Defaisance

banques centrales et dialoguant avec les autres superviseurs mondiaux... Mais dans l'immédiat, il faut trouver une solution de sortie de crise. Deux écoles s'affrontent. L'une prône la mutualisation des pertes via la mise en place de systèmes de défaisance géants, qui permettront d'amortir les pertes. L'autre s'en remet à une gestion de la crise au cas par cas, en fonction du risque que représente une banque pour la stabilité d'ensemble du système financier. Source: Pierre-Antoine Delhommais, Claire

des entreprises, génèrent des effets pervers auxquels il convient de remédier. Ils sont la porte ouverte à l’exigence de retour sur investissement déconnecté des réalités financières de l’entreprise. Il faut ensuite abandonner l’idée des fonds de défaisance, et remettre sur le marché les dérivés toxiques, comme Anna Schwartz le propose. Le marché en fixera le juste prix. Certaines institutions financières feront sans doute faillite, mais cela vaut toujours mieux que le gel indéfini du crédit. Il faut

la partie qui a été condamnée. Dans leur sentence, les arbitres reprennent, pour beaucoup, les arguments de la cour d’appel de Paris. Le tribunal retient la responsabilité des banques, dont le CDR est l'héritier dans le cadre de sa mission de "défaisance", au titre de l'exécution du mandat de vendre Adidas qui leur avait été confié par le groupe tapie en 1992-93. La sentence arbitrale prononcée le 7 juillet 2008 reconnait deux fautes : - la violation de l’obligation de loyauté incombant

financier en actions commercialisables. Une fois vendus, ces titres sortent évidemment du bilan. C'est de cette manière que le Crédit Lyonnais a pu poursuivre son activité malgré un "trou" abyssal : ses créances ont été cédées à une "structure de défaisance". Il s'agit un peu d'un tour de passe-passe puisque le risque est toujours là. Mais il est supporté ailleurs. Le Crédit Social des Fonctionnaires dont j'étais vice-Président, s'est débarrassé de cette manière des dettes héritées d'une gestion précédente

les marchés financiers sont toujours aussi volatiles, la confiance n'est pas revenu et personnes ne sait si la crise boursière est terminée. Deux écoles s'affrontent, l'une prône la mutualisation des pertes via la mise en place de systèmes de défaisance géants, qui permettront d'amortir les pertes .L'autre s'en remet à une gestion de la crise au cas par cas, en fonction du risque que représente une banque pour la stabilité d'ensemble du système financier.

droits et sûretés peuvent faire l’objet d’une fiducie mais la loi ne vise que les actifs et se dispense de toute référence au passif qui serait associés à ces actifs. En d’autres termes, cette fiducie ne peut servir de support aux opérations de défaisance à savoir la séparation entre une partie du patrimoine viable et du patrimoine non viable. Le patrimoine fiduciaire n’est donc pas un réel patrimoine puisqu’il n’est constitué que d’une somme d’actif. La loi a utilisé le terme de « patrimoine d’affectation »

interbancaire qui auraient été très affectés par la faillite de plusieurs grandes banques. À cette fin, les banques centrales ont abaissé leurs taux directeurs. Le gouvernement des États-Unis via le Plan Paulson a repris via une structure de défaisance une partie des « actifs toxiques » détenus par les banques ; des États ont élargi leur garantie des dépôts des particuliers et ont partiellement nationalisé des institutions bancaires en faillite ou proches de l'être (en particulier au Royaume-Uni

confiance et un fonctionnement normalisé du marché bancaire.  Le gouvernement travaille donc à un nouveau projet, dont l'élément le plus important serait la création, par les établissements plombés par des portefeuilles douteux, de structures de défaisance (" bad banks ") propres. Fusions Européennes : Air-France-KLM s’offre Alitalia : Le conseil d'administration d'Alitalia donne son feu vert à une prise de participation d'Air France-KLM, à hauteur de 25 %, pour un montant de 323 millions d'euros

rachète les activités de banque d’investissement de Lehman aux Etats-Unis. 17 septembre : Lloyds TSB rachète HBOS. 2008 19 septembre : plusieurs pays interdisent les ventes à découvert. 20 septembre : plan Paulson avec création d’une structure de défaisance, le Tarp (Troubled asset relief program). 21 septembre : Goldman Sachs et Morgan Stanley obtiennent le statut de holdings bancaires. 22 septembre : Mitsubishi UFJ Financial Group investit 8,5 milliards de dollars dans Morgan Stanley. Nomura rachète

d’épargne mutuelles en 2011. Ces caisses d’épargne étaient principalement exposées au secteur de la construction. Les autorités ont réagi en suspendant les opérations de ces banques et en protégeant les dépôts. Ils ont ensuite créé une structure de défaisance chargée de restructurer les prêts non performants. Malgré cette crise, le risque systémique bancaire reste contenu, comme en témoigne le ratio de capitalisation satisfaisant, le faible taux de créances douteuses et la réduction de la dette extérieure