De rerum natura

en recul de la société, une abstention à la vie politique ou militaire. L’épicurisme ascétique avait à l’époque de fervents partisans latins à ses côtés, qui se présentaient comme « médecins de l’âme ». Parmi eux, Lucrèce. Dans son ouvrage « De rerum natura » il dit : «  Ne vois-tu pas que la nature ne réclame pour elle rien d’autre si ce n’est que la douleur éloignée du corps soit absente, et que l’esprit exempt de soucis et de crainte jouisse d’un sentiment agréable ? ». Selon un autre poète latiniste

rendre compte sont toutes tirées d'une réalité très commune et, par leur nature variée (les règnes animal, végétal, minéral et humain sont représentés) forment une cosmogonie. Ponge affirme ainsi son héritage antique, celui de Lucrèce et de son De natura rerum. - Dans le poème « L'Huître », il confirme son attachement aux choses simples et triviales en s'efforçant de décrire un animal marin, qui est aussi un aliment. Comme dans les autres poèmes, l'auteur cherche à saisir la beauté de l'objet et à en

spéculaire (Lucrèce, De rerum natura, 4, 156). Mais si l'imago peut se manifester de manière hallucinatoire ou virtuelle, elle possède le plus souvent la réalité d'une reproduction. Cicéron (De finibus, I, 21) traduit par le pluriel imagines les eidôla matérielles des Épicuriens, que nous recevons dans les yeux et nous font voir les choses dont elles émanent; Lucrèce, lui, use le plus souvent du terme simulacra, simulacres, dérivé de simulo, copier, imiter (De rerum natura, IV, 159, etc.). La valeur

celui qui l’écoute » ou encore « On a souvent besoin d’un plus petit que soi. ». La poésie pourrait permettre de mieux apprendre que la prose. Lucrèce, poète du premier siècle avant J.C., nous parle de la recherche du bonheur à travers son œuvre De Natura Rerum. Selon lui, il faut être épicurien. L’épicurisme est une philosophie sur la recherche de bonheur et la sagesse dont le but est d’atteindre une forme de bonheur constant, tout en excluant les plaisirs non utiles. L’épicurien ne doit pas croire en

Albert le Grand avait construit un automate en bois, un androïde auquel il avait donné la vie par des conjurations puissantes. Paracelse alla plus loin et prétendit créer un être vivant en chair et en os, l'homunculus. On trouve dans son traité : De natura rerum — Paracelsi opera omnia medico chirurgica, tome II — la manière de procéder. Dans un récipient on place différents produits animaux que nous ne nommerons pas et pour cause ; les influences favorables des planètes et une douce chaleur sont nécessaires

acciderit optatius si in hac sententia fueris, ut a continentibus tuis scriptis, in quibus perpetuam rerum gestarum historiam complecteris, secernas hanc quasi fabulam rerum euentorumque nostrorum. Habet enim uarios actus multasque mutationes et consiliorum et temporum33. 8 Il faut bien entendu tenir compte, dans l’opposition entre perpetuam rerum gestarum historiam et hanc quasi fabulam rerum euentorumque nostrorum de la limitation introduite par Cicéron (hanc quasi fabulam) ; mais la référence

». Trois interprétations du titre sont alors possibles : « prendre parti des choses contre l’existence ; prendre son parti des choses, de leur existence ; en faire un parti pris esthétique ». Le parti pris des choses, version moderne du De Natura Rerum de Lucrèce, se veut donc à la fois poétique et scientifique. S’inspirant de deux modèles littéraires, la leçon de choses et la fable, Ponge fait naître dans ce recueil une poésie à caractère encyclopédique et didactique avec une finalité évidente

». Apostrophe rhétorique Fait de s’adresser à un absent, un mort, un inanimé ou une idée abstraite « ö Mort, vieux capitaine… » Prosopopée Fait de prêter à un absent, un mort ou un inanimé un discours Prosopopée de la Nature dans le De Natura rerum de Lucrèce Adresse indirecte Fait de feindre de s’adresser à un interlocuteur fictif au lieu du vrai Alceste inventant, dans le Misanthrope, une discussion avec un ami à propos du sonnet d’Oronte ; Sganarelle, dans Dom Juan, feignant de s’adresser

Apostrophe rhétorique Fait de s’adresser à un absent, un mort, un inanimé ou une idée abstraite « ö Mort, vieux capitaine… » Prosopopée Fait de prêter à un absent, un mort ou un être inanimé un discours Prosopopée de la Nature dans le De Natura rerum de Lucrèce ; prosopopée de Junon dans l’Ode III, 3 d’Horace. Adresse indirecte Fait de feindre de s’adresser à un interlocuteur fictif au lieu du vrai Alceste inventant, dans le Misanthrope, une discussion avec un ami à propos du sonnet d’Oronte ;

lui à leur auteur puis à leur date de création. Utilisez le bleu pour les auteurs qui ont influencé Rimbaud et le rouge pour ceux qui ont été influencés par lui. • Pièces • Les Contemplations • Les Fleurs du Mal • Les Stalactites • De Natura rerum • Lucrèce • Théodore de Banville • Victor Hugo • Francis Ponge • Charles Baudelaire • Ier siècle avant J.-C. • 1961 • 1857 • 1846 • 1856