Croyances Raisonnables

mes valeurs, qui sont nos valeurs d’ailleurs. Je ne suis pas en cours de vous délivrer une vérité absolue, une vérité qui nous mène à anéantir les autres vérités et mettre fin à ce débat ; D’accord ? C’est parce que je crois à la diversité des croyances et je la respecte surtout, et même si les 3 grandes religions convergent tous à réfuter l’euthanasie et considèrent le corps comme sacré, j’accepterai ce que dit un athée, quelqu’un qui ne croit peut être à rien qu’a lui-même. Plusieurs choses nous

Vérité et opinion - Pour autant ce critère logique est-il suffisant ? Il faut une adéquation du jugement et du réel ; Un fait-> « c’est le fait qui rend la croyance vraie, et ce fait ne présuppose pas l’esprit de la personne qui est le sujet de la croyance » Russel- Problèmes de philosophie. La vérité se distingue donc de l’opinion, de la croyance qui sont des créations, des affabulations de l’esprit. Comment définir l’opinion-> pbme, parait vraisemblable, fait l’objet d’un assentiment général, manifeste

du temps (cela donne lieu à des courants, des ruptures, des ostracismes au sein d’une même religion). Les religions sont des activités humaines et à ce titre elles sont prises dans le devenir : multiplicité des cultes, des rites, des mythes, des croyances. • Il n’est pas sûr que l’idée de dieu soit essentielle pour définir la religion. Cf. le bouddhisme : il est vrai que l’on s’interroge pour savoir si c’est une religion, dans la mesure où Bouddha n’est pas un dieu mais un homme. Cependant

un homme raisonnable d’un autre déraisonnable, ce n’est pas la possession ou non de cette faculté, c’est le fait de l’utiliser effectivement ou non, et d’autre part le fait d’être instruit ou non d’une méthode pour bien conduire ses pensées. C’est cette méthode que justement Descartes se propose d’examiner dans l’ouvrage cité en référence. Le caractère « unitaire » de la raison, la confusion dans le « bon sens » du rationnel (faculté de connaître la nature, théorique) et du raisonnable (faculté

ultime, mérite peut-être aussi le nom de connaissance. Mais, dès lors, ne peut-on la fonder philosophiquement de manière encore plus rigoureuse ? C. Les mille facettes de la vérité : le vrai, le vraisemblable, le probable. Si l'opinion est une croyance qui a conscience d'être insuffisante tant subjectivement qu'objectivement mais qui toutefois n'a pas nécessairement tort puisqu'elle incarne le premier chemin du vrai, ne faut-il pas la saisir dans son mouvement fondateur ? Nous dirons que l'opinion

est « objective ». C’est ce que Bergson nomme « religion statique ». Cette distinction nous permet de distinguer les problèmes fondamentaux posés par toute religion: -le problème de la foi: et d’abords celui de la vérité, la foi religieuse est une croyance inconditionnelle, absolue en des idées métaphysiques dont rien ne prouve la vérité, en effet croire n’est pas savoir et pourtant le croyant éprouve de l’intérieur la certitude subjective de la vérité de sa foi. Croire n’est pas savoir; c’est croire

sous sa forme primitive – celle d’une référence générale au sacré, la religion est un phénomène présent dans toute culture humaine – au moins sous la forme d’un culte des morts ou des ancêtres. A ce titre on pourrait dire que tout autant qu’animal raisonnable ou parlant l’homme est un animal religieux – puisque le phénomène religieux est présent dans toute son histoire. Sauf à noter l’émergence de l’athéisme qui après avoir percé dans quelques cercles intellectuels de la culture grecque n’est devenu

philosophos : ami de la sagesse - Capacité à se corriger : métaphore de l’horloge (« c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire, quelquefois elle-même ») - Foi en la raison différent de religion : superstitions => Philosophe = être raisonnable, réfléchi, vertueux II- Les P comparés aux autres hommes Analyse du P= jeu constant d’oppositions et de formulations. A) Les P et les autres hommes comparés face à l’ignorance, la réflexion, la passion - Opposition ignorance/connaissance

hypothèse et vérification à l'infini" (Husserl). Peut-on, dès lors, envisager la politique d'un point de vue épistémologique et cognitif ? Si la gestion politique repose en partie sur un raisonnement, l'idéologie politique, elle, suppose également une croyance, voire une conception de la nature humaine qui relève davantage d'impressions et de sensations que la science ne peut entériner. " L'accord de tous les intérêts se forme par opposition à celui de chacun. S'il n'y avait point d'intérêts différents

même pour la science. En effet, ce qui distingue profondément la science de la religion, c’est l’incrédulité : tu me dis que la terre est ronde, alors donne m’en la preuve. Dans ce but, le scientifique a à sa disposition des procédés cohérents et raisonnables, comme la démonstration , où le résultat d’une expérience débouche sur l’explication d’un phénomène ; la déduction, où une suite de faits amène vers une conclusion ; ou encore l’induction, dont le principe est de tirer une loi à partir d’un