De l'autre côté du miroir

philosophie, à deux extrêmes qu'il nous faut éviter, car chacun d'eux ignore un des côtés de la vie manifestée. L'un voit de la conscience dans toute chose, et ignore que la forme, qui conditionne essentiellement la conscience, est ce qui la rend possible. L'autre voit en toute chose la forme, et ignore le fait que cette forme ne peut exister qu'en vertu de la vie qui en est l'âme. La forme et la vie, la matière et l'esprit, le véhicule et la conscience sont inséparables dans la manifestation et sont les aspects

celui-ci peut prendre différentes formes. En effet, il peut s’agir d’un reflet physique, comme dans le Sonnet du miroir de Louis d’Epinay d’Etelan, où le miroir devient la réverbération quotidienne du poète, ce qui lui confère un caractère de proximité avec celui-ci puisque son miroir est toujours en accord avec lui-même. Ce poème est délibérément placé en premier dans notre anthologie car le miroir est un cas particulier ; en effet c’est le seul objet qui offre un reflet concret, réel et visible de soi-même

abordés : III-1 : l’évolution du héros III-2 : les femmes III-3 : le journalisme III-4 : le thème du miroir IV : avis personnelle 1 I : l’œuvre et son auteur I-1 : l’auteur Guy de Maupassant est un écrivain français né le 5 août 1850 à Tourville-sur-Arques, au château de Miromesnil et est mort

nous pencher sur la maniére que les auteurs utilisent pour donner une image de la société à travers leurs personnages. On peut commencer par différencier deux types de textes. En effet, d'un coté, chez Hugo et Zola nous avons une dénonciation de la dureté des conditions de vie du peuple alors que de l'autre, chez Balzac et Maupassant les extraits sont plus basés sur une dénonciation de la perte des valeurs chez les aristocrates (Le pére Goriot) et chez les ambitieux (Bel-ami). En respectant cette

Et celui-là, est-ce Botard ou Dudard, ou Jean ? Ou moi, peut-être ! (Il se précipite de nouveau vers le placard d’où il sort deux ou trois tableaux.) Oui, je me reconnais ; C’est moi, c’est moi. (Il va raccrocher les tableaux sur le mur du fond, à coté des têtes des rhinocéros.) C’est moi, c’est moi. (Lorsqu’il accroche les tableaux, on s’aperçoit que ceux-ci représentent un vieillard, une grosse femme, un autre homme. La laideur de ces portraits contraste avec les têtes des rhinocéros qui sont devenues

reposant sur une certaine tradition de la sculpture, cette œuvre est finalement déroutante. La sensation première est celle d’une attraction. Il s’agit d’une œuvre qui attire notre œil et qui nous appelle irrémédiablement à elle. Malgré cela domine un côté insaisissable, surréaliste, poétique mais suggérant la méfiance. Juan Muñoz dit lui-même : « Mon travail est tout d’abord attrayant pour le spectateur, puis la part inconsciente de celui-ci devient plus intéressante. J’essaie de vous faire prendre

cette conférence il parle d’histoire, de poésie, d’écriture, de beauté et d’une soif d’idéal. D’un rêve qui a éclaté, en petits bouts de rêves éparpillés de par le monde. Un rêve qui se reconnait, avec honneur et respect, dans le combat de l’Autre, en quelque lieu du monde qu’il se retrouve. Un rêve sans racine si ce n’est celle du cœur, d’abord. L’auteur nous dit : « Toujours l’ailleurs me sollicite, l’ici m’attire. Lorsque je suis ici l’on me croit à l’étranger. Quand je suis ailleurs

d'habit » (I,1). Or, le miroir va déclencher chez Georges en quelques minutes, une prise de conscience, nécessaire s'il veut réussir, celle de sa conformité au modèle mondain. C'est cette prise de conscience rassurante que Maupassant met en œuvre. Le passage s'organise selon 6 paragraphes que l'on peut organiser en cinq mouvements qui retracent les conséquences d'une expérience : – Premier mouvement = Premier paragraphe : placé pour la première fois devant un miroir en pied, Georges Duroy

pouvons néanmoins remarquer que l'extrait diffère des relations de voyages des siècles précédents. En effet, au Xxe siècle, l'heure n'est plus aux découvertes géographiques ; si Nicolas Bouvier raconte dans de nombreux passages sa rencontre avec l'Autre, c'est de l'exploration de soi-même dont il s'agit. Le témoignage du voyageur est donc authentique et centré sur lui-même ; c'est sur cette base qu'il donne la définition du voyage. Ce dernier occupe une place majeure dans cet extrait : il en est

teintures roses délicates. Un lit à baldaquin encombre le milieu de la salle ; adjacent à la fenêtre, un bureau de chêne supportant un nécessaire à écrire occupe un pan de mur. Le pupitre est orné d’un bouquet de vipérines violacées. Un miroir est placé de l'autre côté. Madeleine de Morestel - S'assoit devant son pupitre et commençant à écrire ce qu'elle a à l'esprit  « Mon prince » mais non cela n’est pas très original venant de ma personne, lui-même sait qu’il est le prince de ce royaume, à quoi