Danaides

Prométhée, qui selon Eschyle, lui prédit un beau destin.  De là, Io gagna l'Egypte, où elle reprit sa forme humaine de belle jeune femme, et enfanta Epaphos dont le nom peut se traduire par "toucher" et futur fondateur de la race nombreuse dont les Danaïdes font partie.  Après avoir récupéré son fils qui avait été enlevé par les Curètes sur l'ordre d'Héra et relaché par Zeus, elle s'installa définitivement en Egypte où on l'identifia alors à la déesse Isis. Après sa mort, elle fut transformée en constellation

-Assouvir un désir mène dans un premier temps au bonheur, mais une fois ce désir assouvi, un autre vient forcément combler le dernier. C’est ainsi que Platon reprend l’expression « tyran tyrannisé par ses propres désirs » dans Phédon. -Le mythe des danaïdes expose clairement cette idée : tel que des tonneaux percés ne peuvent être remplis malgré des efforts infinis, le bonheur absolu est inatteignable car les désirs ne peuvent tous être satisfaits dans une vie. -Le matérialisme est considéré dans

moitié désirait se rassembler avec l’autre. Ainsi, le désir serait le propre de l’homme, qui serait lui-même condamné à désirer sans fin. Le désir ne sera jamais satisfait. Platon compare également (dans Le Gorgias) le désir au tonneau des Danaïdes. Les Danaïdes étaient selon un mythe cinquante sœurs condamnées aux Enfers. Là bas leur tâche fut de remplir sans fin un tonneau percé. Le désir est donc comme ce tonneau, il n’est jamais rempli, infini. Une fois qu’un désir est réalisé, un autre désir

Les enfers : tous les morts Se divise en 2 +champs elysées - tartare (certains condamnés a vie) Ixion, Prométhée, Tantale, Sisyphe, les Danaïdes ni bonnes ni mauvaise – l’érèbe (suicidé, enfants morts bas age, soldats morts au combat, mort par amour ou condamnés a mort injustement etc ) trois juges de l’enfer Minos, Radhamanthe et Eaque ames guidées jusqu ‘au enfers par Hermes Pour empêcher toute fuite, les Enfers étaient entourés de fleuves qui roulaient des eaux noires ou des flammes

d'autres désirs prendront la relève. On peut donc comparer le désir à un phœnix qui renaît de ses cendres. Pour caractériser cet état d'insatiabilité, Platon, un philosophe grec de l'Antiquité, a comparé le désir avec le tonneau des Danaïdes. En effet, les Danaïdes sont des femmes enfermées dans le Tartare condamnées à remplir avec de l'eau un tonneau troué pour avoir tué leur mari. Cette tâche ne prendra jamais fin car le tonneau se videra à chaque fois ce qui permet à Platon de faire une analogie

exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience ; or, sans repos le véritable bonheur est impossible. Ainsi le sujet du vouloir ressemble à Ixion attaché sur une roue qui ne cesse de tourner ; aux Danaïdes qui puisent toujours pour emplir leur tonneau, à Tantale éternellement altéré ». SCHOPENHAUER. Dans cet extrait, Schopenhauer entreprend de mettre en évidence l’origine du malheur pour l’homme : le désir en est la cause, lui qui nous condamne

moyen pour arriver à un état de non souffrance (c’est ce que proposent les philosophes stoïcienne et épicurienne, se contenter d’une volonté raisonnable ou des besoins naturels et nécessaires). Le désir rend esclave et insatisfait ( tonneau percé des Danaïdes) - c’est aussi un moyen de ne pas sombrer dans l’immoralité et de faire un pas vers la vertu, qui semble être notre destination en tant qu’être de raison et donc en tant qu’être moral ( éviter l’acrasie, la passion, le vice du plaisir…). Etre raisonnable

nature (1e siècle avant JC) « Tant qu’il nous échappe un objet convoité Semble a tous préférable, et quand nous l’obtenons, Vers un autre va notre avidité. Toujours béants, par la même soif de vivre obsédés. » Platon, Gorgias, Tonneaux des Danaïdes. Le désir apparaît comme la conscience d’une insatisfaction, comme l’image du tonneau sans fond impossible à remplir. Celui qui désire la gloire, n’en sera jamais rassasié, ni celui qui désire la richesse.  Le désir est insatiable. Il est difficile

prendre le bon chemin vers le bonheur ? Ou bien au contraire, le désir recèle-t-il une puissance négative, voire destructrice ? Clefs pour construire une réponse : - Platon donne une image restée célèbre du désir, en le comparant au tonneau des Danaïdes. Vouloir combler tous ses désirs, c’est comme tenter de remplir d’eau un tonneau percé à l’aide de passoires (mission impossible !) - Il existe, dans l’histoire de la philosophie, deux conceptions opposées du désir : l’une qui, dans le sillage

disposait d'un grand atout: sa lyre. Grâce à elle, il charma les Enfers, offrant ainsi un instant de bonheur aux suppliciés qui n'eurent plus à subir leur éternelle sanction: la roue d'Ixion cessa de tourner, Tantale n'eut plus ni faim ni soif, les Danaïdes posèrent leurs jarres...  Même Hadès et Perséphone, habituellement insensibles, furent eux aussi ébahis devant un tel amour si bien que Perséphone accepta de laisser Eurydice à Orphée. Mais ce miracle ne pouvait avoir lieu qu'à une seule condition: