Cumes

faire des voyages en Méditerranée occidentale, mais s'installent définitivement – et pour longtemps – dans certaines régions, où ils fondent des colonies (établissements grecs). Ces régions sont : (a) l'Italie du Sud (ou Grande Grèce, de Tarente à Cumes), (b) la Sicile (qu'ils se partagent avec les implantations phéniciennes), (c) le Sud de la France (Marseille, cité phocéenne fondée vers 600), (d) toute la côte espagnole (d'Ampurias à Tartessos sur l'Océan atlantique). La présence de ces Grecs sur

Scipion l’Africain, et son père avait été consul deux fois en 177 et 163. Il bénéficie d’une très bonne éducation et apprend la rhétorique et les notions d’égalité et de citoyenneté auprès de ses maîtres Diophane de Mytilène et du stoïcien Blassius de Cumes. C’est ainsi qu’il est présenté par Appien dans le texte comme un homme intelligent, « Distingué par son éloquence, et, à ce titre, le plus renommé de tous les Romains » (L2-3). C’est ainsi que, conscient des problèmes sociaux de la plèbe, il devient

elles portent une chevelure de serpents et sont spécialement chargées de torturer aux Enfers les âmes des injustes. Page 322 "l’Averne"  : Orphée ne revient pas par le même chemin. Le lac Averne, aux environs de Cumes (près de Naples), était voisin d’une autre entrée des Enfers. C’est par là qu’y pénètrent Énée et la Sibylle, au chant VI de l’Énéide de Virgile. "celui qui vit… ; […] Olénos… Léthéa"  : Allusions

Conclusion Dans cet extrait, Virgile se pose donc plus que jamais en « vates », c’est-à-dire en poète inspiré capable, non seulement d’enchanter le monde par son carmen mais aussi d’avoir une sorte de vision de l’avenir. Comme la Sybille de Cumes, remplie de la présence du dieu et inspirée par une sorte de transe mystique dans son antre près de Naples, le « vates » est à même d’annoncer le retour d’un âge d’or. Quel que soit l’enfant ici désigné, Asinius Gallus, ou Salonius, son cadet, quelle

et la mort, l'a rapidement amenée à la confondre avec Hécate (et parfois aussi avec Proserpine). Cependant, son rôle en tant que déesse du monde souterrain semble être antérieur à la forte influence grecque (bien que la première colonie grecque de Cumes ait eu un culte de Hécate et ait certainement eu des contacts avec les Latins). Un théâtre dans son sanctuaire au lac de Nemi comprenait une fosse et un tunnel qui auraient permis aux acteurs de descendre facilement d’un côté de la scène et de monter

des faits, ne voyant pas dans l'enchaînement de ceux-ci l'intervention des dieux mais la conséquence des actions des hommes. Peu d'œuvres historiques grecques ont été conservées après celle de Thucydide : aussi bien les œuvres de Timée, d'Ephore de Cumes, rédacteur en -340 de la première histoire du monde, que celles des « historiens d'Alexandre » ne nous sont parvenues autrement que de manière fragmentaire. La principale étant celle de Polybe : son histoire en cinquante livres, ayant l'ambition de

faits, ne voyant pas dans l'enchaînement de ceux-ci l'intervention des dieux mais la conséquence des actions des hommes. Peu d'œuvres historiques grecques ont été conservées après celle de Thucydide : aussi bien les œuvres de Timée, d'Ephore de Cumes, rédacteur en -340 de la première histoire du monde, que celles des « historiens d'Alexandre » ne nous sont parvenues autrement que de manière fragmentaire. La principale étant celle de Polybe : son histoire en cinquante livres, ayant l'ambition de

fin du VIe siècle av. J.-C. Le tyran se réfugie ensuite à Tusculum où il pousse son gendre Octavius Mamilius à la guerre. Allié des Latins, il mène l'ultime combat contre Rome au lac Régille où il est vaincu, puis meurt quelques années plus tard à Cumes où il fait de son hôte, le tyran Aristodème, son héritier. Quelques légendes suggèrent que la Monarchie diffère radicalement de la République naissante. Il est plus probable qu'il y ait eu une transition plus graduelle. Il se peut qu'il y ait eu un

reviennent de droit le royaume d'Italie et la terre romaine. » (Énéide, chant IV). Énée reprend alors la mer malgré les supplications de Didon qui, de désespoir, se donne la mort. Après avoir quitté Carthage, Énée accoste dans le sud-ouest de l’Italie, à Cumes. Il y consulte la Sibylle, qui l’emmène et le guide dans le monde souterrain des enfers. Il y retrouve son père Anchise (mort au cours du périple, en Sicile), qui lui fait découvrir ses descendants non encore nés et la grandeur de la future Rome — « Et

revenus dans le monde des hommes. Malheureusement, à quelques pas de la sortie des Inferni, Orphée se retourne et perd définitivement sa dulcinée. • Chez Virgile, dans l’Eneide, le héros Enée (exilé de Troie détruire) accompagnée de la Sybille de Cumes doit se rendre dans l’Au-delà pour y rencontrer son père Anchise, pour se faire il doit s’acquitter d’un rite (déposer un rameau d’or). Ce poème, écrit un peu moins de huit siècles après l’Odyssée, lui ressemble très fortement… • On pourra citer