De rerum natura

Lucrèce 99-55 av. J.-C. : dans ses poèmes, a fait de l’épicurisme sa doctrine en y substituant à son caractère optimiste sa vision beaucoup plus sombre d’uneâme humaine par nature errante, où le hasard tiendra davantage de place que chez Epicure (De natura rerum, de la nature de choses). Pour Lucrèce, les divinités, la providence et les superstitions ne sont que des inventions de l’ignorance et de la peur dues aux interprétations fallacieuses de nos sensations par un esprit inventant son propre malheur

Cum haec taliaque sollicitas eius aures everberarent expositas semper eius modi rumoribus et patentes, varia animo tum miscente consilia, tandem id ut optimum factu elegit: et Vrsicinum primum ad se venire summo cum honore mandavit ea specie ut pro rerum tunc urgentium captu disponeretur concordi consilio, quibus virium incrementis Parthicarum gentium a arma minantium impetus frangerentur. Ex his quidam aeternitati se commendari posse per statuas aestimantes eas ardenter adfectant quasi plus praemii

(honestas, dignitas, decus) l. 22, prudence (prudentiam), tempérance (temperantia), justice (justitia), courage (fortitudini), grandeur d’âme (magnitudini animi), gravité (gravitati), patience (patientiae), indifférence aux choses humaines (despiciuntiae rerum humanorum). Ces vertus sont celles de la République romaine (honneur, dignité, justice…) et celles du sage (prudence, patience, indifférence aux choses humaines), que Cicéron réunit ici en une synthèse. Elles sont les compagnes de l’homme sage

marque X ». Apostrophe rhétorique Fait de s’adresser à un absent, un mort, un inanimé ou une idée abstraite « ö Mort, vieux capitaine… » Prosopopée Fait de prêter à un absent, un mort ou un être inanimé un discours Prosopopée de la Nature dans le De Natura rerum de Lucrèce ; prosopopée de Junon dans l’Ode III, 3 d’Horace. Adresse indirecte Fait de feindre de s’adresser à un interlocuteur fictif au lieu du vrai Alceste inventant, dans le Misanthrope, une discussion avec un ami à propos du sonnet d’Oronte ;

pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit. Incenderat autem audaces usque ad insaniam homines ad haec, quae nefariis

pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit. Iis igitur est difficilius satis facere, qui se Latina scripta dicunt contemnere

elle-même. Sources geographiques, religieuses, litteraires. La Bible d’où est tiré le plus grand nombre de choses. Dante (la divine comédie) 3 ref. L’illiade D’Homere 1 ref. Honorius Augustodunensis et son imago mundi. Isidore de seville notamment de natura rerum. Martianus Capella (de nuptiis philogiae et mercurii). Pline. Solin. St augustin. – Solin : 38 (PHOTO 4) cite solin et capella (Martianus et solinus) 116 info de solin reprise par capella groupe ethnique d’inde «pandea gens indie a feminis regitur » 

urbanitas. Item debent esse uniti per mutuam communionem suorum. Unde civitas dicitur quasi civium unitas. 43 Id., p. 120 : Jus enim civitatis tria consistit, scil. simile, par et aequum. Simile respicit communicationem affectuum, par communicationem rerum et aequum 15 du commentaire de l’Éthique, ces sermons laissent apparaître un nouveau thème, qu’Albert rapporte de ses séjours en Italie. Une cité ordonnée réclame la présence d’un patriciat urbain suffisamment riche pour subvenir aux besoins

traditionnellement choisie comme moyen littéraire. Toutefois, elle a d’autres fonctions tout aussi importantes. La poèsie est aussi utilisée afin de transmettre un certain savoir. Entre autres, les poèmes scientifiques et philosophiques tel que De rerum natura de Lucrèce, véhicule de la pensée épicurienne, se présentant comme une tentative de «briser les forts verrous des portes de la nature», c’est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. On peut aussi prendre comme

alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain de Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques. Il donne notamment une traduction en vers du premier chant du De Natura Rerum de Lucrèce (1878-79). Son ambition philosophique s'exprime dans des poèmes comme La Justice (1878) et Le Bonheur (1888). L'extrême économie des moyens littéraires finit par y gâcher la poésie sans que la profondeur philosophique y gagne. Il est