Démiurge

entretien tenu en 2006 avec l’architecte Alain Renk. Nous n’évaluons plus une architecture moderne à son époque comme nous pouvions le faire auparavant mais à l’architecte qui l’a réalisé. Les architectes deviennent ainsi comme le dit Marc Augé des démiurges. Nous pouvons aussi voir l’architecture globale comme le fait de ne pas se contenter que du champ d’action architectural. Aujourd’hui les grandes architectures sont le reflet de notre société de consommation. Elle fait transparaître la puissance

"poésie", provenant du grec ancien poiein signifiant "faire" dans le sens "fabriquer". On relève le champ lexical de la création, qui s'attache à la reproduction de l'univers naturel mais en l'embellissant d'une manière personnelle. Le poète est démiurge, il atteint une reconstitution mentale pure retranscrite par la puissance de l'écriture, il passe de la contemplation à la création. La beauté de l'univers obtenu est mis en relief par de nombreux procédés. L'utilisation du pluriel pour « les

une importance capitale, car elle permet d’inscrire le récit dans la réalité : elle multiplie les « petits faits vrais » (Stendhal) et produit un effet de réel. Enfin la focalisation permet des jeux complexes, entre narrateur omniscient, image du démiurge qui crée tout un monde (Balzac), et focalisation interne chère à Zola, qui permet au narrateur de s’effacer derrière ses personnages. 4 Les thèmes réalistes et naturalistes Le réalisme critique d’abord le romantisme, accusé d’éloigner de

nature et art. L’artiste peut choisir, mais ce qui importe, c’est l’unité, la pensée créatrice qui allie aussi bien éléments réels qu’imaginaires en une œuvre unique, composée, signifiante, répondant aux desseins de son créateur. L’artiste est alors démiurge, « le hasard et l’incompréhensible étaient ses deux grands ennemis » disait Baudelaire de Poe, il ajoutait : S’il est une chose évidente c’est qu’un plan quelconque, digne du nom de plan, doit avoir été soigneusement élaboré en vue du dénouement

s’enferme dans sa chambre et se plonge dans ses pensées, dans son monde meilleur. Si bien que rien ni personne ne peut troubler ses rêves. Sa poésie apparaît alors comme une quête de soi. CONCLUSION Dans ce poème, Baudelaire se prend pour le démiurge. En effet, il s’inspire du réel pour créer son propre univers qui tend vers une utopie. Ainsi, ce poème me fait penser à la chanson « Imagine » de John Lennon puisqu’il expose sa propre utopie du monde.

(mieux, tous, vois, comprends). II) Des arguments logiques et évidents pour Sganarelle Ils sont très imagés et enfantins, révélateurs de la naïveté du personnage : l'image du champignon coïncide avec le cadre (la forêt) ! C'est l'idée d'un Dieu démiurge (opposition avec l'expression "tout seul") créateur du monde en sept jours (opposition avec l'expression "en une nuit"). Un argument que, justement, Dom Juan n'a pas réfuté par avance, ce qui provoque le sourire du spectateur amusé de l'agressivité

Les Américains sont pétris de références religieuses, et pour un artiste peindre un arbre n'est jamais anodin, c'est une allusion à l'arbre de la connaissance du bien et du mal de l'Ancien Testament et donc au jardin d'Éden : l'homme, nouveau démiurge (= créateur) plante quant à lui un jardin plutôt sulfureux. Ce jardin, se donne comme une image du monde. ➔ Les animaux En lisant cette peinture de gauche à droite, nous voyons une série d'animaux tels qu'ils sont maintenant et en progressant

confrontation entre deux points de vues sur la monstruosité et l’anormalité : celui des Hommes et celui de Dieu. Tout d’abord nous allons analyser le point de vue de Dieu. Ici, l’auteur utilise un argument religieux incontestable et voit Dieu comme un démiurge, une puissance divine par rapport à l’homme comme nous le montre ces 3 termes hyperboliques : « infinité » « immensité » « parfaite sagesse ». Dieu a crée tout les êtres et il les a voulu tels qu’ils sont. De plus Montaigne parle de la création divine

prix de la genèse consiste dans l’enrichissement du créateur : sil ne fait pas l’effort de ramener le réel a la vie, une bonne partie de lui tombera pour jamais au néant” : c’est au fond la partie essentielle, celle qui, par le dialogue demiurge – créateur, introduit la signification au monde. Dans le roman réaliste de type balzacien, l’espace est rempli jusqu’à la saturation, si bien que les intérieurs donnent l’impression de grenier. Le narrateur omniscient donne

l'écriture de Stendhal ces "intrusions d'auteur" qui le font juger ses personnages et établir une sorte de connivence ironique avec le lecteur. C'est sans doute déroger quelque peu à la focalisation interne et retrouver tout à coup les privilèges du démiurge. Ainsi, dans ce passage, les nombreuses appellations (souvent ironiques) "notre héros", délaissent le récit pour une exploration de l'état d'âme (qu'on se souvienne, pour mieux mesurer ce privilège du roman, de l'absence de tout portrait psychologique