David Hume La Croyance

choses et des êtres a mesure qu'elle croit s'approcher d'une vérité. La tentative d'abstraction de la science peut ainsi se voir comme une tentative de falsification du réel. Ainsi, s’agit-il de connaissances dont l’essence réside dans le degré de croyance que l’on doit leur créditer ? Peut-on attendre de l’activité scientifique un savoir stable et assuré sur les objets du monde qui nous entoure ? Autrement dit, la science est elle pour nous une connaissance qui ne comporte pas de doute? Tout ce savoir

du progrès scientifique comme sources d’accès à la vérité et à la liberté. Dans leurs écrits, les philosophes du XVIIIe siècle opposent la « lumière naturelle », c’est-à-dire la raison humaine, à la « lumière surnaturelle », c’està-dire la foi, la croyance en Dieu. 2-LES GRANDS REPRÉSENTANTS DES LUMIÈRES : a-Les précurseurs: Les principaux précurseurs des Lumières sont les philosophes René Descartes et Baruch Spinoza. On leur doit de nouvelles approches de la connaissance, de la raison et de la science

sur le sentiment de celui qui entend, et que la preuve objective (qu’on donnera ou pourrait donner plus tard) a plus de valeur que le sentiment de conviction. Par ailleurs, il y a dans toute conviction forte un élément de croyance qui apparaît. On peut penser avec David Hume que cela renvoie à une tendance naturelle de l’homme à être affirmatif ou dogmatique, et que cette tendance lui vient du fait de ne pas supporter le doute, qui embarrasse son esprit, entrave ses passions, interrompt son action

ont fait leurs preuves pour guider nos actions. Cette idée assez proche de celle développée plus tard par Friedrich Hayek est rejetée par Keynes. C'est pour cela qu'il va s'intéresser aux probabilités. En effet, alors que pour Moore comme pour David Hume toute la connaissance probable est fondée sur l'expérience, pour Keynes au contraire les probabilités nous permettent d'appréhender jusqu'à un certain point le futur ou du moins le résultat de nos actions. Par contre, il retient de Moore que la

sur le raisonnement logique et s’inscrit dans la durée. Nous pouvons alors nous demander quelle est la relation entre la raison et la passion? Tout d’abord deux thèses antinomiques : Descartes affirme la suprématie de la raison sur les passions et Hume la prépondérance des passions sur la raison . Pascal, pour sa part, rejette les deux positions, marquées par la domination d’une instance sur l’autre ; il conçoit plutôt l’existence d’un conflit perpétuel entre elles, sans vainqueur ni vaincue . Kant

Cela accuse la subjectivité des systèmes, qui en peuvent dire la vérité qui pour les sceptiques est une et absolue : c’est le noumène. « Un savant, mes amis, est un homme qui prévoit », dira Saint-Simon. Or, comme le déclare le philosophe sceptique David Hume, dont le scepticisme diffère certes du scepticisme antique, le passé et l’observation de l’environnement ne fournissent aucune preuve logique de ce qui va se passer à l’avenir : ainsi, on n’est jamais certain que le soleil se lèvera demain. En conséquence

ce que nous apprenons des autres et de nous-mêmes. Voilà ce que nous pouvons retenir de la description symbolique qu'il fait des hommes prisonniers au fond d'une caverne obscure. Mais nous pouvons dépasser ce pseudo-savoir, fait d'opinions et de croyances diverses et instables, et sortir de la caverne pour connaître vraiment ce qui est et la cause de ce qui est. Ce qui est ce sont les premiers principes des choses que Platon nomme « Formes » ou « Idées ». Elles sont, chacune, le modèle éternel et

nous pensons rester les mêmes personnes aux cours du temps mais rien ne nous le certifie. Nous supposons savoir qui nous somme. Cette idée se rapproche de celle du philosophe David Hume et de son scepticisme. Celons lui nous attribuons naturellement une continuité dans le temps aux choses sans en être assuré. C’est une croyance spontanée. En considérant ce point de vue, il nous est également possible de croire que de cette manière nous pouvons ne pas avoir conscience de soi puisque que notre connaissance

ont données des théoriciens importants comme H. Simon ou G. Becker. Elle postule que les individus choisissent rationnellement les moyens qu’ils utilisent pour atteindre leurs objectifs ; leurs croyances et leurs objectifs leur étant imposés par des forces conjecturales. Devons-nous considérer les croyances normatives et positives des acteurs comme vouées à être laissées sans explication ou à être expliquées par des forces conjecturales ? On évite ces difficultés en substituant la Théorie de la rationalité

expositions. Grand I. 1 Le moyen âge fut une période où la sciences et les acquis de l'antiquité étaient mis à l'écart, voir oubliés. Tout le long de la Renaissance est une période de redécouverte de ses savoirs. Ainsi, la raison va remplacer les croyances moyennes-âgeuses ce qui va exclure les explications surnaturelles aux phénomènes de la vie des hommes. Cette justification par des démarches scientifiques et raisonnées et non pas par Dieu ou le Démon vont pousser les hommes à approfondir leur savoir