Démiurge

usurpée C’est que le monstre de Frankenstein, au même titre que le vampire ou le mort-vivant, est une création par nature « démoniaque » (l.47). Dans le roman, Marie Shelley le nomme d’ailleurs le plus souvent « le démon ». En effet, en se faisant démiurge et en usurpant le pouvoir de donner la vie, apanage de Dieu seul, le docteur Frankenstein a commis un terrible péché : Cf. le champ lexical de la création démiurgique : « créature » (l.6), « créé » (l.10 et 39), « insuffler la vie » (l.21), « mon

de l’œuvre que tu as lue. * Un péplum : nom masculin, vêtement de femme, sans manches, qui s’agrafait sur l’épaule. C’est aussi un costume de théâtre. * Aporie : nom féminin, désigne en français une difficulté logique insoluble. * Un démiurge : Nom masculin, il s’agit du dieu créateur de l’univers, pour les platoniciens. C’est le créateur, animateur d’un monde. * Ukase ou oukase : Désigne en français une décision arbitraire, un ordre impératif. * Oligarchie : Nom féminin, Régime

l'aube au coq. C'est lui qui crée la lumière dans le monde. Le lecteur est le Créateur. Il se compare à Dieu : dans la Bible, au livre de la Genèse, on peut lire "Dieu dit "Que le lumière soit" (fiat lux en latin). Et la lumière fut". Rimbaud se veut démiurge (Dieu Créateur). - L'auteur rapporte l'époque, il se croit dans une ville du Moyen Âge ("les clochers et les dômes"). Il exprime son besoin d'elle (la jeune fille) : "comme un mendiant" par un terme contrastant avec la richesse des "quais de marbre"

prépondérante à l’écrivain. On a le culte de l’auteur. Mais c’est réduire un peu vite tout le reste du travail à une simple organisation technique. Le théâtre moderne donne enfin au metteur en scène la place qui lui revient c'est-à-dire celle de démiurge, de Pygmalion. Cette situation comme tous les renversements comporte des excès. On a vu tel metteur en scène massacrer un texte au nom de la liberté artistique. Ce ne sont que des cas exceptionnels, inévitables débordements que le temps renvoie à

mort. C’est une façon d’affirmer les pouvoirs de la poésie : je peux faire avec les mots ce que les mains ne peuvent faire concrètement, grâce aux mots je peux faire exister toutes choses : c’est l’idée du Verbe créateur, de la parole magique du démiurge.

compte ! » Nous pouvons donc imaginer que le roman est appelé La part de l’autre parce qu’il présente un Hitler et l’autre, Adolf H. Mais le deuxième sens du titre est peut-etre philosophique. Le vrai Hitler se ferme aux autres, s’isole, devient un démiurge indifférent à tout ce qui n’est pas lui. L’Adolf H. virtuel s’ouvre aux autres, il découvre la part de l’autre dans une vie d’homme : la sexualité, l’amour, l’amitié, la paternité, l’enseignement, le deuil. C’est par cette thématique philosophique

la construction syntaxique est complexe dans ce mouvement : le sujet de cette proposition est la nature, qui part l'incise « ministre de Dieu » devient l'équivalent de ce dernier. Le lexique renvoie ici à l'idée de création, la nature est aussi un démiurge comme nous le montre le vocable « créé » ou encore l'adjectif « même » et la métaphore du « moule ». Si l'on considère la fonction de COD du pronom « nous » alors l'on doit considérer les hommes comme une entité indissociable, hé issue de la création

imitation du monde » (définition Le Robert). Cependant, pour Artaud, il faut que le spectateur est conscience de le théâtralité de la pièce et il ne doit pas prendre le théâtre comme « le calque de la réalité ». C’est donc à l’auteur de théâtre d’être démiurge, et de montrer aux spectateurs une illusion vraie. Il le déclare lui-même dans le Théâtre de la Cruauté, p109 « Le théâtre ne pourra redevenir lui-même , c’est-à-dire constituer un moyen d’illusion vraie, qu’en fournissant au spectateur des précipités

feu qu’ils opéraient la transmutation d’un état à un autre. En accélérant le mûrissement du minerai dans le four, ils le transformaient aussi et surtout en autre chose, en une autre matière, une autre forme finale, accédant malgré eux au rang de démiurge. Ainsi été acquit le pouvoir de modifier les choses dans l’ordre d’un monde non accessible aux hommes ordinaires. Le Forgeron connaît des secrets non accessibles au commun des mortels. Comme architecte et artisan, on le craint et on le respecte.

démesuré et subit des possibilités d’intervention de l’homme sur les autres vivants et sur lui-même. Les critiques les plus vives sont adressées à l’égard des manipulations techniques du vivant qui renvoient au mythe de l’apprenti sorcier, de l’homme démiurge égalant bientôt Dieu. Un exemple serait la manipulation génétique : elle entraine beaucoup de risques de fait que la plupart des essaies d’expérimentes résultent en échec avec des abominations étonnantes. Finalement, le progrès technique nous effraie