De Tocqueville Machiavel

légitime s’il concilie les deux ? c) La vision du réalisme politique • La fin d’intérêt général la plus importante est sans aucun doute la paix et la sécurité civile puisque sans elle, aucune liberté n’est possible. 1. MACHIAVEL • Selon lui : « La fin justifie les moyens » • Il n’est donc pas question d’une légitimité dans les actions de l’Etat. Les moyens choisis par l’Etat sont hors-morale : ils ne répondent qu’au besoin d’efficacité pour l’I.G. •

de champ de réflexion et lui permettre de se familiariser avec ses principaux thèmes. Le cours cherche à présenter une mise en perspective des différentes problématiques au moyen des grandes œuvres de la philosophie politique et sociale : Platon, Machiavel, Rousseau, Marx, Rawls et d'autres. Les principaux thèmes abordés seront les suivants : la justification de l'autorité et du pouvoir de l’État; les justifications et institutions de la démocratie; la justice sociale et la répartition des richesses;

sociologie. A) Les précurseurs et les inspirateurs. Il y a deux catégories d'auteurs : les inspirateurs et les précurseurs anciens : Aristote (IVe siècle avant JC) et Machiavel (1469-1527). les inspirateurs et précurseurs modernes : Montesquieu (1689-1755), Tocqueville (1805-1859) et Marx (1818-1883). Ces auteurs sont tout d'abord des philosophes, qui ont abordé les questions politiques avant beaucoup de monde. Pendant de très nombreux siècles, le monde des

délaissait les minorités. La France est l’exemple le plus congrès. Bien évidemment la démocratie c’est la souveraineté du peuple mais dans la pratique elle devient un système où le pouvoir est détenu par la majorité. C’est cette théorie qu’avance Tocqueville : la tyrannie de la majorité. Un état se qualifiant de démocratie doit savoir gérer et satisfaire les minorités existantes et non les délaisser. D’où la grande abstention lors des élections, celle-ci peut fausser l’idée de démocratie. Un effet pervers

se retirer à l’écart avec sa famille et ses amis ; de telle sorte que, après s’être ainsi créé une petite société à son usage, il abandonne volontiers la grande société à elle-même. » A. de Tocqueville, De la démocratie en Amérique. Textes du recueil Platon (427-347 av J-C), La République, livre VI. Tocqueville (1805-1859), De la démocratie en Amérique. Lectures complémentaires Louis Dumont, « Introduction », in Homo Hierarchicus, Essai sur le système des castes, Paris, Gallimard 1966, p 13-35. Karl

couronne Jean Bodin a écrit les 6 livres de la République qui a posé les bases de la théorie du pouvoir illimité : « qui veut exercer le pouvoir doit posséder tous les pouvoirs » Machiavel en conceptualisant la notion de raison d’État va consommer la rupture entre la politique et l’Église Machiavel est le premier à transformer une maxime d'exception impliquant une rupture avec l'ordre éthico-politique en précepte permanent, il revient à M. de fonder l'autonomie politique. Cette autonomie

réflexion demeure d’ordre politique et idéaliste. Nicolas Machiavel (1469-1527) écrit le Prince dans une société Italienne rongée par les divisions et les conflits internes, où les principaux Duchés se font la guerre. Il va donnée des leçons et conseils au Prince (Laurent de Médiscice). « Le Prince est souvent contraint pour maintenir ses états d’agir contre sa parole contre la charité, contre l’humanité, contre la religion. » (extrait) Machiavel dans son livre dédramatise le mensonge en politique, le

système constitutionnel dans son contexte. On note ici la volonté d’écarter la construction de théorie, examiner les valeurs (étude objective) de la réalité américaine. Ce n’est qu’après que l’on pourra commencer à élaborer une théorie. Il nait avec Machiavel. Le réalisme s’oppose à la démarche idéaliste, dite aussi utopique. (Utopie = lieu de nulle part), néologisme de Thomas More, Utopia. Cette démarche peut être rattachée à celle des classiques à Platon avec la république (ordre social qui fait le

(ou l’Eglise). En ce sens, Machiavel est le premier penseur de l’Etat  moderne  : il montre que c’est la violence, et non l’ordre moral (c’est-à-dire religieux) qui est à la source de l’Etat. Cette violence fut nécessaire, si l’on en croit Machiavel. Comment le droit, cependant, pourrait-il procéder de la violence ?     C’est à cette question que vont tenter de répondre, à la suite de Machiavel, les théoriciens modernes de l’Etat  Pourquoi l’Etat ? Tandis que Machiavel  rompt avec la conception

nouveau à l’ordre, au moyen de la prise du pouvoir. L’acquisition du pouvoir par la force ne lui assure pas de durer, de se conserver. *Or ce qui préoccupe le Prince ( ie le détenteur de l’autorité politique) c’est de conserver le pouvoir. Machiavel (cf. Le Prince) est un technicien du pouvoir qui montre comment on l’acquiert, on l’exerce mais aussi comment on le perd. Les trois finalités de la politique seront donc : acquérir le pouvoir (en l’absence d’héritage du pouvoir), l’exercer et le