De rerum natura

l’âme et l’intellect sont séparés. Sa réponse est que l'âme est au corps comme la forme est à la matière (distincte et inséparable). Lucrèce tranche en affirmant que l’âme en tant que « souffle vital » (anima en latin) anime le corps et dans De natura rerum (De la nature des choses), il note que : « Si nous ne posons d’abord cette base [la matière], nous ne saurons à quoi nous référer pour rien établir par le raisonnement, quand il s’agira des choses obscures. » Les oppositions entre les conceptions

d’appropriation de sources diverses. La première strophe serait inspirée d’Horace (Satires), l’avant dernière d’Ovide (Métamorphoses). L’influence de Lucrèce, qui impute à l’imagination des hommes la création des dieux, est en outre manifeste (De Natura Rerum). Contrairement à de nombreuses autres fables qui ont recours au bestiaire, le fabuliste trouve ici son modèle chez l’homme et plus spécialement l’artiste. Le récit présente un sculpteur si heureux de la vérité de son œuvre qu’il tombe en admiration

l’histoire d’Iphigénie. C’est, selon lui, le plus célèbre passage des poètes. Il récapitule alors quels ont été les différents partis-pris concernant le mythe et la mort d’Iphigénie : Eschyle dans AGAMEMNON, Sophocle dans ELECTRE, Lucrèce dans DE NATURA RERUM et Horace la font mourir sur l’autel en Aulide. (En réalité Aulis à la base, homophonie avec Tauride ?). D’autres font que Diane vient la sauver pour la porter en Tauride et qu’elle la fait remplacer par une biche. Euripide et Ovide dans les METAMORPHOSES

aspects de la pensée d'un mathématicien) "La religion : une affaire du dimanche." (Georg Christoph Lichtenberg / 1742-1799 / Le miroir de l'âme) "Tant la religion fut capable de conseiller de mauvaises actions!" (Lucrèce / 98-55 avant JC / De Rerum Natura) "La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple." (Karl Marx / 1818-1883 / Pour une critique de la philosophie

français d’origine lituanienne, auteur d’une éthique de l’altérité et de nombreux commentaires du Talmud, et qui a contribué à faire connaître en France la phénoménologie d’Edmund Husserl. Lucrèce (v. 99-55 av. J.-C.), poète latin, auteur du De natura rerum, long poème philosophique dans lequel il expose la doctrine d'Épicure. Naya Emmanuel, (1971 - …), maitre de conférence à l’université Lumière Lyon 2/UF. Russell, Bertrand (1872-1970), philosophe et logicien britannique, lauréat du prix Nobel

reconstruction. Le souffle a donc une importance capitale pour Diop et les Africains, puisqu’il ferme le boucle de l’éternel retour, du cycle lucrétien selon lequel « rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme » à l’infini (Lucrèce, De rerum natura).   Et ce souffle de vie n’est autre que l’âme, prise dans son sens étymologique de « émanation », « principe vital ». Toute une philosophie s’en dégage, profondément différente par rapport à notre système de pensée qui obéit à un esprit rationnel

le meurtre n’est que la provocation anticipée) est dans l’ordre du monde, elle fait partie de l’économie vitale. Sans la mort, aucune génération ne serait possible ( Sade emprunte cet argument  aux épicuriens, et notamment Lucrèce dans le « De natura rerum », mais le pousse plus loin qu’eux en légalisant le meurtre.)  « La destruction étant l’une des premières lois de la nature rien de ce qui détruit ne saurait être un crime.» D’ailleurs la mort d’un organisme n’est à bien la comprendre qu’une transmutation

elle remédie à l’inconvénient qui naît de la généralité de la loi » (Ethique à Nicomaque, Livre V, X). 2) La nature des choses Selon Aristote, la bonne mesure dans les partages se trouve par l’observation de la nature des choses, en latin ex ipsa natura rei. Qu’est-ce-que la nature de choses ? Pour Aristote, il faut observer les rapports naturels entre les personnes et les choses (Le politique). « les choses qui ne sont pas naturellement justes, mais qui ne le sont qu’humainement, ne sont pas partout

provoquerait bruit, malheur, et mort, en bonne tradition épicurienne. Il s'agit de ne pas rompre, de ne pas être rompu, interrompu, ni d'interrompre. Il s'agit d'assurer une continuité diverse, et diversifiante, dont le modèle se trouve, au De natura rerum, dans la chute continue des atomes, qui crée cependant, grâce aux infimes écarts que Lucrèce appelle clinamen, un univers divers avec des plages d'ordre et des tourbillons. Ce modèle de la physique épicurienne tout en flux, en pensée de l'écart

Prudhomme se rapproche du mouvement parnassien, auquel il donne cependant des accents plus personnels. Il essaie également de mêler la poésie, la science et la philosophie, et publie une traduction du poème de Lucrèce De la nature des choses (De natura rerum) en 1869, suivie de compositions didactiques : La Justice en 1878 et Le Bonheur en 1888. Ici, c’est un vieil homme de cent ansIci, c’est un vieil homme de cent ansqui dit, selon la chair, Flandre et le sang :souvenez-vous-en, souvenez-vous-en