses et le progrès des sciences n'empêchent pas les hommes de croire à des choses irrationnelles. Une question se pose alors : « que vaut une

liberté. Cependant, le philosophe Alain note que : La science a considérablement tempéré le principe du déterminisme tel que Laplace (1749-1827) l’avait formulé, en affirmant que tout ce qui existe est régi par un déterminisme strict ; notre ignorance de l’avenir ne s’expliquerait que par l’incapacité où nous nous trouvons d’embrasser toutes les causes concourant à produire un état donné du monde. Aujourd’hui, les sciences physiques admettent que l’univers matériel lui-même contient un part d’indétermination

vie juste et heureuse s'il ne se connait pas. Et par opposition aux sophistes qui se targuaient de tout savoir, il affiche son ignorance pour que tous les sophistes et leurs partisans ne se vantent plus. En se basant sur sa conception, nous pouvons dire que tout homme est ignorant, seul lui possède la sagesse (connaissance) par ce qu’il est conscient de sa propre ignorance, c’est en ce sens qu’il dit : « connais-toi toi-même ». La Philosophie c’est un savoir qui se différencie des autres, elle

philosophes sont aussi nombreux à avoir tenté de fonder rationnellement les principes de leur religion, notamment l’existence de Dieu. Ainsi, en quel sens la raison peut-elle ou non se mettre au service de la religion. Faut-il choisir entre la foi, la croyance, et la raison ? S’excluent-elles radicalement ou y a-t-il compatibilité, ou complémentarité ? Enfin, la religion n’est pas qu’une conception du monde dont on peut se demander en quel sens elle fait appel à notre foi ou à notre raison, elle est une

croire au faux qu'au vrai Fontenelle renvendicateur de cette facon de penser dit donc : "Je ne suis pas si convaincu de notre ignorance par les choses qui sont et dont la raison nous est inconnue que par celles qui ne sont point et dont nous trouvons la raison." Fontennelle prend pour cible la superstition : l'ignorance, nous dit Fontenelle, est moins grave que la croyance en de fausses vérités soit l'obscurantisme.