Démodocos

lui raconte la manière dont il a obtenu les habits qu'il porte. Le roi l'accueille auprès de lui. Chant 8 : Le lendemain, le roi réunit l'assemblée. On apprête un navire pour le retour de l'étranger. Le roi organise des jeux. Le citharède Démodocos chante la captivité d'Aphrodite et d'Arès, puis l'épisode du cheval de bois et la prise de Troie. Ulysse pleure et cache sa tristesse. Alkinoos l'interroge sur les raisons de ses larmes et sur l'histoire de sa vie. Chant 9 : Ulysse commence

verbe conter e le mot conte: Il la prenait sur ses genoux, la caressait, lui contait… (ligne 20) et Il n’était pas embarrassé pour le contes. Donc ces mêmes contes qu’il avait raconté à Alcinoos après s’être ému devant le chant de l’Aède phéacien Démodocos dans l’Odyssée, il les raconte maintenant avec désinvolture (en fait, il n’est pas embarrassé) en faisant semblent, plutôt, de s’émouvoir. Les contes de l’Ulysse de Giono ne sont pas contes des choses réellement passés un peu exagérées par l’action

redondance du récit CAR U. conte ce que ns savons déjà MAIS chgmt de pt de vue = subjectif = montre son incertitude Chant VIII - Les festivités phé. pr U. - Résumé. - Le lendemain, prépara° d'un navire pr U. - Fête pr U.  chants de l'aède Démodocos  querelle d'U & Achille  pleurs d'U. DONC jeux sportifs  Euryale défie U. piqué au vif qui gagne  pr calmer tt le monde, danses et chants  Démo. conte les amours d'Arès & Aphrodite - Le soir, dons à U. & se restaurent - U. demande

sûr authentique : comme le relève M. Woronoff, 1992, l’alternance de concours athlétiques, de danses et de chants contribue au plaisir que s’offre le public aristocratique à l’occasion de l’accueil de l’étranger ; d’ailleurs, l’intervention de Démodocos a été préparée aux vers 105-8 : le héraut le prend par la main, pour suivre les princes Phéaciens sur l’agora. Enfin, si le ton du conte est leste, c’est pour mieux montrer l’ampleur du registre dont l’aède est capable ; et comme cette partie de

d’amour et de désir pour lui, Ulysse n’éprouve qu’un vif désir de fuite et vit leur relation comme une contrainte. Ulysse est donc un héros faible, un homme presque ordinaire, qui pleure beaucoup. Il s’abandonne à l’émotion lorsqu’il entend Demodocos narrer les événements de la guerre de Troie. Il cède au désespoir lorsqu’accablé de fatigue il s’endort laissant ses compagnons ouvrir l’outre d’Eole et libérer les vents contraires à leur retour « je me demandais dans mon cœur sans reproche / si

du logos face au monstre. Perdant peu à peu de son identité – il se fait significativement appelé « Personne » -, Ulysse ne pourra recouvrer son identité et son nom qu’à partir du moment où il entendra le récit de ses aventures dans la bouche de Démodocos chez les Phéaciens et où il deviendra la narrateur de ses propres aventures. Certes, Ulysse donne à Polyphème son nom à la fin du passage, mais c’est essentiellement pour présenter son acte comme l’accomplissement de la volonté divine (il aurait

(manuel Bréal) • Quel sens donnez-vous à l’étape d’Ulysse chez les Phéaciens ? • En quoi le pays des Phéaciens est-il une utopie ? (Profil Hatier, Programme en un seul volume) • Quel est l’intérêt du récit des amours d’Aphrodite et Arès par Démodocos ? • Quel est l’intérêt de l’épisode du Cyclope ? • Comment expliquez-vous la fascination exercée depuis l'Antiquité par l'épisode d'Ulysse chez le Cyclope ? • Analysez l’épisode du Cyclope (chant IX, vers 307-505) ; vous vous interrogerez notamment

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composition en abyme, où les aventures d’Ulysse, narrées par Ulysse lui-même, se trouvent enchâssées dans le récit d’Homère : « L’ingénieux Ulysse alors lui répondit : […] Par où donc vais-je commencer, par où finir ? » IX, 1 et 14. Le personnage de Démodocos constitue aussi sans doute une mise en abyme de l’aède Homère lui-même qui compte les pérégrinations d’Ulysse. Ensuite les 24 sections du poème en chants forment bien une structure, soutenant l’immense masse des 12 000 vers que comptent l’Odyssée

doute un aède – c’està-dire un chanteur – qui composait et récitait des poèmes épiques auprès des princes des grandes villes d’Ionie, dans les cérémonies et les festins, en s’accompagnant de la cithare ou de la lyre, comme le fait le personnage de Démodocos dans l’Odyssée. L’auteur, en effet, parle de son art et de son genre de vie par l’intermédiaire des aèdes qu’il met en scène. À la fin de sa vie, il aurait pu être contemporain du poète Hésiode qui a imité son œuvre. B- Les poèmes homériques Ce