Démiurge

décrypter l’occulte. On peut ainsi le rapprocher a un prophète qui voit et indique un chemin au peuple. Par conséquent, il rivalise avec Dieu puisque, s’il ne fait pas la création, il la comprend et la transmet. Et à défaut d’être créateur, il est démiurge. Dans le même ordre d’idées, le roman réaliste serait plutôt une fable au service d’une vérité. Le genre romanesque devient alors une arme dans un combat : le combat pour l’amélioration de la société blâmée d’être responsable des coupables

convoquer, les « deux ou trois mille figures saillantes d'une époque » qui animent ou animeront La Comédie humaine et expriment la Société tout entière. Et pourtant, ne s'agit-il pas d'abord du personnage de l'auteur, de son portrait en architecte et en démiurge (ou thaumaturge). Il suffirait de le nommer pour qu'il rejoigne la population fictionnelle, qui délègue d'autre part des témoins de moralité : la palme revient à cet égard aux quatorze figures féminines « irréprochables (comme vertu) » la parenthèse

les hommes sont des âmes divines emprisonnées dans un monde matériel créé par un dieu mauvis ou imparfait appelé démiurge. L’homme serait alors prisonnier du temps, de son corps, de son âme inférieure et du monde (afin de se libérer, il a besoin de la gnose, soit la connaissance spirituelle disponible à travers l’expérience directe de l’être suprême). De fait, Hamm traite Dieu (le démiurge) de « salaud », et l’univers de la pièce se révèle bien comme une création ratée, un « enfer », peu importe le

(futur simple indicatif marque la certitude). • Position dominatrice et bienveillante : hyperboles « sur toutes les têtes » v.15, forme emphatique « C’est lui qui » (et personne d’autre) v.15, « Dans sa main, où tout peut tenir » v.17. → Poète démiurge[1]. • Comparaison v.19-20 : « Comme une torche qu’il secoue, / Faire flamboyer l’avenir !» : il éclaire les sociétés, leur montre la voie (lumière = symbole de connaissance et de progrès) + « Il voit » v.21, sans complément du verbe (emploi

enseignements périmés de la loi judaïque. Or, dès le moyen-âge, l’Evangile de Saint Jean, "Œuvre de l’esprit grec, tout pénétré de néoplatonisme", vient rendre l’idéal à la société inquiète. On y trouve, en effet, une théologie transcendante où le démiurge, désigné sous le nom de Logos, vient prêcher aux hommes une doctrine d’Amour (l’Eros platonicien), en même temps qu’il proclame la nécessité de l’adoration, en Esprit et en Vérité, du Dieu Suprême qu’il appelle son Père et dont il accomplit la Volonté

personnages de foire sur la scène de l’Opéra-Théâtre d’Avignon. « Je tremble », en deux épisodes, est un des spectacles de sa trilogie, avec « Au monde » et « les Marchands ». « Écoutez-moi bien de tous vos yeux ». Ainsi commence le spectacle du démiurge tremblant devant l’avenir… Pommerat s’attaque ici au monde envahissant et fascinant de l’image, qui nous avale aujourd’hui. L’auteur et le metteur en scène recrache alors toute la violence que ce drôle de monde enferme. Avec un cynisme des plus aiguisés

marchandise ? « L’art » = toute œuvre d’art et non une œuvre particulière. Que les copies puissent être l’œuvre aussi bien « d’ élèves », des maîtres… cela suppose que l’œuvre d’art ne surgit pas mystérieusement de la singularité géniale d’un artiste démiurge mais qu’elle est une affaire de procédés. De tâches artistiques elles-mêmes reproductibles. L’art, sa pratique, ses produits, ne relève pas de la seule individualité du créateur mais de l’ensemble de la structure sociale : la reproduction des œuvres

le Passeur qu’est l’auteur. Celui-ci nous guideras alors vers les ponts reliant Fiction et Réalité, nous faisant au passage la présentation de la fiction comme révélateur du réel. Enfin, on se demanderas en quoi ce Charon des temps modernes est un démiurge : crée-t-il un monde ou bien adapte-t-il le monde réel selon sa vision des choses? Et quel serait alors le rôle du lecteur dans la création du monde fictionnel? Peut-être le plus beau : celui du meunier. Il ferait ainsi tourner le monde, apportant

première était associé un principe de mouvement qui est désigné sous des noms différents. Pour Platon, nous partons du principe que le démiurge crée à partir des Formes (ou Idées) le monde en tentant de modeler la matière de manière à la rendre la plus parfaite possible. Il est l'organisateur de l'informe et le producteur des images sensibles et est par nature bon. Le démiurge imprime donc une forme à la matière, sans en être l'auteur. Ainsi, derrière l'analogie entre dimensions, figures, nombres, Éléments

dans la mythologie grecque ou 4 entités se séparent d'un chaos d'éléments et dont les enfants seront des dieux mineurs. L'apparition de l'Homme n'est jamais due au hasard mais est toujours le fruit de la volonté d’êtres supérieurs. Par exemple le Démiurge dans Le Timée est l'ordonnateur du cosmos et créateur de l'univers mais est différent de Dieu car il n'est que pure intelligence. Souvent l'Homme, lors de sa création, est tiré de la Terre, ce qui montre le fort rapport qu'entretiennent toutes les